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Le blog de Bernard SARLANDIE

regards sur le monde

Bilan démographique 2024 de l'Insee.

14 Janvier 2025, 10:43am

Publié par Bernardoc

La population française continue de croître

Au 1er janvier 2025, la France compte environ 68,6 millions d'habitants, dont 66,4 millions dans l'Hexagone et en Corse et 2,3 millions (aux arrondis près) dans les départements d'outre-mer, selon une estimation de l'Insee. En un an, le pays a vu sa population grimper de 0,25%, avec un gain de 169 000 personnes, soit la plus faible progression de ces dernières années.

La quasi-totalité de cette croissance s'explique par le solde migratoire, qui mesure l'écart entre le nombre de personnes s'installant en France et le nombre de départs à l'étranger (+152 000 habitants). La France demeure le deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne, derrière l'Allemagne.

Les décès sont presque aussi nombreux que les naissances

Il y a 60 ans, la France, en plein boom démographique, enregistrait presque deux fois plus de naissances que de décès chaque année. Les temps ont changé. En 2024, les courbes n'ont jamais été aussi près de se croiser : 663 000 bébés sont nés, tandis que 646 000 personnes sont mortes, soit un écart minime de 17 000. Ce solde naturel a ainsi atteint "son plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale", souligne l'Insee.

Ce rapprochement inédit des deux courbes s'explique d'une part par une natalité au plus bas depuis l'après-guerre, avec une baisse de 2,2% des naissances en un an. Ce recul est près de deux fois plus rapide que la moyenne des années 2010, mais demeure moindre que le plongeon observé en 2023 (-6,6%). D'autre part, la mortalité a rebondi de 1,1% en 2024, selon les estimations de l'Insee. Cette hausse, parfaitement prévisible, s'explique par "le vieillissement de la population", avec l'arrivée "à des âges de forte mortalité" des générations nées entre 1946 et 1974.

La fécondité au plus bas depuis plus d'un siècle

En France, le nombre de femmes âgées de 20 à 40 ans est en légère hausse depuis 2016. Si les naissances reculent, c'est donc parce qu'elles ont de moins en moins d'enfants. En 2024, avec 1,62 enfant par femme, l'indicateur conjoncturel de fécondité a continué de reculer pour atteindre un niveau jamais vu depuis 1919 et la fin de la Première Guerre mondiale. Les 30-34 ans affichent le taux de fécondité le plus élevé, devant les 25-29 ans, détrônées depuis une quinzaine d'années déjà.

En comparaison avec les autres pays de l'Union européenne, les Françaises restent les championnes du "réarmement démographique" cher à Emmanuel Macron. Selon les dernières données, elles devançaient les Roumaines, les Bulgares et les Tchèques en 2022, tandis que les Maltaises fermaient la marche, derrière les Espagnoles et les Italiennes. Cette situation permet à la France de conserver l'une des parts de moins de 15 ans les plus importantes d'Europe (17,3% en 2023), derrière l'Irlande et la Suède.

L'espérance de vie des hommes s'élève à 80 ans pour la première fois

Après une hausse remarquée en 2023, l'espérance de vie des Français se stabilise en 2024 "à un niveau historiquement élevé", souligne l'Insee. Les femmes restent à 85,6 ans, tandis que les hommes poursuivent leur rattrapage et atteignent pour la première fois le seuil des 80 ans d'espérance de vie à la naissance. "L'espérance de vie des femmes est une des plus élevées de l'UE", derrière l'Espagne, tandis que "celle des hommes est en 11e position", loin derrière le champion, Malte, mais au-dessus toutefois de la moyenne européenne, constate l'Insee à partir de données comparatives de 2023.

Les mariages progressent, les pacs reculent

Pour la quatrième année consécutive, le nombre de mariages célébrés a augmenté de 2% en 2024, pour atteindre un total jamais atteint depuis près de quinze ans (247 000 couples mariés, dont 7 000 de même sexe). Les pacs, après avoir atteint un niveau record en 2022, ont reculé de 3% en 2023 (204 000 unions, dont 10 600 entre personnes de même sexe). A ce stade, les données pour 2024 demeurent inconnues.

Et ce n’est pas fini...

 

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Quand même.

13 Janvier 2025, 12:48pm

Publié par Bernardoc

En Haute-Vienne, le loup échappe aux chasseurs de prime

In L’Humanité du 13 janvier 2025

La Coordination rurale de Haute-Vienne a été condamnée pour ses affiches offrant une prime à tous ceux qui ramèneraient des loups morts. Le tribunal de Limoges lui a ordonné de retirer toutes ses affiches sous contrainte de 150 euros d’amende par jour de retard, ainsi qu’à payer 1 500 euros au titre des frais de justice à l’association One Voice, plaignante.

En France, on ne met pas impunément des têtes à prix, fussent-elles des têtes de loup. La Coordination rurale de Haute-Vienne (CR 87) vient de l’apprendre à ses dépens. À l’été 2024, le syndicat agricole avait publié des affiches promettant, comme dans Lucky Luke, « une prime de 1 000 euros à celui qui ramènera un loup mort » pour, soi-disant, « sauver nos troupeaux ».

Sauf que la France, ce n’est pas le Far West. Et que le braconnage y est interdit, a fortiori à l’encontre d’une espèce protégée – quand bien même le niveau de protection du loup vient d’être dégradé. Résultat : le 8 janvier, le tribunal a condamné la CR 87 à retirer toutes ses affiches sous contrainte de 150 euros d’amende par jour de retard, ainsi qu’à payer 1 500 euros au titre des frais de justice à l’association One Voice, plaignante.

Le loup est décidément mieux défendu que les éleveurs, surtout quand ceux qui parlent au nom de ces derniers n’ont rien de mieux à leur proposer que de se comporter en cow-boys de (mauvais) western.

Et ce n’est pas fini...

 

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L'esclavage et le racisme persistent en Mauritanie

5 Janvier 2025, 19:11pm

Publié par Bernardoc

In Vatican news

Dans la Mauritanie actuelle, le racisme et l’esclavage continuent de porter un sérieux coup aux droits humains. S’il n’existe pas encore à ce jour des statistiques officielles sur le nombre de personnes victimes, plusieurs communautés sont au quotidien confrontées à cette dure réalité, qui constitue une grave atteinte à la dignité humaine selon Dieynaba N'DIOM, sociologue et féministe mauritanienne.

 «Aujourd'hui encore en 2024, on voit de manière très claire et un peu partout qu'on a de l'esclavage qui se pratique ici en Mauritanie sous différentes formes, et c'est le seul pays où vous allez entendre parler du tribunal contre l'esclavage. Rien que la présence de ce tribunal témoigne l'existence aussi de cette pratique. L’esclavage et le racisme sont deux réalités encore au 21 ème siècle en Mauritanie».

La pratique de l’esclavage

Dans les faits, plusieurs personnes vivent par exemple sous le statut d’esclave ou d’ancien esclave. «La personne n'a pas la liberté de ses mouvements. Elle ne jouit pas du droit à l’éducation par exemple. En fait, c'est une personne qui est soumise à d'autres qui l'utilisent à leur guise. Certaines sont des personnes qui ont été "affranchies". Mais il y a par contre plusieurs autres qui sont encore sous l'esclavage. Dans la mesure où la personne ne peut rien faire d'elle-même, ne peut rien décider, n'a accès à rien du tout. Elle n'est là que pour le désir et le bon vouloir du "maître"», confie la militante des droits humains.

Des personnes socialement inférieures aux «autres»

La Mauritanie regroupe plusieurs composantes sociolinguistiques et culturelles. Des Soninkés, Wolofs, Peuls, Maures blancs, Arabes, Berbères et aussi les Bambaras pour ne citer que celles-ci. «C’est dans les communautés Négro-mauritaniennes notamment les Wolof, les Poular et les Soninké qu’il existe encore ces pratiques esclavagistes, mais sous une forme où c'est une caste qui subit encore toutes les discriminations possibles parce que la personne n'est pas née dans la bonne famille ou elle est considérée comme descendante d'esclaves, entre autres. Donc la personne est de ce fait considérée socialement comme inférieure aux autres», affirme le cœur meurtri, Dieynaba N'DIOM avant d’ajouter: «Il y’a aussi les Arabo-berbères qui sont un peu en relation avec la communauté descendant des esclaves qu’on appelle "Haratines". Ce sont en effet les Arabo-berbères, qui ont soumis les "Haratines” à l'esclavage. Et c'est souvent de cette forme d'esclavage qu'on parle le plus, parce que c'est le plus effroyable et c'est le plus visible aussi en Mauritanie», dit-elle.

Les femmes, principales victimes

Les personnes qui payent le lourd tribut des différentes pratiques esclavagistes, ce sont bien évidemment les femmes. «C'est la femme qui souffre le plus parce qu’elle subit des viols à répétition. Des femmes qui subissent aussi les violences physiques, sexuelles, psychologiques (...). Ce sont des femmes qui n'ont aucune dignité humaine et qui ne sont là que pour le bon vouloir des chefs, des hommes, des mâles, de la tribu», explique Dieynaba N'DIOM.

Les personnes anciennement réduites à l'esclavage vivent avec ce poids au sein de la société. Leur libération n’est toujours pas évidente. «Les personnes qui ont été dans cette situation, ce n’est pas facile de les enlever du bras du "maître ". Car une personne qu'on n'a pas outillée, qu'on n'a pas éduquée de telle sorte qu'elle soit autonome, c’est toujours difficile de la libérer. Il y a même certains "esclaves" qui ne veulent pas être libérés. D’autres disent carrément qu’ils préfèrent être "esclaves" à vie. Tout ça, parce que on leur a appris toute leur vie à être dépendants d'autres personnes et forcément pour ces gens, même si on les libère, ils se sentiront selon eux encore plus perdus. Car ils pensent qu’ils n'arriveront pas à s'intégrer de manière optimale dans la société», décrie-t-elle.

L’esclavage et le racisme: deux problèmes bien distincts

L'esclavage est un fait en Mauritanie, le racisme aussi. Le phénomène dit-elle «touche tous les noirs» dans son pays. Une autre terrible réalité qu’il faut combattre à tout prix. «Tout noir mauritanien qu'il soit issu de l'esclavage ou pas, qu'il soit né libre ou pas subit le racisme. Tout simplement parce que tu es un noir qui évolue en Mauritanie. Une personne peut donc être en Mauritanie ne pas être victime d'esclavage mais être plutôt victime du racisme», argue-t-elle.

Quelle que soit leur classe sociale, quelle que soit leur identité, quelle que soit la communauté à laquelle elles appartiennent, «les personnes noires subissent toutes, d'une manière ou d'une autre, le racisme». Le racisme en Mauritanie «est d'abord systémique. Ce n’est pas forcément à coup de loi, mais c'est fait de manière très subtile», témoigne l’amazone des droits humains.

Conséquences palpables

L’ampleur du problème est tel que les conséquences ne tardent pas. «Il y a ces discriminations qui sont là, qui planent toujours, qui font que dans ces communautés, les populations sont les plus vulnérables, elles n'ont pas forcément accès à beaucoup de choses, par exemple les terres, les positions politiques dans les villages…et c'est encore ces personnes qui sont discriminées», lance-t-elle. Le pire c’est qu’«il n'y a aucun levier de pouvoir qui est détenu par des Noirs.

Depuis la création de la Mauritanie jusqu'à ce jour, il n'y a eu aucun Noir qui a été président du pays. Il n'y a aucun Noir en Mauritanie qui dispose d'une télévision ou d'une radio. Il n'y a aucun Noir en Mauritanie qui a une banque. Il y a aucun Noir en Mauritanie qui occupe un poste de responsabilité stratégique».

En revanche « les Noirs aujourd'hui subissent les foudres du système en place, car ce sont eux malheureusement le maillon faible de la société. Ils n’ont pas accès à une éducation de qualité, n'ont pas accès à un système de santé de qualité, n'ont pas accès au travail», affirme Dieynaba avant de poursuivre son propos. «Dans les années 1986 à 92 il y a eu un génocide qui a visé que les Noirs mauritaniens. Des villages entiers ont été décimés. Ça c'est avant. Mais aujourd'hui, on assiste à une autre forme de génocide qu'on appelle le "génocide biométrique". On est en train d'enregistrer la population de manière biométrique et on se rend compte que les seules personnes qui ne sont pas encore enregistrées et qui ont des difficultés à avoir leurs papiers, ce sont les Noirs», se désole Dieynaba N'DIOM, qui croit dur comme fer que ce sombre tableau est le fruit du système politique actuel.

“La Mauritanie à plusieurs composantes sociologiques. Mais on a mis la langue arabe au-dessus de toutes les autres langues. Ce qui fait que tout le système éducatif est complètement arabisé. Aujourd'hui en Mauritanie, l’éducation n'est rien d'autre que le reflet de l'idéologie politique du système en place, qui n'est rien d'autre qu'un moyen de domination d'une population par rapport aux autres. On va vers une aliénation culturelle au vu et au su de tous”

Un construit social

Pour la sociologue mauritanienne l’existence de l’esclavage et du racisme «est avant tout un construit social». Dieynaba N'DIOM explique la persistance de ces pratiques par le fait qu’il «y a des gens qui sont construits socialement, qui pensent qu'ils sont les maîtres des autres, qui pensent qu'ils sont supérieurs aux autres, qui pensent qu'ils ont le droit de disposer de l'intégrité physique et morale de quelqu'un d'autre». La féministe engagée affirme qu’avec des normes sociales pareilles «on enregistrera toujours ces énormités».

Pesanteurs socioculturelles et religieuses

Dans une société diversifiée et complexe comme la Mauritanie, la mauvaise interprétation de la religion fait perdurer l’existence de l’esclavage, du racisme et autres discriminations. «On a des livres écrits par des grands savants arabes et musulmans qui cautionnent et même parlent de l'esclavage comme étant une pratique qui est partie intégrante de la religion musulmane. Donc forcément, il y a bien sûr cette teinte de la religion musulmane qui est là, qui tolère et qui explique», confie t-elle. À cela s’ajoute les pesanteurs socio-culturelles.

“Nous vivons sous les normes socioculturelles qui nous oppressent. Nous vivons en fait sous des normes où le système patriarcal crée des discriminations dont nous sommes en fait toutes victimes.

Les stratégies de lutte

En Mauritanie, l'esclavage a été officiellement aboli en 1981, mais n'a été reconnu dans ce pays comme crime contre l'humanité que depuis 2015. Pourtant «il y a peu de cas de personnes qui sont allées en prison pour pratiques d’actes esclavagistes. Parce que ceux qui sont censés juger les personnes qui commettent ce forfait, sont les premiers à être des esclavagistes.

Et c'est quelque chose qui est tellement ancré dans les consciences mauritaniennes que ceux qui le pratiquent pensent que c'est normal», témoigne-t-elle.

«Seule la lutte libère»

Aujourd’hui, explique la sociologue, le plus grand travail serait de «démêler le vrai du faux par rapport à la religion. Que dit vraiment la religion dit dans sa pratique fondamentaliste? Que pouvons-nous en tirer?», s’insurge-t-elle.

Le combat pour le respect des droits humains c’est tout suite et maintenant. Dieynaba N'DIOM qui a consacré presque toute sa vie au nom du combat pour le respect de la dignité humaine affirme avec force que «seule la lutte libère». Elle plaide pour qu’en Mauritanie «les tribunaux anti-esclavagistes soient plus opérationnels mais surtout que la loi soit respectée». Elle souhaite plus que jamais «que les personnes qui sont ou qui étaient en situation d’esclavages soient prises en charges et réintégrées» à travers des programmes au sein de la société.

Et ce n’est pas fini...

 

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Une bonne nouvelle pour commencer l'année

4 Janvier 2025, 09:14am

Publié par Bernardoc

Le Zimbabwe abolit officiellement la peine de mort

 

In L’humanité du 2 janvier 2025

Le président zimbabwéen, condamné à mort par le passé pour avoir fait exploser un train pendant la guerre d’indépendance, a officiellement aboli la peine capitale ce mardi 31 décembre.

Emmerson MNANGAGWA y était opposé de longue date et une loi commue désormais en peines d’emprisonnement les condamnations d’une soixantaine de personnes condamnées à mort. L’ONG Amnesty International salue sur X un « grand progrès » et une « lueur d’espoir pour le mouvement abolitionniste dans cette région (…), une étape majeure dans la quête collective mondiale visant à mettre fin à ce châtiment cruel, inhumain et dégradant ».

Toutefois, une disposition prévoit que cette abolition peut être levée en cas d’état d’urgence. Un moratoire sur les exécutions était déjà en vigueur au Zimbabwe depuis 2005, date de la dernière exécution, mais les tribunaux ont continué à prononcer la peine capitale pour des crimes tels que le meurtre, la trahison et le terrorisme.

Et ce n’est pas fini...

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2025

1 Janvier 2025, 09:30am

Publié par Bernardoc

Meilleure que l'an dernier, moins bonne que 2026 : tous les espoirs sont permis.

Bonan novjaron al vi geamikoj !

Et ce n'est pas fini...

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Flippant

23 Novembre 2024, 09:17am

Publié par Bernardoc

in 20 minutes du 15 novembre 2024

Robert Kennedy Jr, futur ministre de la santé de Donald Trump, est un adepte des « théories alternatives »

Les théories de Robert Kennedy Jr, futur ministre de la santé de Donald Trump sont nombreuses. Le neveu du président assassiné John F. Kennedy, « RFK » Jr. est connu pour ses positions controversées en matière de santé publique. L’annonce de sa participation au gouvernement a suscité l’inquiétude d’experts du secteur. Et pour cause. On vous a compilé ses plus grosses dingueries.

A plusieurs reprises, Robert F. Kennedy Jr., qui n’a pas de formation scientifique, a accusé les vaccins d’être responsables de l’autisme. S’il fallait le rappeler, les études scientifiques n’établissent aucun lien entre les deux. RFK Jr s’est également opposé aux restrictions imposées durant la crise sanitaire liée au Covid-19. A cette période, il lui a été reproché de répandre des fausses informations à propos du virus.

S’il n’est plus officiellement à sa tête depuis un an, RFK Jr a longtemps présidé le Children’s Health Defense (défense de la santé des enfants). Cette organisation, très active sur Internet, relaie des postulats antivax. L’excentrique membre de la dynastie Kennedy se défend toutefois d’être antivaccin. Il explique vouloir seulement que des tests plus poussés soient effectués. Pour rassurer les Américains, le futur ministre de la santé a récemment soutenu en interview qu’il « ne retirerait les vaccins de personne ». Tout en ajoutant qu’il ferait en sorte que « les Américains soient bien informés » sur la question.

Les théories de Robert Kennedy Jr, futur ministre de la santé de Donald Trump sont nombreuses. Le neveu du président assassiné John F. Kennedy, « RFK » Jr. est connu pour ses positions controversées en matière de santé publique. L’annonce de sa participation au gouvernement a suscité l’inquiétude d’experts du secteur. Et pour cause. On vous a compilé ses plus grosses dingueries.

Celui qu’on surnomme « Bobby » a également provoqué la controverse en déclarant vouloir recommander l’arrêt de l’ajout de fluor dans l’eau courante. Selon lui, elle entraînerait des cancers. Cette mesure est destinée à prévenir les caries et l’association américaine des dentistes estime d’ailleurs que le fluor permettait de réduire de plus de 25 % les risques de carie chez les adultes et enfants.

Dans une vidéo publiée en août dernier, l’alors candidat à l’élection présidentielle américaine raconte une anecdote rocambolesque. Lors d’une excursion avec des amis pour pratiquer la fauconnerie dans l’Etat de New York en 2014, une camionnette devant lui a heurté et tué un ourson. Il explique avoir mis le cadavre de l’animal à l’arrière de son véhicule, afin de manger sa viande. Mais il s’est finalement ravisé, pour une question de timing. Robert Kennedy Jr raconte avoir abandonné le cadavre de l’animal dans Central Park, en plein cœur de Manhattan.

Durant la campagne, RFK Junior a raconté avoir eu des problèmes cognitifs en raison d’un ver présent dans son cerveau. Dans une déposition en 2012, dans le cadre d’un divorce, révélée en mai 2024 par le New York Times, Robert Kennedy Jr. expliquait que son médecin pensait qu’une anomalie observée sur ses scanners était causée par un ver. « Un ver qui est entré dans mon cerveau et en a mangé une partie, puis est mort », précise-t-il. Les médecins sollicités par le journal américain ne donnent que peu de crédits à cette théorie.

Et ce n’est pas fini...


 

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Les droits de l’enfant dans le monde

20 Novembre 2024, 09:39am

Publié par Bernardoc

À travers ses 54 articles, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant met en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants :

- La non-discrimination

- L’intérêt supérieur de l’enfant

- Le droit de vivre, survivre et se développer
- Le respect des opinions de l’enfant

Adopté par 197 États, c’est le traité international le plus ratifié en matière des droits de l’homme. Pourtant, des millions d’enfants doivent encore se battre pour survivre et voir leurs droits fondamentaux respectés.

Dans le monde, 250 millions d’enfants âgés de 6 à 18 ans ne sont pas scolarisés, dont 129 millions de filles

200 millions d’enfants de moins de 5 ans sont touchés par la pauvreté alimentaire, premier facteur de malnutrition

Plus de 1 000 enfants de moins de 5 ans meurent au quotidien à cause d’une eau insalubre

Chaque année, 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans meurent à cause de environnementaux exacerbés par le réchauffement climatique.

Et ce n’est pas fini...

 

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Sport Utility Vehicle (SUV).

16 Novembre 2024, 11:29am

Publié par Bernardoc

Mardi 15 octobre, un cycliste est mort écrasé sous les roues d’un SUV. Ce drame est le symptôme d’une violence routière qui s’exprime avec d’autant plus d’impacts que le poids et la puissance des véhicules n’ont eu de cesse d’atteindre des sommets.

 Inadaptés à un usage urbain, les SUV ont pourtant envahi les rues de nos villes. En vingt ans, le nombre de SUV vendus a dépassé les 40 %, normalisant le recours à des véhicules lourds, longs, hauts, larges et puissants.

 Dans une enquête exclusive, Agir pour l’environnement a analysé et comparé les 25 véhicules les plus vendus en 2003 et ceux commercialisés en 2023.

Ces vingt dernières années, la vitesse de pointe est passée de 178,6 km/h à 204,9 km/h, les automobiles ont vu leur poids moyen croître de 325,2 kg pour atteindre 1 438 kg et la surface globale du parc automobile représente désormais trois fois la superficie de Paris.

 Cette photographie illustre parfaitement les dérives d’une industrie automobile qui privilégie une « montée en gamme », source de profits immédiats, sans même tenir compte des besoins des consommateurs.

 Dans un sondage IFOP commandé par Agir pour l'environnement :

  • seuls 20 % des personnes interrogées affirment privilégier la puissance et la rapidité d’un véhicule à l’occasion d’un achat,

  • 71 % estiment que les voitures ne devraient pas avoir le pouvoir d’atteindre techniquement une vitesse de 206 km/h,

  • et moins d’un tiers (31 %) considèrent l’augmentation du poids des véhicules comme nécessaire pour améliorer la sécurité et le confort.

Cette nouvelle enquête met en évidence des tendances lourdes stimulées par des campagnes publicitaires massives et soutenues par l’industrie automobile.

De nombreuses études ont déjà démontré la dangerosité des SUV pour les autres usagers de la route. Les pouvoirs publics, en premier lieu les collectivités locales, doivent prendre la mesure du problème que représente la présence des SUV dans les rues des grandes villes.

En tête sur le podium, avec plus de 2 tonnes, une Tesla (vous savez, Elon MUSK).

Et ce n’est pas fini...

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Encore un puissant dessin dans SOD de ce jour.

27 Octobre 2024, 13:30pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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L’anniversaire amer de l’Ifremer

17 Septembre 2024, 14:05pm

Publié par Bernardoc

In Options du 13 septembre 2024

Son nom fait rêver les amoureux de l’océan. Son sous-marin d’exploration tout jaune, le Nautile, émerveille tant les scientifiques que les enfants. Le dauphin de son logo achève l’opération séduction. Pourtant, derrière la vitrine, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer traverse une profonde crise.

«  Le modèle de l’Ifremer explose  ! Rendez-vous compte  ! Un Epic en cessation de paiement  !  » s’irrite le chercheur Franck JACQUELINE, secrétaire de la section Cgt de l’Ifremer au sein du Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (Sntrs-Cgt). Depuis 1984, l’Ifremer est un pilier de la recherche océanographique française. Doté du statut d’établissement public industriel et commercial (Epic), à l’instar du Commissariat à l’énergie atomique, l’Ifremer dispose de deux filiales  : Genavir, qui gère les navires de recherche, et Ifremer Investissement Innovation, chargée de la prise de participation dans des sociétés innovantes. L’institut emploie 1 400 personnes (2 000 en comptant les filiales) dont 800 scientifiques.

Cet été, alors qu’une flopée d’événements publics célébraient son 40e anniversaire, 1 500 scientifiques lançaient une bouteille à la mer  : dans une tribune publiée par Le Monde, ils exhortaient le gouvernement à soutenir un établissement menacé d’essoufflement. Alors que l’Ifremer était abonné aux exercices bénéficiaires, il cumule les pertes depuis 2021, les bénéfices enregistrés en 2020 et 2022 ne s’expliquant que par la cession de parts dans la société Cls et dans l’ancien siège d’Issy-les-Moulineaux. En 2024, l’exercice se solderait, selon l’Afp, par 9,4 millions d’euros de pertes. Dans un document interne de décembre 2023, révélé par Le Canard enchaîné, on apprenait que «  la poursuite dans cette voie placerait dès 2026 l’Ifremer en défaut de paiement  ».

«  Le vrai problème c’est le budget  ! Nous sommes principalement financés par le ministère de la Recherche, mais les projets d’appui aux politiques publiques ne sont pas payés par les autres ministères à la hauteur de ce qu’ils coûtent  », poursuit Franck JACQUELINE. En 2019, la Cour des comptes a constaté que le ministère de la Recherche – qui représente 90  % des subventions – couvrait bien plus que la dépense de recherche, finançant ainsi des missions de service public d’appui à l’État. Ce problème est revenu sur le tapis lors de la réunion du conseil d’administration de l’Ifremer, le 6 juin dernier, à la faveur de la présentation du rapport de gestion consolidé de l’exercice 2023. Celui-ci confirme les «  sollicitations croissantes des pouvoirs publics  » et souligne que la «  réduction des financements publics a une incidence de premier plan sur l’équilibre financier global du groupe  ».

Les enjeux environnementaux s’alourdissant, ces missions tendent justement à se développer. Un rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (Igedd), non publié mais révélé par le journal Le Marin cet été, propose d’ailleurs de dynamiser la recherche océanographique.

Alors que la vente de biens et de services ne représentait, en 2023, que 5,7  % des recettes de l’Ifremer, on peut aussi s’étonner de ce statut d’Epic, alors que le conseil d’État estime que «  l’Epic a vocation à prendre en charge une activité assimilable à celle d’une entreprise privée, donc à assurer une activité économique  ». Une anomalie qui n’a pas échappé à l’ancien ministre des Comptes publics, Gérald DARMANIN, qui en 2019 préconisait une «  réflexion sur son modèle économique  ».

Les conséquences de cette situation pèsent sur les salariés. «  En vingt-cinq ans, nous avons perdu 25  % de rémunération en euros constants, estime Franck JACQUELINE. Aujourd’hui, les jeunes chercheurs ont une thèse et au moins deux ans de postdoc et on les engage à 2 000 euros par mois  ! En revanche, le recrutement hors cadre des directeurs a explosé  !  » Attentif à cette situation, le comité social et économique a commandé une expertise sur les emplois hors grille.

Les salariés de l’Ifremer se sentent souvent l’objet de décisions politiques inopportunes, comme le déménagement du siège social vers Brest, annoncé par le Premier ministre en 2013 et effectif en 2019. Problème  : seuls 15 des 71 salariés ont accepté la mutation. «  C’est une énorme perte de savoir et de mémoire  », regrette Franck JACQUELINE. Désormais, il est question de fusionner l’Ifremer et l’Institut polaire français, une perspective à laquelle s’opposent déjà 22 000 pétionnaires.

Idem avec le projet Polar Pod de l’aventurier Jean-Louis ÉTIENNE, une plateforme dérivante destinée à collecter des données scientifiques. Le Polar Pod est destiné à faire partie de la flotte de l’Ifremer, mais son opportunité scientifique et les 38 millions d’euros qu’il mobilise font tiquer aussi bien la Cgt que la Cour des comptes et le ministère du Budget.

«  Il nous faut une direction qui ait le goût de l’océanographie, pas celui de la communication  ! peste Franck Jacqueline. Il faut arrêter de cacher et de repousser les problèmes  ; on a besoin de compétences scientifiques et économiques à la tête de l’Ifremer.  » En effet, c’est souvent la révélation des problèmes qui déclenche une réaction, à l’image de la mise à pied de l’ancienne directrice de la communication, sans compter le dumping social à bord du Belgica. En mai, Le Canard enchaîné a révélé que le bâtiment belge, armé par l’Ifremer pour renforcer sa flotte, avait engagé des matelots lettons dont les contrats n’étaient pas en règle.

Si l’engagement de consacrer 33 millions d’euros pour prolonger la durée de vie du Nautile jusqu’en 2035 est encourageant, Franck Jacqueline n’en démord pas  : «  Le 40e anniversaire de l’Ifremer a un goût amer pour les salariés.  »

Et ce n’est pas fini...

 

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