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Le blog de Bernard SARLANDIE

Marseille, J3.

31 Août 2016, 00:18am

Publié par Bernardoc

Marseille, J3.

Comme nous terminions le boulot à la mi-journée, nous avons choisi d'aller faire une sieste réparatrice. En fait, j'ai émergé vers 17 heures, ce qui sonna le signal du départ pour ce qui était notre but de la soirée : la visite du MUCEM (Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée). Ce musée, vieux de trois ans, fut un des atouts de Marseille, capitale européenne de la culture cette année-là. Métro et bus nous conduisirent jusqu'à ce bord de mer qui a reçu un sérieux « lifting » depuis quelques années. Les photos vous montreront l'audace de l'architecte Rudy RICCIOTTI qui a su allier métal, verre, mais surtout le béton décliné en une dentelle aérienne qui à la fois protège du soleil mais laisse entrer la lumière. Ce bâtiment s'appuie cependant sur des constructions bien plus anciennes, notamment le fort St Jean et ses annexes, construits à cet endroit dès le XII° siècle afin de protéger le port, et donc la ville, de tentatives de débarquement ennemi.

C'est par cet endroit que nous avons commencé notre visite, en utilisant la rampe en pente douce qui s'élève de quatre étages en tournant autour du bâtiment. Entre les chemins de ronde, des jardins pédagogiques ont été aménagés, avec une abondance des plantes typiques de la Provence. Il faisait encore bien chaud et les plantes, comme nous, auraient bien bu un coup ! Mais à part ça, le temps était idéal car ce doit être terrible si le mistral souffle.

Ensuite nous sommes redescendus voir l'exposition « Picasso et les arts et traditions populaires », qui était à deux jours de sa fermeture, avons traversé « Parade », un grand rassemblement de modèles réduits de bateaux de tous temps et d'avions du début de l'aviation. Il était 20 heures, nous nous apprêtions à aller vers les collections permanentes : fermées ! On avait tout faux dans l'ordre qu'on avait choisi, il aurait fallu terminer par les expos temporaires qui fermaient plus tard. On reviendra, moi peut-être sans attendre août prochain.

Nous avons attendu, comme beaucoup de gens, la tombée de la nuit au bord du bassin qui entoure le musée et qui sert de piscines à des ados d'alentour ; quatre bidasses sont passés, arme au poing, mais aucun ne s'est cassé la figure, il n'y a donc pas eu de balles perdues !

Comme chaque soir nous sommes partis à la recherche d'un resto. Et notre choix se porta sur une terrasse de la Joliette où une charmante serveuse me surnomma « Capitaine » quand je lui ai dit que le lendemain nous allions dans les calanques. Son accent, même si on pouvait le penser surfait (ce que je ne crois pas : j'avais l'impression d'entendre une de mes nièces) respirait (expirait?) le climat marseillais. Repas léger, mais ambiance sympa : lieu, personnes, temps,...Bonne adresse pour l'an prochain ?

Et ce n'est pas fini...

Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
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Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.
Marseille, J3.

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Marseille, 2ème jour.

30 Août 2016, 16:34pm

Publié par Bernardoc

Ce soir-là, nous nous étions promis de rentrer tôt afin d'être en forme le lendemain. Dans notre découverte marseillaise, nous décidons d'aller explorer « Le Panier », le fameux quartier reconstitué en studio pour le tournage de l'émission culte (pour certains!):Plus belle la vie.

Nous avons pas mal tourné, beaucoup marché du vieux port jusqu'au MUCEM, avant de nous mettre à gravir quelques escaliers (ça grimpait moins que la veille vers ND de la Garde) jusqu'au cœur de ce quartier populaire, mais que j'ai ressenti un peu boboïsé à la façon de St Michel à Bordeaux.

Une fois dans la place, nous partons à la recherche d'un restaurant. Le premier sur lequel nous tombons était un restaurant népalais, le Potala Korner. Même si des convives qui dînaient sur le trottoir nous vantaient l'excellence de la cuisine (signalée par les différents guides), les plats photographiés ne m'inspiraient pas vraiment. Nous allâmes donc plus loin, encore une fois orientés par les conseils d'un sympathique Marseillais, qui, comme les autres ne cherchait pas à nous imposer ses choix.

Arrivés place de Lenche, qui se revendique comme la plus ancienne place de Marseille, c'est un peu comme la place du Tertre, tant les restaurants sont nombreux et occupent la totalité de la surface. Nous pensons que nous allons enfin pouvoir nous rassasier. Tu parles ! De vingt minutes à une heure d'attente ; nous nous rabattons donc sur un libanais qui nous a fait beaucoup attendre et a tenté par deux fois de nous arnaquer ; mais comme nous nous en sommes rendus compte, il a rectifié sans problème.

Ensuite, traversée du Panier jusqu'au tram : le temps s'y prêtait, donc beaucoup de monde dehors : en plein cœur de Marseille nous avions l'impression de traverser un village, avec ses ruelles et ses places ombragées de platanes.

Bref, une fois de plus il était 23h30 quand nous revînmes au quartier Euromed où nous logions.

Et ce n'est pas fini...

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Marseille, 1er jour.

29 Août 2016, 15:02pm

Publié par Bernardoc

Marseille, 1er jour.

Nous avons fini par y arriver, après une panne sèche à 4 km de notre point de chute. Et il faisait aussi chaud à Marseille qu'à Bordeaux lorsque nous partîmes à la recherche d'une station service qui pourrait nous délivrer suffisamment d'essence pour terminer notre voyage. Les Marseillais étaient très sympas – cela s'est confirmé au cours des quatre jours suivants -, mais soit leurs explications manquaient de précision, soit c'est nous qui comprenions mal, et nous avons fait beaucoup plus de chemin que nécessaire.

Nous avons donc loupé notre premier rendez-vous et sommes partis à la découverte de la cité phocéenne, à pied, après une bonne douche. Nos pas nous ont conduits, à travers des petites ruelles, les « traviolles », parfois en escalier du Parc Chanot jusqu'à Notre Dame de la Garde, que nous avons atteinte au moment de la fermeture, et du relevage du pont-levis. C'était je pense la troisième ou la quatrième fois que j'y grimpais, la première montée il y a plusieurs décennies s'étant effectuée par funiculaire. Mais nous eûmes quand même le temps de profiter de la vue sur la ville et ses ports sous les feux du soleil déclinant.

Le soir, nous avons pu nous rendre compte que Marseille avait réalisé elle aussi son « plan lumière », qui n'a rien à envier à celui de Bordeaux.

Nous avons dîné dans un restaurant vietnamien où bien entendu je fus baptisé « Papa » par la serveuse, notre compagne : « Maman ». mais le troisième ne fut pas appelé « fiston » !...

Et pour notre premier soir nous regagnâmes nos pénates à 23h30, qui allait être l'heure habituelle, même si à chaque fois nous nous promettions de rentrer tôt, ce qui ne nous aurait pas fait de mal vu que le réveil sonnait à six heures le lendemain matin.

Je vous laisse le soin d'apprécier (ou de décrier) les photos, la première ne datant bien entendu pas d'hier !

Et ce n'est pas fini...

Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.
Marseille, 1er jour.

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Marseille.

28 Août 2016, 23:10pm

Publié par Bernardoc

De retour, fatigué mais heureux.

Même si le travail de midi à minuit (de 8 heures à 20 heures ?)nous a laissé bien peu de temps, nous en avons quand même bien profité.

Je vous en parle dans les jours à venir.

Et ce n'est pas fini...

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Canicule.

24 Août 2016, 06:18am

Publié par Bernardoc

Les risques pour l'employeur

Les articles L. 4121-1 à 5 du Code du travail stipulent que "l'employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique de tous les travailleurs".
Il a donc des devoirs vis-à-vis de ses salariés et cela implique qu'il doit anticiper les fortes chaleurs, évaluer les risques et donc informer ses salariés. D'un point de vue extérieur, on peut dire qu'il s'agit d'une action de « bon père de famille »
!

Si aucune démarche n'est entamée et qu'il y aurait des problèmes découlant de cette « non action », il peut être condamné pour une faute inexcusable, voire mise en danger de la vie d'autrui. De la même manière, il est peut être suivi pénalement à titre personnel pour atteinte involontaire à la vie d'autrui. Il encourt alors une amende de 3.750 euros et même de 9.000 euros et un an d'emprisonnement en cas de récidive ; sachant que "cette amende peut être appliquée autant de fois qu'il y a de salariés concernés".

Ainsi, le CHSCT (Comité d'Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail), les délégués du personnel, l'inspection du travail sont compétents pour émettre des recommandations quant aux fortes chaleurs à venir. Le BTP, la boulangerie, le pressing, la restauration, les emplois d'extérieurs sont ainsi davantage surveillés en juillet et
août.

Honnêtement, je ne sais pas si ces articles existent toujours après la loi « El Khomri ».

Et ce n'est pas fini...

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Entre les murs.

23 Août 2016, 14:26pm

Publié par Bernardoc

Le livre faisait partie des cadeaux que m'avaient offerts les collègues de Langevin lors de mon départ en retraite avec une dédicace disant combien ils avaient été heureux entre ces murs (amiantés) sous ma direction. Mais je dois avouer que j'avais besoin d'un laps de temps avant de me replonger dans des situations similaires à celles que nous avions partagées.

Hier soir, après la séquence d'arrosage du jardin, j'ai pris le film (Palme d'or en 2008, rappelons-le) en cours. Et j'ai revécu des séances que j'avais expérimentées, soit en tant que prof, soit en tant que Principal.

Par exemple le prof de techno qui reviens effondré en salle des profs, déprimé en sortant d'une classe vraiment pénible. Comment ne pas faire le rapprochement avec mes 2ème MRTP (Mécaniciens Réparateurs de matériels de Travaux Publics) : 36 élèves dans une salle exiguë, deux heures de suite avec anglais obligatoire mais examen facultatif : je ne retournais pas dans la salle des profs puisque j'avais terminé ma journée, mais j'étais le dernier à la quitter à 10 heures, quand il n'y avait vraiment plus personne ! Rude année pour un prof stagiaire !

Ensuite, réunion éducative où l'on parle du permis à points sans aboutir à un résultat. Cette proposition ne m'a jamais été faite lorsque j'étais Principal ; je l'aurais peut-être adoptée, mais sans enthousiasme. Ce qui a résonné en moi aussi, c'était les punitions que la majorité des profs avaient en tête : je n'ai jamais senti chez les profs présentés une réelle volonté éducative. Les parents étaient plus positifs.

En revanche, je n'ai jamais connu une telle attitude de délégués-élèves lors d'un conseil de classe. Il faut dire que j'ai toujours insisté sur la formation et que la parole leur était donnée au même titre que les autres représentants, sans attendre la fin quand tout le monde est toujours pressé.

Autre situation vécue : le départ précipité des parents et de l'élève exclu après un conseil de discipline, sans même écouter les possibilités de recours et de suite.

Oui, décidément, j'avais bien besoin d'entamer ma huitième année de retraite pour pouvoir apprécier cet excellent film, à froid.

Et ce n'est pas fini...

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Et si on essayait de parler français ?

22 Août 2016, 09:42am

Publié par Bernardoc

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La Cité du Vin.

21 Août 2016, 16:09pm

Publié par Bernardoc

La Cité du Vin.

Ce bâtiment bizarre, à l'aspect très futuriste, a été inauguré début juin dans un des quartiers périphériques de Bordeaux, quartier en pleine transformation, celui des bassins à flots. J'avais des doutes lors de sa construction, me rappelant du gigantesque flop de la « Cité mondiale », mais on m'avait dit que le concept était différent.

Nous avons profité de la présence d'une de nos belle-sœur, très fortement impliquée dans des projets européens, le dernier étant sur le vin autour de la Méditerranée, pour faire notre première visite dans ce lieu.

Le prix est élevé (20 € ) et il n'y a pas de réduction pour les vieux ; la visite est donc interdite à toute une frange de la société, ceux qui sont loin des 1 800 € du SMIC revendiqués par certain socialiste. Mais comme le temps était en plus menaçant, nous pensions que nous serions bien à l'abri.

Il existe plusieurs lieux dans ces huit étages : la boutique (très chère) au rez de chaussée ; l'exposition permanente au 2ème étage ; une exposition temporaire (exceptionnellement gratuite pour cause d'ouverture) et un lieu pour les ateliers (payants bien entendu) au 1er ; la dégustation d'un vin au 8ème avec un panorama sur la Garonne, et, je crois un restaurant au 7ème, mais nous n'avons pas fait de halte à ce niveau.

Nous avons donc commencé par le deuxième niveau, beaucoup de monde mais sans qu'on se bouscule et des tas de manières différentes et interactives de faire découvrir l'univers du vin. La visite se fait avec un instrument électronique et un casque audio mais qui ne colle pas aux oreilles, ce que personnellement j'ai beaucoup apprécié. Dommage que moins de trois mois après l'ouverture un certain nombre d'écrans ne réagissent déjà plus. Mais de très intéressantes expériences visuelles, qui donnent l'occasion de s'asseoir pour regarder (et écouter!) des présentations selon différents thèmes, au hasard le transport au cours des âges et l'érotisme (transports amoureux) en lien avec le vin.

Nous avons passé trois bonnes heures dans cette « Cité du Vin », et nous sommes loin d'avoir pu tout expérimenter. Il faudra y revenir.

Et ce n'est pas fini...

La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.
La Cité du Vin.

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Langevin, pas fini.

20 Août 2016, 13:59pm

Publié par Bernardoc

Langevin, pas fini.

J'y suis passé devant ce matin et ai découvert ce magnifique panneau. Sûrement cela va plaire aux gens du quartier qui étaient venus me dire : « Vous comprenez, j'habite dans la rue, donc mon fils ne pourra venir dans votre collège. Comment puis-je faire légalement pour qu'il aille ailleurs ? » « Mais chère Madame, faites-lui faire allemand LV1, il ira à Capeyron. »

Donc les entrées sont bloquées afin que le terrain métropolitain ne soit pas considéré comme aire de grand passage, comme l'an dernier. Les tas de briques, enfin l’œuvre d'art, sont toujours présents, attendant sans doute que l'artiste vienne les récupérer brique à brique. Il m'a semblé que le gymnase était en train d'être isolé, ce qui permettrait de l'utiliser y compris en cas de gel.

Je ferai d'autres photos au fur et à mesure de l'avancement des travaux.

Et ce n'est pas fini...

Langevin, pas fini.Langevin, pas fini.Langevin, pas fini.
Langevin, pas fini.Langevin, pas fini.

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MERCI !

19 Août 2016, 09:38am

Publié par Bernardoc

A part les pigeons voyageurs, vous avez utilisé à peu près tous les moyens pour me souhaiter mon anniversaire : La Poste (il en reste), FB, G+, courriels, textos, appels téléphoniques, WhatsApp, et bien entendu présence physique. Je ne suis pas sûr de Twitter, mais je maîtrise assez mal ce dernier média.

Ce fut une excellente journée, et on remet ça aujourd'hui pour Guilhem.

Donc un très grand MERCI aux dizaines qui se sont manifestés.

Et ce n'est pas fini...

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