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Le blog de Bernard SARLANDIE

Ahahah !

30 Septembre 2023, 11:36am

Publié par Bernardoc

Hier, message de contact sur le blog. Je me réjouissais car cela faisait un moment que je n'avais pas été utile. Je vais donc voir et découvre un message en anglais : c'était un couple de lesbiennes roumaines de 25 ans qui avaient besoin d'un homme.

 Devrais-je en être flatté ? Mais ça ne m'intéresse pas vraiment.

Grosse erreur algorithmique de spam, absolument impardonnable : j'espère que le programmateur incompétent sera sanctionné.

Bon voilà, ce message quotidien change un peu des précédents : c'est à mi-chemin entre le coup de gueule et le sourire amusé.

Et ce n'est pas fini...

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Score : 42 - 45

29 Septembre 2023, 18:52pm

Publié par Bernardoc

Non, ce n'est pas un match de rugby, mais un vote à l'Assemblée nationale. Je ne sais pas très bien comment fonctionne le parlement, mais je rappelle quand même que nous avons élu 577 députés. Donc, ce soir là, ils étaient 87, soit 15% pour voter une loi, et de plus une loi scélérate qui va obliger les privés d'emploi au RSA à travailler quinze heures par semaine pour des cacahuètes sous peine de perdre ce modeste revenu.

 Mais s'ils sont embauchés par une entreprise, celle-ci n'a qu'à créer des postes, ce serait bon pour la sécu et pour les retraites.

 Vous vous doutez bien que les 45 appartiennent à la droite ou à la droite extrême gouvernementale. Et les 42 à la gauche et apparemment quelques uns d'extrême droite. Mais rappelez-moi combien d'élus de gauche siègent à l'assemblée ? Il me semble que c'est bien plus de 45. Alors où étaient-ils ? Ne savaient-ils pas que cette loi allait être discutée ? J'appelle ça de la désertion. Et c'est avec cette attitude que la gauche espère remotiver vers les urnes la frange la plus défavorisée de la population ? A mon avis s'ils continuent sur cette voie ce n'est pas gagné.

Et ce n'est pas fini...

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Attention, culture !

28 Septembre 2023, 17:03pm

Publié par Bernardoc

C'est samedi 7 octobre à 20h30, salle des fêtes de Salleboeuf

Et ce n'est pas fini...

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Vous avez dit écologie ?

27 Septembre 2023, 14:28pm

Publié par Bernardoc

In Mediapart du 26 septembre 2023


Trois organisations syndicales de cheminots – CGT cheminots, Solidaires Sud Rail et CFDT-FGTE cheminots – appellent mardi 26 septembre à un mouvement de grève contre le « démantèlement de Fret SNCF » , selon un communiqué commun . Ce mouvement de grève entend dénoncer le « sabotage social » à l'œuvre dans le fret ferroviaire français, imposé par la Commission européenne et repris par le gouvernement français. Un plan qui semble bel et bien signer le début de la fin pour le fret ferroviaire dans l'Hexagone.

Fret SNCF, une filiale de la SNCF partie intégrante du pole fret et logistique ferroviaire du groupe, Rail Logistics, est sous le coup d'une enquête de la Commission européenne ouverte en janvier dernier et portant sur le soutien financier apporté par l'État français. L'enquête vise la période 2007-2019. La Commission européenne s'intéresse en particulier à l'annulation de 5,3 milliards de dette du groupe.

En réponse à l'ouverture de cette enquête, le gouvernement français a proposé un « scénario de discontinuité » : d'ici à la fin de l'année, il entend faire disparaître définitivement l'existence et le nom de la filiale de transport de marchandises du groupe public. Deux nouvelles sociétés de droit privé seront créées, l'une pour assurer le transport, l'autre la maintenance des équipements, et reprendront les salarié·es de la filiale.

Mais cinq cents personnes n'ont aucune affectation.

Outre ces craintes sur l'emploi, le plan imaginé va aussi peser sur l'avenir de cette nouvelle filiale. Il est prévu que la nouvelle société abandonne d'ici la fin de l'année une partie des trafics dédiés, les trains les plus rentables car affrétés par un seul client, à ses concurrents, avec interdiction de s'y représenter pendant dix ans. Cela représente 20 % de son chiffre d'affaires et 30 % de son activité. Fret SNCF devra aussi revendre la plateforme logistique de Saint-Priest (Rhône), près de Lyon, et une partie de son matériel roulant.

Fret SNCF est ainsi priée de renoncer aux transports d'ArcelorMittal, le plus gros client de fret ferroviaire en France, comme à la liaison Perpignan-Rungis, relancée début mai, pour laquelle des associations s'étaient mobilisées afin d'assurer le transport des primeurs par train. L'opérateur ferroviaire, selon les plans du gouvernement, va être également obligé de renoncer à toutes les dessertes internationales. Un choix qui semble indiquer que le gouvernement accepte par avance que l'opérateur historique n'ait plus le droit d'exercer des transferts internationaux sur le territoire français.

Pourtant, tout le monde s'accorde sur le constat : dans la lutte pour la réduction des émissions de CO², le transport est un secteur-clé. À lui seul, il contribue à plus de 30 % des émissions, un niveau qui n'a pas baissé en France depuis 1983. Le développement du transport ferroviaire est considéré comme un des vecteurs de choix dans cette lutte.

Mais, à l'inverse des autres pays, la France a délibérément délaissé ce mode de transport, favorisant outrageusement la route. Pourquoi détruire l'opérateur historique au lieu de le soutenir, quand son développement est présenté comme un des axes majeurs de la transition écologique ? La question vaut autant pour le gouvernement que pour les autorités européennes.

Lors de la réforme de la SNCF de 2018, menée par Élisabeth BORNE, alors ministre des transports, des assurances multiples avaient été données sur le fait que cette transformation ne poserait aucun problème, que tout avait été négocié avec la Commission européenne. Comment se fait-il que, moins de cinq ans après, la Commission remette en cause le plan du gouvernement ?

À la SNCF, certains cheminots soupçonnent le gouvernement de duplicité. Pour eux, l'enquête de la direction européenne est cousue de fil blanc. Elle s'inscrit dans le vaste plan de restructuration de la SNCF engagé en 2018, le gouvernement et la direction du groupe ferroviaire ayant dès ce moment accepté de faire une croix sur le fret ferroviaire. Ce que l'un et l'autre nient.

Casser Fret SNCF pour laisser la place au privé ne résoudra pas les problèmes structurels du fret ferroviaire en France. La destruction et l'abandon de nombreuses lignes depuis plus de vingt ans (15 000 kilomètres de voies ont disparu depuis 2005), la dégradation continuelle du réseau, qui oblige parfois les trains à rouler à 30 km/h, le manque de sillons, le coût prohibitif des péages restent des constantes qui empêchent le développement du transport ferroviaire des marchandises face à la concurrence de la route.

Mais la réalité résiste à la théorie : l'ouverture à la concurrence est un échec. Le fret ferroviaire parvient au mieux à réaliser un cinquième des transports de marchandises, et souvent il baisse face à la concurrence de la route et de l'avion, qui bénéficient de subventions exorbitantes mais jamais prises en compte dans les enquêtes européennes.

En 2021, la direction des infrastructures a réalisé, sous l'égide du ministère de la transition écologique, alors dirigé par Élisabeth BORNE, un rapport sur le fret ferroviaire en France, qui dresse un panorama accablant de l'ouverture à la concurrence engagée à partie de 2006. Celle-ci, écrit le rapport, « s'est traduite par une déstabilisation de l'opérateur historique Fret SNCF, assortie de comportements non coopératifs des acteurs » . Il souligne la responsabilité de l'Europe dans ce dossier, dont la vision est « essentiellement liée à des considérations concurrentielles et manque d'une stratégie cohérente du développement du ferroviaire »

Dans leur communiqué commun, les syndicats rappellent qu' « une commission d'enquête parlementaire est actuellement en place sur la libéralisation du fret ferroviaire » . Ses travaux ont démarré le 12 septembre, ses conclusions attendues d'ici quelques semaines. « Rien n'est joué » , écrivent les syndicats.

Et ce n'est pas fini...

 

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La CGT écrit au Président du CESE.

26 Septembre 2023, 11:59am

Publié par Bernardoc

Paris, le 21 septembre 2023

 

A l'attention de M. Thierry Beaudet, Président du CESE

 

Monsieur le Président,


Avant la période estivale, suite au meurtre de Nahel, notre pays a connu une grave crise de colère et de violences urbaines qui interrogent le rapport entre la police et la population, notre vivre ensemble, et l'intégration de toutes et tous dans notre société. Ces quatre jours ont été l'expression de fractures dans notre société qu'il nous semble important d'analyser, en identifiant les causes pour tenter d'élaborer un diagnostic et proposer des pistes de solutions.

L'éducation, l'emploi, le chômage, l'insertion professionnelle, le logement, la politique de la ville, les libertés, la sécurité, les discriminations et le racisme... cette liste non exhaustive, se décline en sous-ensembles souvent abordés dans des avis de CESE.

Le CESE, par sa composition, ses missions et ses objectifs, est l'institution qui peut apporter une réflexion libre.

Les organisations qui le composent représentent à plusieurs titres des acteurs concernés directement ou indirectement. Elles ont toutes des propositions qui parfois peuvent même s'opposer.

Cette crise qui a embrasé la France nécessite une approche basée sur la compréhension des arguments des uns et des autres pour construire des propositions permettant de dépasser les fractures. Une méthode de travail
comme sur celle des controverses peut le permettre. Elle peut aussi mettre en évidence des dissensus permettant d'identifier les points de blocage, voire d'opposition, pour les surmonter.

Un état des lieux serait la première partie du travail avec un descriptif le plus précis possible de ces quatre jours de crise. Des informations sur l'origine de la colère, sur la sociologie de celles et ceux qui ont été interpellés et traduits en justice ainsi que sur le traitement judiciaire qui leur a été réservé sont indispensables. Ceci doit permettre de dégager une analyse objective de ce qui a cristallisé la colère, de ce qui a permis de rétablir le calme, et surtout des sujets de fond restant à régler pour éviter une nouvelle flambée de violences. Un appui sur les travaux du défenseur des droits, en sa qualité d'autorité administrative indépendante, chargée du contrôle externe déontologique de la police et de la gendarmerie, et de la lutte contre les discriminations sera précieux. Ceci permettra également des comparaisons européennes sur les stratégies de maintien de l'ordre, les politiques de formation et de recrutement des forces de l'ordre. La CNCDH pourra également être utilement mise à contribution sur ce point.
Etablir ce diagnostic permettrait d'auditionner tous les acteurs : élus locaux, policiers, magistrats, représentants d'associations, citoyens, jeunes, entendre aussi celles et ceux qui ont travaillé ce sujet et élaboré des rapports et propositions ... Ce qui serait un outil d'intérêt général utile à la résorption des conflits.
A partir de ce constat établi en commun, le CESE pourrait élaborer une série de propositions notamment sur les rapports entre la police et la population, sur la politique de la ville et sur la situation sociale des quartiers populaires. Cette volonté portée par le CESE aurait l'objectif affiché de répondre à cette alarme d'urgence sociale et de ne pas se résoudre à des émeutes régulières à l'américaine avec comme seule réponse la répression.

Pour ce travail, le CESE pourrait créer une commission temporaire à l'image de l'élaboration des travaux sur le rapport annuel de l'état de la France. Cette commission demanderait à toutes les autres formations de travail de fournir des propositions dans leurs champs de compétences.

Le rapport « Fracture et transition », suite à la crise des gilets jaunes, a également construit une méthode de travail qui pourrait être retenue. Une phase de participation citoyenne gagnerait également à être intégrée.

Enfin, le CESE pourrait accueillir pour le lancement et la fin de ses travaux une grande initiative publique invitant à débattre et à mettre en avant les propositions thématiques des acteurs de la société civile organisée ainsi que des institutions démocratiques telles que l'Assemblée Nationale, le Sénat et /ou les associations représentants les élus telles que l'AMF, les partis politiques et les autres acteurs en 1ère ligne telles que le défenseur des
droits, les associations, les syndicats et le patronat, les entreprises en qualité d'acteurs économiques.

Monsieur le Président, notre démarche est motivée par le besoin que le CESE contribue à sa juste place à construire des propositions permettant à notre société de renouer avec une cohésion sociale indispensable à notre vivre ensemble.


Sophie Binet,                               Michéle Chay,
Secrétaire générale de la CGT   Présidente du Groupe CGT

Et ce n'est pas fini...

 

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Marches contre les violences policières

25 Septembre 2023, 11:07am

Publié par Bernardoc

"Il faut rompre avec le principe de toujours moins de policiers toujours plus armés" , plaide samedi 23 septembre auprès de France Inter Sophie BINET, secrétaire générale de la CGT, alors qu' une centaine de marches sont prévues samedi 23 septembre contre les violences policières à l'appel de la CGT, la FSU, Attac ou encore Solidaires. Elle explique sur franceinfo que "ces manifestations sont organisées pour dire que la police doit être au service de la République et ne doit pas agir contre la population"

La leader du syndicat CGT appelle par ailleurs à rétablir la confiance entre les forces de l'ordre et la population. Elle dénonce sur France Inter des "rapports délétères qui sont inquiétants". "Il faut entendre les demandes des forces de l'ordre qui disent qu'en termes de moyens humains, de formation, de recrutement et de directives de maintien d'ordre on les met dans des situations de grand danger" , lance Sophie BINET.

Elle appelle également à "entendre l'avis partagé par des personnes de plus en plus nombreuses qui disent que les politiques de maintien de l'ordre ne sont plus acceptables". Sur franceinfo, Sophie BINET considère qu' "on ne peut pas répondre à la révolte qu'il y a eu dans les quartiers populaires en juillet [après la mort de Nahel à Nanterre] par la politique de la répression" . Pour la secrétaire générale de la CGT, les émeutes ont en effet soulevé des "questions importantes sur la situation sociale dans les quartiers populaires, sur l'état des services publics, sur les rapports entre la police et la population"

Sophie BINET assure donc sur France Inter "sortir du dispositif type robocop, avec des gens qui débarquent du jour au lendemain dans des quartiers qu'ils ne connaissent pas, avec des descentes musclées un jour et ensuite on s'en va et on abandonne les populations". La secrétaire générale de la CGT regrette ainsi que dans certains quartiers et certaines villes des populations "se retrouvent livrées à elles-mêmes" "Lorsqu'elles ont besoin d'avoir une police pour les protéger et les défendre, elles ne trouvent personne", ajoute-t-elle.

Et ce n'est pas fini...

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Petit rappel

24 Septembre 2023, 18:22pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Séance photos.

23 Septembre 2023, 20:50pm

Publié par Bernardoc

Périodiquement, nous faisons faire des photos de la famille, notamment chaque fois qu'elle s'accroît. Aujourd'hui, ce n'était pas au Jardin public de Bordeaux, mais au port de Larros à Gujan-Mestras que nous avions donné rendez-vous à Élodie. Le temps était avec nous pour ce rendez-vous fixé il y a des mois. Nous y sommes passés tous les onze, selon différentes configurations et maintenant nous attendons le résultat.

Pour ma part, je me suis contenté de faire quelques photos du port.

Et ce n'est pas fini...

Séance photos.
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En prévision de la journée européenne du 13 octobre.

22 Septembre 2023, 16:50pm

Publié par Bernardoc

Le droit de grève dans la fonction publique de l’Etat.

 

Le droit de grève est une liberté fondamentale reconnue aux agents de la Fonction publique (sauf exception). De valeur constitutionnelle, ce droit est garanti par diverses chartes et convention au niveau de l’Europe et précisé dans le Code général de la Fonction publique.

L’UFSE-CGT met à disposition cette note qui rappelle les principales modalités d’exercice du droit de grève.

Qui peut faire grève ?

Cas général : Les agents publics d'État, fonctionnaires titulaires et stagiaires, agents contractuels, ont le droit de faire grève.

Cas où les personnels n’ont pas le droit de faire grève :

  • Les fonctionnaires actifs de la police nationale ;

  • Les fonctionnaires des services déconcentrés de l'administration pénitentiaire ;

  • Les personnels des transmissions du ministère de l'Intérieur ;

  • Les magistrats de l’ordre judiciaire.

     

    Dans quel cas un service minimum est-il maintenu ?

    Services soumis à un service minimum : Certains agents publics doivent assurer un service minimum, ce qui constitue une atteinte au droit de grève. Ce sont par exemple certains services de la navigation aérienne, Météo France, etc.

    « Service minimum d’accueil » avec obligation pour les Enseignants d'école maternelle ou élémentaire de déclarer son intention de faire grève au moins 48h avant. Un service gratuit d'accueil des enfants est mis en place par la commune si au moins 25 % des enseignants sont grévistes.
    • Réquisition : En cas de grève portant gravement atteinte à la continuité du service public ou aux besoins de la population, certains agents peuvent être réquisitionnés. La réquisition peut être décidée par les ministres, les préfets ou les directeurs des structures répondant à un besoin essentiel. L'autorité administrative doit préciser les motifs qui la conduisent à réquisitionner des personnels grévistes. La réquisition peut faire l'objet d'un recours devant le juge administratif.


    Quelles sont les formes de grève autorisées et interdites ?

    La grève est une cessation collective et concertée du travail qui permet d’appuyer des revendications professionnelles et de faire pression afin de faire respecter les droits et d’en obtenir de nouveaux. Elle doit avoir pour objet la défense des intérêts professionnels.

    Certaines formes de grève sont interdites :

    Grève tournante (cessation du travail par roulement concerté des différents secteurs ou catégories professionnelles d'une même administration ou d'un même service en vue de ralentir le travail et de désorganiser le service) ;

    Grève sur le tas avec occupation et blocage des locaux de travail ;

    La grève perlée et la grève du zèle qui consistent en des arrêts de travail courts et répétés et des ralentissements concertés dans l'exécution des tâches ne constituent pas légalement des grèves et sont interdites. Le fait d'y participer constitue une faute pouvant justifier une sanction disciplinaire.

     

    Quels sont les effets de la grève sur la rémunération ?

    Uniquement dans la FPE, l'absence de service fait donne lieu à une retenue égale à 1/30me de la rémunération par jour de grève, même si la durée de la grève est inférieure à la journée complète.

    L’assiette de la retenue :

    L'assiette de la retenue est constituée par l'ensemble de la rémunération : le traitement indiciaire, l'indemnité de résidence, la NBI, les primes et indemnités diverses versées aux agents en considération du service qu'ils ont accompli.

    Les primes et indemnités versées annuellement doivent être ramenées à un équivalent moyen mensuel, sur la base du montant versé au cours de l'année précédente, afin de calculer le montant du 1/30è.

    Sont exclus de l'assiette de calcul les sommes allouées à titre de remboursement de frais et d’avantages familiaux : le SFT, indemnité représentative de logement, les prestations familiales.

    Les retenues opérées sur la rémunération ne peuvent pas excéder une certaine quotité saisissable de la rémunération .

    S'agissant des agents à temps partiel, l'assiette de calcul de la retenue du 1/30ème correspond à la rémunération de l'agent gréviste proratisée selon les règles existantes.

    Le décompte des jours de grève :

    Le décompte des jours de grève donnant lieu à retenue sur rémunération repose sur le principe selon lequel les périodes de grèves sont considérées comme un tout.

    La jurisprudence administrative précise que si la grève dure plusieurs jours consécutifs, le décompte des retenues à opérer s’élève à autant 30ème qu’il y a de jours compris du 1er jour inclus au dernier jour inclus de grève. Ce décompte s'applique même si, durant certaines de ces journées, l'agent n'avait aucun service à accomplir (jours fériés, congés, week-ends, jour de RTT et temps partiel).

    Cela signifie qu’il faut être très vigilant et informé des conséquences sur la position des jours de grève.

  • Exemples de retenue :

    - l'agent a fait grève le vendredi et le lundi : 4/30ème retenus avec le samedi et le dimanche ;

    - l’agent a temps partiel le mercredi, a fait grève le mardi et le jeudi : 3/30ème retenus avec le mercredi.

    Il n’y a donc aucun risque de se voir prélevé des 30ème le week-end si la grève n’est que de 24h le vendredi ou le lundi.

    Par ailleurs, les jours de grève ne peuvent en aucun cas être considérés comme des jours de congé ou des jours relevant de l'aménagement et de la réduction du temps de travail. Il ne peut y avoir compensation des jours de grève par l'octroi de jours de congé.

    Et ce n'est pas fini...
     

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En Antarctique, la révolte des scientifiques français du grand froid

21 Septembre 2023, 11:48am

Publié par Bernardoc

In L'Humanité du 21 septembre 2023 (extraits)

Isolés dans les terres Australes et Antarctiques françaises, sous-payés et méprisés, les chercheurs de l’Institut polaire français, embauchés en service civique, se lancent dans un bras de fer avec leur direction. Ils demandent la reconnaissance de tout ce qu’ils accomplissent au quotidien et le respect du droit du travail.

Ils sont envoyés dans les terres Australes et Antarctiques françaises pour mener des missions cruciales pour le climat et la biodiversité. Et tout ça pour à peine 1 000 euros par mois. Telle est la situation de scientifiques surdiplômés, travaillant à l’autre bout du monde avec, pour seul statut, un service civique.

Isolés – le prochain bateau qui pourrait les rapatrier ne part pas de l’île de La Réunion avant début novembre –, ils ont néanmoins décidé d’entamer un bras de fer avec l’Institut polaire français Paul-Émile-Victor (Ipev) depuis que leur « employeur » leur a annoncé que, en raison d’un contrôle Urssaf, ils devaient payer leurs cotisations CSG et CRDS, avec effet rétroactif. Leur indemnité de 1 050 euros est passée d’un coup à 850 euros.

Il faut se rendre compte qu’on est plus isolés que sur la Station spatiale internationale où, en cas d’accident grave, une capsule permet d’arriver à l’hôpital en quarante-huit heures. Ici, dans le meilleur des cas, le bateau met 5-6 jours juste pour arriver en ligne droite. »

Du côté de l’Ipev, le service civique ne pose pas de problème. « Il y a 83 000 volontaires qui font des missions diverses et variées, c’est un engagement pour une cause. Et la nôtre est la science », assure Nathalie METZLER, directrice adjointe de l’institut. Et si ce dispositif est destiné aux 18-25 ans, l’Ipev affirme disposer d’une « dérogation ». « Ils sont volontaires, adultes, et sont partis en mission en toute connaissance de cause, parce que c’est leur rêve. Il y en a qui paieraient pour partir », insiste la directrice adjointe.

Les volontaires revendiquent non seulement de la reconnaissance salariale, mais aussi le respect du droit social. Là encore, l’Ipev brandit le statut. « Ils veulent qu’on comptabilise les trajets comme temps de travail. Mais on est dans un cadre d’engagement volontaire, on n’est pas dans le Code du travail, estime Nathalie METZLER. De la même manière, jamais les précédents volontaires ne considéraient les tâches collectives et de survie comme du temps de travail. »

Leurs collègues de terre Adélie doivent ajouter à ces charges des quarts de veille pour s’assurer du bon fonctionnement permanent de l’électricité et du chauffage. Il en va de la survie de tous, la température est régulièrement tombée sous les – 30° ces derniers mois.

Un profond sentiment d’injustice s’est ainsi installé chez ces volontaires, nourri du fait que les salariés sur place n’ont pas toutes ces obligations, protégés, eux, par le droit du travail. « Certaines bases accueillent des scientifiques européens. Sur la franco-italienne de Concordia, en Antarctique, mes homologues français en volontariat international en administration touchent 1 900 euros ! Des scientifiques allemands peuvent gagner en 2000 et 3 000 euros par mois »

Au fil des jours et des appels en visioconférence avec la direction de l’institut, la situation s’est tendue. L’ensemble des volontaires s’est ainsi tourné vers l’avocat spécialisé en droit social Kevin Mention pour rédiger une mise en demeure, adressée à l’Ipev, début septembre. Tous l’ont signée, rejoints par six anciens services civiques.

En réponse à leur refus unanime de parapher l’avenant à leur contrat entérinant leur baisse de rémunération, un mail les a informés qu’ils n’étaient plus couverts par l’assurance de l’Ipev et les a menacés de devoir payer gîte et couvert, en attendant une solution de rapatriement.

La direction dit rechercher des bateaux de pêche à détourner, même si certaines bases sont encore inaccessibles sans brise-glace. « C’est complètement irresponsable. On n’est plus simplement dans le cadre d’un manquement à l’obligation santé et sécurité d’un employeur, dénonce maître Mention. On se rapproche plutôt du harcèlement moral : Il s’agit clairement d’une situation de travail dégradé, avec des conséquences psychologiques très réelles pour les volontaires. »

Le conflit s’est enraciné en plein cœur de l’hiver austral, marqué par des tempêtes à répétition, dans l’isolement le plus total. À la suite de ces pressions, certains volontaires ont accepté, lundi, de signer l’avenant à leur contrat, en précisant bien par écrit qu’il le faisait sous la contrainte.

Clémence Guetté, députée France insoumise et coprésidente du groupe d’études sur les pôles à l’Assemblée nationale, nous fait savoir qu’elle vient de déposer une proposition de loi transpartisane justement sur la question du financement de la recherche polaire, pour réclamer plus de fonds, avec l’idée d’obtenir à terme une loi de programmation. Elle appelle le gouvernement à mettre rapidement ce texte à l’ordre du jour.

Et ce n'est pas fini...

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