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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

20 ans de la loi handicap

11 Février 2025, 10:44am

Publié par Bernardoc

Ce mardi 11 février marque le vingtième anniversaire de la grande loi française sur le handicap. Un texte qui fait date pour avoir affiché des ambitions fortes en matière d’accessibilité, de compensation humaine et financière, ou d’accès à l’école. Et qui nourrit des déceptions à la hauteur des espoirs suscités à l’époque. Pour l’occasion, nombre d’organismes dressent leur bilan de loi, à l’image du Conseil économique, social et environnemental.
«Sur l’accessibilité, on est complètement en dehors des clous»

Moins de la moitié des établissements recevant du public sont à ce jour accessibles, malgré une obligation inscrite dans la loi depuis 2005. Le gouvernement n’est toujours pas décidé à passer aux sanctions.

A l’État de faire appliquer la loi, mais à chacun de nous d’assumer l’altérité comme une richesse

École inclusive : «Plutôt que de mettre des rustines, tout le système doit changer»

Et ce n’est pas fini...


 

 

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La mairie RN de Beaucaire condamnée pour atteinte à la laïcité

10 Février 2025, 09:37am

Publié par Bernardoc

in l'Humatinale du 10 février 2025

Cette fois, l’atteinte à la laïcité va coûter cher. Le tribunal administratif de Nîmes a ordonné le paiement de l’amende de 122 000 euros à laquelle la municipalité de Beaucaire (Gard), aux mains du Rassemblement national, a été condamnée pour avoir refusé de manière « délibérée » de retirer la crèche de Noël installée devant la mairie.

Le 20 décembre 2024, le tribunal avait ordonné son démontage dans les 48 heures sous peine d’astreinte de 1 000 euros par jour. Devant le refus du maire d’extrême droite de respecter la loi et de se plier à cette décision, une première condamnation à 19 000 euros d’amende a été prononcée le 13 janvier et le montant de l’astreinte a été porté à 5 000 euros par jour. La crèche a été finalement démontée le 2 février.

« Cette décision va dans le bon sens », a expliqué à l’AFP Francis Labbe, de la Ligue des droits de l’homme de Beaucaire, car la municipalité, qui bafoue le principe de laïcité depuis 2014, n’avait été jusqu’à présent que peu sanctionnée.

Et ce n’est pas fini...

 

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Budget : la CGT dénonce un nouveau passage en force au détriment des salariés

9 Février 2025, 11:30am

Publié par Bernardoc

Les projets de loi de finances 2025 et de financement de la sécurité sociale du gouvernement Bayrou ont été adoptés ce jour via l’utilisation de l’article 49 alinéa 3. Ce sont les 25eme et 26eme 49.3 depuis le début du septennat d’Emmanuel Macron. La CGT dénonce, une fois encore, l’utilisation d’un passage en force pour contourner la démocratie.

Malgré les désaveux et les défaites électorales du camp Macron, sanctionné par les urnes, le nouveau Premier ministre tente de poursuivre la même politique de l'offre que ces prédécesseurs. Dans la continuité des gouvernements précédents, les efforts se font sur le dos des salariés, et ce sont elles et eux qui vont de nouveau payer l’addition. Pour la première fois depuis 25 ans un gouvernement réduit les dépenses de l’Etat de 2% en prévoyant une baisse de 32 Mds des dépenses publiques, attaquant notamment les budgets alloués :

Au travail et à l’emploi avec une baisse massive de -3,104 Mds. C’est la coupe la plus importante;

A l’écologie avec une baisse de -2,579 Mds ;

A l’aide publique au développement avec une baisse de -1,674 milliard € ;
• A la recherche et à l’enseignement supérieur avec une baisse de -1,566 milliard €.

Ainsi, tandis que des coupes sont opérées sur des secteurs sociaux et publics, des mesures de maintien ou d'assouplissement sont appliquées lorsqu'il s'agit du patronat, illustrant un traitement inégal des différents acteurs économiques et sociaux. :

La fonction publique où le gouvernement répond à la crise par la baisse du taux d’indemnisation des jours d’arrêt maladie, par le gel du point d'indice et par de vastes coupes dans les dotations aux collectivités ;

L’aide Médicale d’Etat, le Premier ministre fait le choix de tendre la main au Rassemblement national en adoptant une réduction des crédits dédiés à l’AME.
• Le maintien de la contribution exceptionnelle sur les grandes entreprises a vu son application réduite d’un an sous la pression du patronat.

Ces coupes ont déjà des conséquences directes et se traduisent par des plans d’austérité comme les baisses des budgets dédiés à la culture, au sport et au secteur associatif dans plusieurs départements et régions. A l’inverse, la remise en cause des cadeaux exorbitants aux entreprises n’est toujours pas à l’ordre du jour : pas question de toucher aux 100 Mds de dividendes versés en 2024.

Cependant, la mobilisation des salariés et la censure ont forcé le gouvernement à revoir leur copie à la marge. La CGT se félicite notamment de l’abandon des 4000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale, des 500 postes à France Travail, et des 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie ; tous à mettre au crédit de la très forte mobilisation du 5 décembre dernier à l'appel de l'intersyndicale de la fonction publique.

Un autre budget et une vraie sécurité sociale sont possibles.

Pour la CGT, il faut un investissement massif dans nos services publics et nos infrastructures pour préparer l’avenir. Le budget est un outil qui doit être mis au service d’un plan stratégique de réindustrialisation du pays.

Pour le financer, la CGT défend une réforme fiscale qui permettrait plus de justice fiscale avec notamment le rétablissement des impôts pour les entreprises (impôt sur les sociétés et CVAE), ou la conditionnalité des 175 milliards d’aides publiques annuelles aux entreprises.

Concernant la sécurité sociale, pour cesser le déshabillage, il est urgent de repartir des fondamentaux : la CGT revendique une sécurité sociale qui réponde intégralement aux besoins et dont les recettes soient assurées par des cotisations. Plutôt que d’empêcher de se soigner ou pénaliser les retraités et pour éviter un déficit artificiellement construit, il est possible de revoir les 80 milliards d’exonérations de cotisations, augmentés de 20 milliards depuis l’arrivée d’Emmanuel MACRON.

La CGT rappelle son opposition à la réforme des retraites et à toute mesure remettant en cause les droits des salarié.es, leur protection sociale et leur niveau de vie. A l’image du semestre dernier, la CGT appelle à multiplier les luttes pour inverser le rapport de force et pousser le gouvernement à renoncer à ses projets néfastes.

Et ce n’est pas fini...
 

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Les sanctions contre Cuba tuent des enfants

8 Février 2025, 16:19pm

Publié par Bernardoc

In Cuba Coopération France du 4 février 2025

Chaque année, près de 400 enfants cubains doivent lutter contre le cancer. Seule la moitié d’entre eux est capable de vaincre la maladie. Alors que Cuba forme énormément de médecins et dʼinfirmières – qui vont aider des malades aux quatre coins du monde, y compris en Europe, depuis plus de 60 ans – lʼÉtat ne peut faire face aux conséquences des sanctions économiques décidées par les États-Unis dans ses propres hôpitaux.

« Le cancer est devenu la principale cause de décès chez les enfants cubains âgés de 1 à 4 ans et la deuxième chez ceux âgés de 5 à 19 ans. En raison des sanctions économiques de Washington, les médicaments vitaux des grandes entreprises pharmaceutiques sont souvent inaccessibles. Pour de nombreux parents, ces restrictions rendent une bataille déjà très compliquée encore plus difficile à supporter », note le média américain Break Through News.

Cuba nʼest pas un « sponsor du terrorisme » comme le maintient le président américain. Cuba « sponsorise » lʼaide internationale lors de catastrophes (envoi dʼéquipes médicales après les tremblements de terre en Haïti ou au Népal, lors de la crise du covid en Italie, etc.), « sponsorise » lʼéducation (éducation gratuite et de qualité de la maternelle à lʼuniversité, taux dʼalphabétisation parmi les plus hauts du monde, etc.), « sponsorise » la culture, « sponsorise » la protection de lʼenvironnement…

Cuba nʼest pas un « sponsor du terrorisme » comme le maintient le président américain. Cuba « sponsorise » lʼéducation (éducation gratuite et de qualité de la maternelle à lʼuniversité, taux dʼalphabétisation parmi les plus hauts du monde, etc.), entre autres.

Les priorités de lʼîle socialiste dans tous ces domaines, et le soutien grandissant des pays du Sud à ces politiques, dérangent forcément les dirigeants du voisin américain dont le projet de société est à lʼopposé. Il faut donc mener une guerre économique, diplomatique, politique contre Cuba. Quitte à laisser mourir des enfants au nom de la « démocratie ».

Un blocus décidé par les États-Unis En vigueur depuis 1962 combattu par le monde (presque) entier empêche le développement du pays. « Pour la seule période de mars 2023 à février 2024, le ministère des Affaires étrangères cubain estime que le blocus a causé à Cuba des pertes matérielles évaluées à 5 056 800 000 dollars, soit une augmentation de 189 millions de dollars par rapport à l’année précédente, avec des conséquences dévastatrices pour la population », explique lʼHumanité.

Chaque année, à lʼONU, tous les pays votent une résolution pour lever complètement ce blocus. Tous ? Non, pas exactement : les États-Unis et Israël sʼy opposaient encore en octobre de lʼannée dernière, contre la volonté de… 187 pays. La levée de ce blocus illégitime sauvera des vies. Comme le dit la mère citée au début, « ce n’est juste pour personne de maintenir un blocus qui empêche lʼacquisition des médicaments, de nourriture... Depuis l’administration précédente de Donald Trump, le blocus s’est intensifié et de nombreuses choses n’ont pas pu entrer dans le pays, même le financement pour acheter des médicaments pour les enfants n’a pas pu être fait... »

Sa conclusion ? « La levée du blocus permettrait à nos enfants de lutter contre la maladie. L’amour et les soins sont là, il ne manque que les ressources. »

Et ce n’est pas fini...

 

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Le monde en 2025

31 Janvier 2025, 11:16am

Publié par Bernardoc

  "A Gaza, l'espoir renaît pour les enfants" déclare l'Unicef.

  Ils vont pouvoir retourner à l'école...

...peut-être, s'ils la retrouvent...

Et ce n'est pas fini...

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Encore une belle réussite macronienne.

27 Janvier 2025, 09:10am

Publié par Bernardoc

Le nombre de chômeurs de catégorie A est en forte hausse de 3,9% au 4e trimestre en France, selon les chiffres de la Dares

Il s'agit de la plus forte remontée du chômage en France en une décennie, selon les chiffres du ministère du Travail.

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre 2024 par rapport au troisième trimestre. Il s'agit de la plus forte remontée du chômage en France en une décennie en dehors de la crise du Covid, selon les chiffres publiés lundi 27 janvier par le ministère du Travail.

Chez les jeunes de moins de 25 ans, la hausse atteint 8,5% sur le trimestre en France métropolitaine, précise le département des études du ministère (Dares), sur fond de baisse des embauches et de multiplication des faillites d'entreprises. Le nombre de chômeurs de catégorie A (sans aucune activité) atteint ainsi 3,138 millions au 4e trimestre, soit 117 000 chômeurs de plus sur un trimestre.

Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi progresse de 3,5%, les variations des trimestres précédents ayant été bien moins importantes. En incluant ceux exerçant une activité réduite (catégories A,B et C), le nombre des demandeurs d'emploi augmente de 1,7% à 5,495 millions sur le trimestre, et de 1,8% sur un an, toujours pour la France entière en dehors de Mayotte.

Ces chiffres sont "cohérents avec ceux des faillites et des plans sociaux", a réagi à l'AFP l'économiste Nathalie CHUSSEAU. La semaine dernière, l'Urssaf avait rapporté que les déclarations d'embauche étaient reparties à la baisse au quatrième trimestre, perdant 2,4% par rapport au trimestre précédent.

Et ce n’est pas fini...

 

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ATTENTION DANGER : GOUVERNEMENT ET PATRONAT UNIS CONTRE NOS RETRAITES !!!

22 Janvier 2025, 09:32am

Publié par Bernardoc

IL FAUT REPRENDRE LA RUE ET LES APPELS À LA GRÈVE ET MANIFESTATION !

Dans l’objectif de s’échapper d’une nouvelle censure et sauvegarder la contre-réforme Borne Macron, François BAYROU abandonne aux mains du patronat avec la mise en place d’un «conclave» ce dossier qui a vu 90% du salariat s’y opposer fermement.

Cette pseudo concertation doit se faire dans un cadre budgétaire verrouillé et sans abrogation de la dernière réforme en préalable. Autant dire qu’il n’y aura strictement aucune marge de discussion, et encore moins de négociation.
Les volontés du patronat sont très claires comme a pu les détailler le numéro un du Medef Patrick MARTIN au CRAPS (cercle de Recherche et d’analyse sur la Protection Sociale) :

« dans le cadre de la concertation sur les retraites…, le Medef souhaite, quand elle aura lieu, que soit mise sur la table la question d’une dose de capitalisation afin de trouver des solutions pérennes à la baisse à la baisse prévisible du taux de remplacement des pensions avec des solutions d’épargne… ». Pour le Medef c’est très clair il faut changer de système et sortir du système de retraite de la Sécurité sociale pour jeter les salariés vers les fonds de pensions.

Il continue :

« compte tenu du mur démographique qui est devant nous, nous devons réfléchir à une approche stratégique de long terme et non des mesures au coup par coup » . Ils veulent clairement aller plus loin que la dernière réforme et nous imposer le système à points rejeté en 2019 dont l’objectif est simple : un changement de système de retraite radical qui repousse l’âge de départ à la retraite et de baisse le niveau des pensions de façon automatique.

F. Bayrou avec la complicité du patronat dont il a toujours été un allié fidèle a élaboré une stratégie commune pour ne pas abroger la dernière réforme.
Leur objectif est bien d’aller plus loin dans la remise en cause de notre système de retraite par répartition qui garantit aujourd’hui des droits et un revenu de remplacement aux retraités. Il faut stopper les appétits des capitalistes et grands groupes assurantiels !

NE TOMBONS PAS DANS CE PIÈGE !!!

RÉAFFIRMONS FERMEMENT NOTRE POSITIONNEMENT ET NOS REVENDICATIONS :

C’EST L’ABROGATION DE LA DERNIÈRE RÉFORME DES RETRAITES OU RIEN

C’EST NON À UN SYSTÈME DE RETRAITE À POINTS
NOS REVENDICATIONS SONT CLAIRES :

UN DÉPART À LA RETRAITE À 60 ANS

L’ABROGATION DE LA RÉFORME TOURAINE SUR LES 43 ANS DE CARRIÈRE POUR UNE PENSION À TAUX PLEIN ET UN RETOUR À 37,5 ANNUITÉS
C’EST UNE PENSION CALCULÉE SUR LES 10 MEILLEURES ANNÉES POUR LE SECTEUR PRIVÉ ET CALCULÉE SUR LES 6 DERNIERS MOIS DE SALAIRE POUR LE SECTEUR PUBLIC.

C’EST DE VÉRITABLES DÉPARTS ANTICIPÉS POUR UNE RECONNAISSANCE DE TOUS LES MÉTIERS PÉNIBLES.

IL NOUS FAUT REPARTIR EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION SANS ATTENDRE !

Et ce n’est pas fini...


 

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Une belle réussite du macronisme

21 Janvier 2025, 09:24am

Publié par Bernardoc

D’après franceinfo

Après avoir plongé pendant la période du Covid-19, le nombre d'entreprises en défaut de paiement atteint désormais un niveau record. La société Altares, experte dans le décompte et l'analyse des défaillances d'entreprises, a dénombré 67 830 procédures collectives pour l'année 2024. "C'est historique", affirme Thierry MILLON, directeur d'étude chez Altares. Ce chiffre confirme les tendances observées depuis l'été dernier avec des cumuls de défaillance sur douze mois qui dépassent les niveaux observés après la crise financière de 2009 et la crise des dettes souveraines de 2010-2012.

Cette vague de défaillances s'inscrit dans un mouvement de rattrapage du gel des procédures, décidé en raison de la pandémie de Covid-19. "Des moratoires avaient été mis en place pour permettre aux entreprises en difficulté d'étaler leurs dettes sur plusieurs années", mais cette trêve est terminée. Les assignations devant les tribunaux ont repris fin 2023 et encore plus sur la première partie de l'année 2024.

A cette reprise des recouvrements s'ajoute également un retournement de la conjoncture économique, défavorable aux entreprises les plus fragiles financièrement. Selon Thierry MILLON, cette situation morose se mesure avec l'allongement des retards de paiement. "Ils ont atteint en 2024 des niveaux records, que nous n'avions plus vu depuis la crise sanitaire", affirme-t-il.

Reste à savoir où va s'arrêter la vague des dépôts de bilan. "Je pense que nous ne sommes pas loin du plafond. Mais il est probable que nous ne soyons pas sur un pic mais plutôt sur un plateau. Ce qui veut dire que nous devrions rester sur un niveau élevé de défaillances en 2025".

Le nombre d'emplois menacés dans le cadre des procédures collectives ouvertes en 2024 est estimé à 255 737. Ces emplois sont principalement concentrés dans les secteurs de la construction (19%), des services aux entreprises (19%), du commerce (15%) et de l'industrie (13%).

Ce chiffre prend en compte l'ensemble des emplois qui ont été menacés au cours de l'année, ou qui le sont encore, y compris ceux qui n'ont finalement pas été détruits. C'est le cas du fabricant de verres Duralex, placé en redressement judiciaire en avril 2024, et dont les plus de 200 emplois ont été sauvés après que le tribunal de commerce a validé le projet de Société coopérative (Scop) porté par une partie des salariés.

Mais la majorité des entreprises en dépôt de bilan finissent en faillite. Plus de 46 000 procédures ouvertes en 2024 (soit les deux tiers) sont des liquidations judiciaires qui aboutissent à la disparition totale des entreprises concernées. "Nous sommes sur des niveaux élevés de pertes potentielles d'emplois", estime ainsi Thierry MILLON, qui rappelle également que l'essentiel des procédures restantes pour l'année 2024 sont des redressements judiciaires, dont les trois quarts seront reconvertis en liquidation.

La comparaison du nombre d'emplois menacés en 2024 avec les années précédentes montre que la vague des défaillances d'entreprises frappe durement la quasi-totalité des secteurs d'activité. 

L'année a été particulièrement noire dans le secteur des services aux entreprises : +35% de défaillances par rapport à 2023 et +125% par rapport à 2019. "Deux services sont à la peine : il s'agit de la sécurité privée et des entreprises de nettoyage des bâtiments. Avec le télétravail, on demande à ces acteurs de faire moins le ménage qu'avant." Dans le secteur des activités d'assurance et financières, le boom des emplois menacés s'explique entre autres par les faillites de nombreux cabinets de courtage en prêt immobilier.

La situation s'est également fortement dégradée dans le transport routier de marchandises. "Il n'y a pas grand-chose à mettre dans les camions et les entreprises margent faiblement dans ce secteur". Le secteur de l'industrie a quant à lui enregistré plusieurs défaillances du côté des équipementiers automobiles ainsi que dans le textile, à l'image du Coq sportif, qui a été placé en redressement judiciaire en novembre dernier.

Seul le commerce semble bénéficier d'un retour au vert. Mais cette baisse cache deux situations différentes avec, d'un côté, les commerces de détail qui ont été plutôt épargnés en 2024 après une année 2023 catastrophique, tandis que les défaillances ont fortement augmenté dans le commerce de gros, entre entreprises.

L'année 2024 a également été marquée par une forte augmentation des dépôts de bilan au sein des gros employeurs (+27% de défaillances sur un an et +56% par rapport à 2019 pour les entreprises de 50 salariés et plus). "Même les grandes PME n'y arrivent plus. Il faut remonter à la crise financière de 2009 pour trouver des niveaux plus élevés de défaillances parmi les grandes PME de 50 salariés et plus".

"Une partie de ces structures tombent notamment parce qu'elles peinent à rembourser leurs prêts garantis par l'Etat". Mais l'analyste estime que les dettes accumulées après la pandémie de Covid-19 n'expliquent pas tout. "Un grand nombre de ces entreprises ont aussi des fondamentaux qui ne sont pas bons. Elles manquent de fonds propres ou souffrent d'une mauvaise rentabilité financière."

Sans surprise, l'Ile-de-France, qui regroupe près de 20% des entreprises immatriculées en France, a été la région la plus touchée par les dépôts de bilan en 2024. Les entreprises en procédure collective immatriculées à Paris cumulent plus de 26 000 emplois menacés (+102% par rapport à 2019). Mais d'autres territoires ont aussi été très touchés. Sur la carte ci-dessous, c'est la localisation des sièges sociaux des entreprises concernées qui a été prise en compte.

Avec plus de 23 000 emplois menacés, les Bouches-du-Rhône sont le deuxième département le plus touché. Un chiffre en grande partie tiré vers le haut par l'un des plus gros plans sociaux de l'année : celui de Milee, une entreprise spécialisée dans la distribution de publicité dans les boîtes aux lettres. Placée en redressement judiciaire au mois de mai, la société basée à Aix-en-Provence a été liquidée en septembre. Plus de 10 000 salariés ont été licenciés(Nouvelle fenêtre), partout en France.

Le Nord abrite également de gros employeurs qui ont terminé l'année dans le rouge. Près de 10 000 emplois ont été menacés dans le cadre de procédures collectives ouvertes au tribunal de commerce de Lille. Plusieurs grands noms dans le secteur de l'habillement ont été concernés, comme la marque de prêt-à-porter Pimkie, placée en procédure de sauvegarde en mai 2024. L'entreprise, qui comptait encore 1 303 salariés et 154 magasins l'été dernier, s'est finalement vu accorder un sursis de deux ans. Deux autres structures nordistes n'ont pas eu cette chance : l'enseigne Des marques & vous (463 salariés) et la maison mère de Chaussexpo (750 salariés) ont terminé en liquidation judiciaire.

Et ce n’est pas fini...


 

 


 


 


 

 

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Rapport Oxfam

20 Janvier 2025, 16:59pm

Publié par Bernardoc

La fortune des milliardaires a augmenté de 2 000 milliards de dollars en 2024

Selon Oxfam, un milliardaire a amassé, l’an dernier, 2 millions de dollars de plus en moyenne par jour. S’il fait partie des 10 plus riches du monde, c’est 100 millions supplémentaires au quotidien. L’ONG alerte sur les dangers démocratiques de cette accumulation extrême de richesses.

Ce lundi 20 janvier, les milliardaires ont l’embarras du choix sur le lieu où passer leur journée. Les trois hommes les plus riches du monde ont opté pour rester aux Etats-Unis. Elon MUSK, le PDG de Tesla (430 milliards de dollars de fortune – soit environ 418 milliards d’euros –, selon le magazine Forbes), Jeff BEZOS, le fondateur d’Amazon (235 milliards de fortune) et Mark ZUCKERBERG, le fondateur de Facebook (213 milliards) seront aux premières loges de l’investiture de Donald Trump à Washington DC. Ils ne seront pas les seuls milliardaires aux alentours. Une bonne dizaine d’autres sont recensés parmi les invités dont, selon le Canard enchaîné, le Français Bernard ARNAULT.

Ceux qui n’auront pas été invités se retrouveront, comme chaque année, à Davos.

Et ce n’est pas fini...

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Une info pédagogique de Greenpeace

17 Janvier 2025, 10:04am

Publié par Bernardoc

En ce début d’année on aurait dû vous annoncer l’entrée en vigueur du règlement européen de lutte contre la déforestation promis depuis deux ans.

Ce règlement est une importante victoire de Greenpeace et ses alliés et fait partie d’un des plus grands efforts mondiaux pour lutter contre la déforestation et la dégradation des écosystèmes. Il a été approuvé par les États européens en 2023 et devait être mis en œuvre deux ans plus tard. Oui mais voilà, les décideurs européens en ont décidé autrement et ont reporté la mise en application de cette législation à… 2026. Un gâchis.

Quel est l’impact d’une telle décision et pourquoi y-a-t-il urgence à agir? On vous explique tout dans ce mail de décryptage.

Report de 2025 à 2026 : un an de perdu pour les forêts et le climat
Alors que des incendies d’une extrême intensité aux États-Unis font la une de l’actualité, saviez-vous que les forêts sud-américaines continuent à être incendiées volontairement par les lobbys agro-industriels de façon alarmante ?

Leur objectif ? Faire place nette afin d’installer des élevages de bovins et des cultures de soja destinées à l’exportation pour l’alimentation animale, notamment en Europe.

Chaque hectare déforesté en Amazonie est un hectare de trop
L’Amazonie héberge à elle seule 10% de la biodiversité terrestre. On estime qu’elle a déjà perdu 17% de sa surface.  Plus d’un tiers de cette région est aujourd’hui considérée comme “fortement dégradée”.

La destruction de ces forêts essentielles entraîne les écosystèmes dans des cercles vicieux et néfastes pour la biodiversité et le climat : assèchement des sols, sécheresses plus longues, inondations… Cela participe inévitablement à l’emballement du dérèglement climatique.

L'Europe est en partie responsable de cette déforestation (même à des milliers de kilomètres)

Que devient la viande provenant de ces élevages bovins élevés au Brésil ? Surprise ! Elle est exportée notamment en Chine, aux États-Unis mais aussi en Europe

Malheureusement, la déforestation ne se limite pas à l’Amazonie. Des écosystèmes uniques au monde, comme l’immense savane du Cerrado au Brésil, sont détruits pour y cultiver du soja. Ce soja est lui aussi importé en grande quantité par l’Union européenne pour nourrir ses animaux d’élevage. On estime qu’au Cerrado, plus de 1,11 million d’hectares ont été détruits en 2023, soit 68 % de plus qu’en 2022.

Vous l’avez compris : même à des milliers de kilomètres, l’Europe a un impact direct sur la déforestation. C’est pourquoi la mise en application de cette législation ambitieuse est urgente.

Pour sauver les forêts, le climat et protéger les populations locales : plus aucun report possible

Interdire l'importation de produits ayant généré de la déforestation (comme l’huile de palme, le cacao, le café, le soja, le caoutchouc, et bien d’autres) est une avancée décisive pour la préservation des forêts tropicales et des droits des populations locales qui en dépendent.

C’est pourquoi nous allons suivre de près les processus législatifs pour nous assurer de l’application pleine et entière du règlement par l’ensemble des États membres dès le 1er janvier 2026, notamment de la France qui doit mettre des moyens exemplaires.

Et ce n’est pas fini... 
 

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