Bari.
Deuxième étape dans les Pouilles, après le déjeuner : Bari, la capitale de la région, qui compte plus de 300 000 habitants. La vieille ville médiévale est bâtie sur un promontoire calcaire dont l'occupation remonterait à la préhistoire. Au temps des croisades son port était le point de départ vers le proche orient, en rivalité avec Gênes ou Venise. C'est Joachim MURAT, le roi de Naples, qui entreprit de la faire sortir de son enceinte médiévale.
Après avoir longé l'imposant castello Svevo construit par les Normands dans la première moitié du XII° siècle puis restructuré au XVI°, nous entamons une promenade dans les petites rues de Bari vecchia nous a permis d'observer les mamas sur le pas de leur porte en train de fabriquer les fameuses orecchiette, ces pâtes en forme d'oreille que nous aurons l'occasion de goûter lors de plusieurs repas.
Cette déambulation nous conduisit jusqu'au duomo, la cattedrale di San Sabino, un des saints patrons de la ville avec San Nicola à qui est dédié une basilique fondée par les Normands à la fin du XI° siècle pour tenter de réconcilier les chrétiens d'Orient et d'Occident. D'ailleurs le rite orthodoxe y est parfois célébré.
Le guide de voyage indiquait que la Lungomare Nazario Sauro rappelait la Promenade des Anglais à Nice. Pour avoir fait mes études à Nice et longé quotidiennement la Prom' pour rejoindre ma cité U, je trouve qu'il fallait beaucoup d'imagination pour oser cette comparaison.
Et ce n'est pas fini...