4ème conférence régionale de la mobilité européenne et internationale.
J’ai reçu deux invitations à cette conférence : syndicale et municipale, et j’ai opté pour la représentation municipale, tout en sachant bien que ce que je pourrai y apprendre aura plus de chances d’être utilisé dans le cadre de la CGT ou de l’Aroeven.
Ouverte par Anne-Marie COCULA, qui nous a présenté, trop rapidement, le bilan 2012 de la mobilité en Aquitaine, cette conférence fut animée le matin par trois interventions : une pleine de fougue du directeur de 2e2f, Antoine GODBERT, suivie d’une autre, beaucoup moins entraînante, mais néanmoins très précise d’Elisabeth CUNHA, coordinatrice du SVE (Service Volontaire Européen) au sein de l’Agence Française PEJA ; Sandrine DOUCET, députée de la 1ère circonscription de Gironde fut beaucoup plus politique. Claudia COURTOIS, journaliste au Monde, assurait l’animation.
Le débat fut lancé sur le nom du programme, intitulé Yes Europe !, malgré la réticence des anglais et des pays non anglophones, largement majoritaires sur notre continent. Dans ce cas, « Yes » est l’acronyme de Youth, Education and Sport. Les conférenciers, mais pas qu’eux, étaient d’accord pour préférer le terme Erasmus pour tous, ce qui est effectivement le cas puisque le plus vieux bénéficiaire avait atteint l’âge respectable, sinon canonique, de 104 ans. De plus, la coopération décentralisée d’Aquitaine ne compte aucun pays anglophone.
L’évolution des programmes européens se fait en direction de partenaires, associatifs ou institutionnels ; les mobilités individuelles, si elles continuent d’exister pour les étudiants, sont beaucoup moins prioritaires dans un budget européen de mobilité qui va augmenter de 30 à 50%. C’est donc le temps des projets, à développer peut-être en prenant en compte un public défavorisé, en tout cas celui qui est le plus éloigné de la mobilité. Un beau défi en cette année 2013 qui est l’année européenne de la citoyenneté (c’est en pensant à cela que j’avais suggéré la visite du parlement européen comme voyage de fin de mandat pour le CME).
Le Président Rousset est venu clôturer la séance du matin, mais la « vedette » était le délégué du Québec en France qui nous a, entre autre, indiqué que parmi les 10 000 étudiants français au Québec, 2 500 étaient en fait des lycéens, intégré dans les CEGEP (lycées polyvalents).
Après le copieux buffet, comme à l’accoutumé, c’était le temps des ateliers. Je m’étais inscrit au n°5 : Humaquitaine : de l’utilité sociale à la valorisation de soi. Nous avons eu droit à la présentation de ce qui se faisait à Martignas : l’occasion de voir (il y avait un mini film) la réalisation d’une action dont j’avais déjà longuement entendu parler : très très chouette.
Quelques photos de cette journée sous le lien :
Et ce n’est pas fini…