Le monde en 2025
"A Gaza, l'espoir renaît pour les enfants" déclare l'Unicef.
Ils vont pouvoir retourner à l'école...
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...peut-être, s'ils la retrouvent...
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
"A Gaza, l'espoir renaît pour les enfants" déclare l'Unicef.
Ils vont pouvoir retourner à l'école...
...peut-être, s'ils la retrouvent...
Et ce n'est pas fini...
Il s'agit de la plus forte remontée du chômage en France en une décennie, selon les chiffres du ministère du Travail.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à France Travail a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre 2024 par rapport au troisième trimestre. Il s'agit de la plus forte remontée du chômage en France en une décennie en dehors de la crise du Covid, selon les chiffres publiés lundi 27 janvier par le ministère du Travail.
Chez les jeunes de moins de 25 ans, la hausse atteint 8,5% sur le trimestre en France métropolitaine, précise le département des études du ministère (Dares), sur fond de baisse des embauches et de multiplication des faillites d'entreprises. Le nombre de chômeurs de catégorie A (sans aucune activité) atteint ainsi 3,138 millions au 4e trimestre, soit 117 000 chômeurs de plus sur un trimestre.
Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi progresse de 3,5%, les variations des trimestres précédents ayant été bien moins importantes. En incluant ceux exerçant une activité réduite (catégories A,B et C), le nombre des demandeurs d'emploi augmente de 1,7% à 5,495 millions sur le trimestre, et de 1,8% sur un an, toujours pour la France entière en dehors de Mayotte.
Ces chiffres sont "cohérents avec ceux des faillites et des plans sociaux", a réagi à l'AFP l'économiste Nathalie CHUSSEAU. La semaine dernière, l'Urssaf avait rapporté que les déclarations d'embauche étaient reparties à la baisse au quatrième trimestre, perdant 2,4% par rapport au trimestre précédent.
Et ce n’est pas fini...
Nous avons traversé l'eau pour aller jusqu'à Quinsac assister à un des spectacles du Théâtre d'hiver dont c'est le 10ème anniversaire. Trois communes se sont associées pour proposer ce festival qui s'étend sur deux mois. C'est une belle opportunité offerte à des troupes amateurs pour qui les locaux sont mis gracieusement à disposition, comme le festival des Loges à Virelade auquel nous avons participé l'automne dernier. Ce sont des moments exceptionnels de culture populaire très prisés par les spectateurs si j'en juge par le nombre.
Par exemple, cet après midi il a fallu ajouter plus de deux rangées de chaises pour accueillir l'ensemble du public dans la (trop) petite salle des fêtes de Quinsac.
La pièce Équinoxe de Gérard LEVOYER était présentée par le théâtre en Miettes. Quatre personnages, deux hommes et deux femmes dans le café du plus vieux évoquent leurs problèmes quotidiens, notamment leurs problèmes de couples en déliquescence. La fin est un coup de théâtre que je me garderai bien de vous dévoiler.
Une heure et demie de performance clôturée par une sangria offerte par la mairie.
Au fait, nous c'est à Cambes que nous jouerons le vendredi 7 février à 20h30.
Et ce n'est pas fini...
Nous étions neuf conseillers ce matin au rendez-vous fixé par Valérie près du moulin de Gajac, pour une balade (humide) dans une petite partie du Parc des Jalles.
Nous avons commencé en longeant la plaine des sports de St Médard pour rejoindre le départ de la boucle du Bois des sources. L’un de nous était équipé pour profiter de nos pérégrinations pour collecter les déchets, majoritairement des bouteilles d’alcool ou des canettes de bière.
Nous avons découvert une piste de BMX avec des buttes artificielles constituées de billes de bois empilées puis recouvertes de terre, mais nous n’avons pas croisé de pratiquants.
Juste après nous sommes tombés en arrêt d’un trou bétonné et recouvert de tôle, qui m’a fait penser à une tonne de chasse.
Nous avons croisé un groupe de scoutisme juste à l’entrée du parc du Thil, que je découvrais ; cet été cela méritera un détour lors de nos sorties vélocipédiques.
Puis ce fut le retour par la piste cyclable jusqu’à nos voitures. La balade était prévue pour durer une heure et demie, nous étions dans les temps et la pluie fut somme toute très légère.
A bientôt pour une nouvelle visite !
Et ce n’est pas fini...
Fédération Nationale des Syndicats du Spectacle, du Cinéma, de l’Audiovisuel, de l’Information, des Arts et de l’Action Culturelle Cgt
29 JANVIER 19H : MOBILISATION CONTRE LES
VSS DEVANT LA COMÉDIE-FRANCAISE
Le 29 janvier prochain à 19H le collectif #MetooThéâtre appelle à un rassemblement à Paris devant la Comédie-Française contre l'impunité face aux violences sexistes et sexuelles (VSS) sévissant dans le secteur de la Culture.
La Fédération CGT du Spectacle tient à apporter tout son soutien au collectif et à ses combats et appelle l’ensemble de la profession à se mobiliser en Île-de-France et à être présents.
Nous apportons également tout notre soutien à notre collègue artiste interprète Mme Coquille-Chambel victime de violences sexistes et sexuelles d’un pensionnaire de la Comédie-Française M. Nazim Boudjenah.
Il aura fallu que ce même individu menace de mort une députée de la République, Sandrine Rousseau (qui a rendu publics les faits lors de l'audition du 13 janvier de la commission d'enquête parlementaire), pour que
la direction de la Comédie-Française agisse et convoque enfin M. Boudjenah à un entretien disciplinaire.
Cela témoigne des grandes difficultés qu'éprouvent encore les victimes de VSS dans le secteur du spectacle vivant : sans pression médiatique ou sans pression politique, de nombreux agresseurs continuent de vivre dans l'impunité la plus totale.
Le traitement de cette affaire est l’illustration même des violences systémiques et d’une culture du viol que nous devons continuer de combattre et dénoncer.
Aujourd’hui, les prises de parole publiques des collègues se multiplient pour dénoncer des faits très graves de violences sexuelles subies au cours de leur carrière. Ces prises de parole courageuses que nous soutenons ne sont que la partie visible de l’iceberg. Les violences sexistes et sexuelles rongent tous les secteurs de la création, que ce soit dans le cinéma, l’audiovisuel, la musique, le spectacle vivant ou les arts plastiques.
Combien d’entre nous, artistes, techniciennes, ou autres professionnelles du cinéma, de la musique, du spectacle vivant ou de l’audiovisuel, n’ont eu à connaître de remarques ou de comportements sexistes et inacceptables sur nos lieux de travail ?
Combien d’entre nous ont eu à subir des agressions sexuelles, des viols ?
Dans bien des cas, nous ne pouvons témoigner ni dénoncer de peur d’être blacklistées. Il ne faut pas gratter beaucoup, pour voir que derrière les valeurs progressistes et d’émancipation qui peuvent être mises en avant
par les secteurs de la création, c’est un système de domination patriarcale bien établi qui s’impose partout.
L’omerta et l'impunité qui règnent doivent cesser !
Les pouvoirs publics doivent prendre la situation actuelle très au sérieux. Le droit du travail et la loi devraient être appliqués pour que la peur change de camp.
La CGT revendique ainsi :
▪ Une loi intégrale contre les violences sexuelles ;
▪ La négociation et la signature d’accords de prévention et de sanctions des violences sexistes et sexuelles dans toutes les branches, à l’instar du spectacle vivant privé, du spectacle vivant subventionné et du cinéma ;
▪ La mise en place de dispositifs financiers pour aider les victimes de violences sexistes et sexuelles à saisir la justice.
Vous avez été victime ou témoin de violences et harcèlement sexistes et sexuels ?
N’hésitez pas à contacter la cellule gérée par le groupe Audiens au 01 87 20 30 90 du lundi au vendredi, de 9 h à 13 h et de 14 h à 18 h ou par mail à tout moment : violences-sexuelles-culture@audiens.org
Et ce n’est pas fini...
Christine Bost
Présidente de Bordeaux Métropole
Maire d'Eysines
Andrea Kiss
Maire du Haillan
Vice-présidente de Bordeaux Métropole
Jérôme Pescina
Maire de Martignas-sur-Jalle
Conseiller métropolitain délégué à l’OAIM Parc des Jalles
ont le plaisir de vous convier à
l’inauguration du Parcours pédagogique
du Bois du Déhès, Parc des Jalles
mercredi 22 janvier 2025
à 14h
Discours suivi d’une balade pour présenter les espèces sur le parcours, en présence des partenaires du projet.
J’avais reçu cette invitation, et ce fut ma première participation en tant que conseiller du Parc des Jalles. Je m’y suis rendu avec Romain, mon petit-fils qui s’est montré très intéressé, même s’il a trouvé que c’était « moyen ».
La Présidente de la métropole n’était pas là, mais ses deux collègues ont délivré un message similaire avant le départ, d’abord sur la piste cyclable, avant de s’enfoncer dans le bois. Le parcours est jalonné de panneaux explicatifs et de représentations de la faune à taille réelle.
Nous avons terminé la balade au pied du refuge péri-urbain que nous avons pu visiter, et honnêtement qui ne m’a pas donné envie de venir y passer une nuit.
Nous avons cependant apprécié les explications qui ont conduit à l’élaboration de ce parcours, et c’est une balade que nous referons (à bicyclette) en été.
Et ce n’est pas fini...
IL FAUT REPRENDRE LA RUE ET LES APPELS À LA GRÈVE ET MANIFESTATION !
Dans l’objectif de s’échapper d’une nouvelle censure et sauvegarder la contre-réforme Borne Macron, François BAYROU abandonne aux mains du patronat avec la mise en place d’un «conclave» ce dossier qui a vu 90% du salariat s’y opposer fermement.
Cette pseudo concertation doit se faire dans un cadre budgétaire verrouillé et sans abrogation de la dernière réforme en préalable. Autant dire qu’il n’y aura strictement aucune marge de discussion, et encore moins de négociation.
Les volontés du patronat sont très claires comme a pu les détailler le numéro un du Medef Patrick MARTIN au CRAPS (cercle de Recherche et d’analyse sur la Protection Sociale) :
« dans le cadre de la concertation sur les retraites…, le Medef souhaite, quand elle aura lieu, que soit mise sur la table la question d’une dose de capitalisation afin de trouver des solutions pérennes à la baisse à la baisse prévisible du taux de remplacement des pensions avec des solutions d’épargne… ». Pour le Medef c’est très clair il faut changer de système et sortir du système de retraite de la Sécurité sociale pour jeter les salariés vers les fonds de pensions.
Il continue :
« compte tenu du mur démographique qui est devant nous, nous devons réfléchir à une approche stratégique de long terme et non des mesures au coup par coup » . Ils veulent clairement aller plus loin que la dernière réforme et nous imposer le système à points rejeté en 2019 dont l’objectif est simple : un changement de système de retraite radical qui repousse l’âge de départ à la retraite et de baisse le niveau des pensions de façon automatique.
F. Bayrou avec la complicité du patronat dont il a toujours été un allié fidèle a élaboré une stratégie commune pour ne pas abroger la dernière réforme.
Leur objectif est bien d’aller plus loin dans la remise en cause de notre système de retraite par répartition qui garantit aujourd’hui des droits et un revenu de remplacement aux retraités. Il faut stopper les appétits des capitalistes et grands groupes assurantiels !
NE TOMBONS PAS DANS CE PIÈGE !!!
RÉAFFIRMONS FERMEMENT NOTRE POSITIONNEMENT ET NOS REVENDICATIONS :
C’EST L’ABROGATION DE LA DERNIÈRE RÉFORME DES RETRAITES OU RIEN
C’EST NON À UN SYSTÈME DE RETRAITE À POINTS
NOS REVENDICATIONS SONT CLAIRES :
UN DÉPART À LA RETRAITE À 60 ANS
L’ABROGATION DE LA RÉFORME TOURAINE SUR LES 43 ANS DE CARRIÈRE POUR UNE PENSION À TAUX PLEIN ET UN RETOUR À 37,5 ANNUITÉS
C’EST UNE PENSION CALCULÉE SUR LES 10 MEILLEURES ANNÉES POUR LE SECTEUR PRIVÉ ET CALCULÉE SUR LES 6 DERNIERS MOIS DE SALAIRE POUR LE SECTEUR PUBLIC.
C’EST DE VÉRITABLES DÉPARTS ANTICIPÉS POUR UNE RECONNAISSANCE DE TOUS LES MÉTIERS PÉNIBLES.
IL NOUS FAUT REPARTIR EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION SANS ATTENDRE !
Et ce n’est pas fini...
D’après franceinfo
Après avoir plongé pendant la période du Covid-19, le nombre d'entreprises en défaut de paiement atteint désormais un niveau record. La société Altares, experte dans le décompte et l'analyse des défaillances d'entreprises, a dénombré 67 830 procédures collectives pour l'année 2024. "C'est historique", affirme Thierry MILLON, directeur d'étude chez Altares. Ce chiffre confirme les tendances observées depuis l'été dernier avec des cumuls de défaillance sur douze mois qui dépassent les niveaux observés après la crise financière de 2009 et la crise des dettes souveraines de 2010-2012.
Cette vague de défaillances s'inscrit dans un mouvement de rattrapage du gel des procédures, décidé en raison de la pandémie de Covid-19. "Des moratoires avaient été mis en place pour permettre aux entreprises en difficulté d'étaler leurs dettes sur plusieurs années", mais cette trêve est terminée. Les assignations devant les tribunaux ont repris fin 2023 et encore plus sur la première partie de l'année 2024.
A cette reprise des recouvrements s'ajoute également un retournement de la conjoncture économique, défavorable aux entreprises les plus fragiles financièrement. Selon Thierry MILLON, cette situation morose se mesure avec l'allongement des retards de paiement. "Ils ont atteint en 2024 des niveaux records, que nous n'avions plus vu depuis la crise sanitaire", affirme-t-il.
Reste à savoir où va s'arrêter la vague des dépôts de bilan. "Je pense que nous ne sommes pas loin du plafond. Mais il est probable que nous ne soyons pas sur un pic mais plutôt sur un plateau. Ce qui veut dire que nous devrions rester sur un niveau élevé de défaillances en 2025".
Le nombre d'emplois menacés dans le cadre des procédures collectives ouvertes en 2024 est estimé à 255 737. Ces emplois sont principalement concentrés dans les secteurs de la construction (19%), des services aux entreprises (19%), du commerce (15%) et de l'industrie (13%).
Ce chiffre prend en compte l'ensemble des emplois qui ont été menacés au cours de l'année, ou qui le sont encore, y compris ceux qui n'ont finalement pas été détruits. C'est le cas du fabricant de verres Duralex, placé en redressement judiciaire en avril 2024, et dont les plus de 200 emplois ont été sauvés après que le tribunal de commerce a validé le projet de Société coopérative (Scop) porté par une partie des salariés.
Mais la majorité des entreprises en dépôt de bilan finissent en faillite. Plus de 46 000 procédures ouvertes en 2024 (soit les deux tiers) sont des liquidations judiciaires qui aboutissent à la disparition totale des entreprises concernées. "Nous sommes sur des niveaux élevés de pertes potentielles d'emplois", estime ainsi Thierry MILLON, qui rappelle également que l'essentiel des procédures restantes pour l'année 2024 sont des redressements judiciaires, dont les trois quarts seront reconvertis en liquidation.
La comparaison du nombre d'emplois menacés en 2024 avec les années précédentes montre que la vague des défaillances d'entreprises frappe durement la quasi-totalité des secteurs d'activité.
L'année a été particulièrement noire dans le secteur des services aux entreprises : +35% de défaillances par rapport à 2023 et +125% par rapport à 2019. "Deux services sont à la peine : il s'agit de la sécurité privée et des entreprises de nettoyage des bâtiments. Avec le télétravail, on demande à ces acteurs de faire moins le ménage qu'avant." Dans le secteur des activités d'assurance et financières, le boom des emplois menacés s'explique entre autres par les faillites de nombreux cabinets de courtage en prêt immobilier.
La situation s'est également fortement dégradée dans le transport routier de marchandises. "Il n'y a pas grand-chose à mettre dans les camions et les entreprises margent faiblement dans ce secteur". Le secteur de l'industrie a quant à lui enregistré plusieurs défaillances du côté des équipementiers automobiles ainsi que dans le textile, à l'image du Coq sportif, qui a été placé en redressement judiciaire en novembre dernier.
Seul le commerce semble bénéficier d'un retour au vert. Mais cette baisse cache deux situations différentes avec, d'un côté, les commerces de détail qui ont été plutôt épargnés en 2024 après une année 2023 catastrophique, tandis que les défaillances ont fortement augmenté dans le commerce de gros, entre entreprises.
L'année 2024 a également été marquée par une forte augmentation des dépôts de bilan au sein des gros employeurs (+27% de défaillances sur un an et +56% par rapport à 2019 pour les entreprises de 50 salariés et plus). "Même les grandes PME n'y arrivent plus. Il faut remonter à la crise financière de 2009 pour trouver des niveaux plus élevés de défaillances parmi les grandes PME de 50 salariés et plus".
"Une partie de ces structures tombent notamment parce qu'elles peinent à rembourser leurs prêts garantis par l'Etat". Mais l'analyste estime que les dettes accumulées après la pandémie de Covid-19 n'expliquent pas tout. "Un grand nombre de ces entreprises ont aussi des fondamentaux qui ne sont pas bons. Elles manquent de fonds propres ou souffrent d'une mauvaise rentabilité financière."
Sans surprise, l'Ile-de-France, qui regroupe près de 20% des entreprises immatriculées en France, a été la région la plus touchée par les dépôts de bilan en 2024. Les entreprises en procédure collective immatriculées à Paris cumulent plus de 26 000 emplois menacés (+102% par rapport à 2019). Mais d'autres territoires ont aussi été très touchés. Sur la carte ci-dessous, c'est la localisation des sièges sociaux des entreprises concernées qui a été prise en compte.
Avec plus de 23 000 emplois menacés, les Bouches-du-Rhône sont le deuxième département le plus touché. Un chiffre en grande partie tiré vers le haut par l'un des plus gros plans sociaux de l'année : celui de Milee, une entreprise spécialisée dans la distribution de publicité dans les boîtes aux lettres. Placée en redressement judiciaire au mois de mai, la société basée à Aix-en-Provence a été liquidée en septembre. Plus de 10 000 salariés ont été licenciés(Nouvelle fenêtre), partout en France.
Le Nord abrite également de gros employeurs qui ont terminé l'année dans le rouge. Près de 10 000 emplois ont été menacés dans le cadre de procédures collectives ouvertes au tribunal de commerce de Lille. Plusieurs grands noms dans le secteur de l'habillement ont été concernés, comme la marque de prêt-à-porter Pimkie, placée en procédure de sauvegarde en mai 2024. L'entreprise, qui comptait encore 1 303 salariés et 154 magasins l'été dernier, s'est finalement vu accorder un sursis de deux ans. Deux autres structures nordistes n'ont pas eu cette chance : l'enseigne Des marques & vous (463 salariés) et la maison mère de Chaussexpo (750 salariés) ont terminé en liquidation judiciaire.
Et ce n’est pas fini...
Selon Oxfam, un milliardaire a amassé, l’an dernier, 2 millions de dollars de plus en moyenne par jour. S’il fait partie des 10 plus riches du monde, c’est 100 millions supplémentaires au quotidien. L’ONG alerte sur les dangers démocratiques de cette accumulation extrême de richesses.
Ce lundi 20 janvier, les milliardaires ont l’embarras du choix sur le lieu où passer leur journée. Les trois hommes les plus riches du monde ont opté pour rester aux Etats-Unis. Elon MUSK, le PDG de Tesla (430 milliards de dollars de fortune – soit environ 418 milliards d’euros –, selon le magazine Forbes), Jeff BEZOS, le fondateur d’Amazon (235 milliards de fortune) et Mark ZUCKERBERG, le fondateur de Facebook (213 milliards) seront aux premières loges de l’investiture de Donald Trump à Washington DC. Ils ne seront pas les seuls milliardaires aux alentours. Une bonne dizaine d’autres sont recensés parmi les invités dont, selon le Canard enchaîné, le Français Bernard ARNAULT.
Ceux qui n’auront pas été invités se retrouveront, comme chaque année, à Davos.
Et ce n’est pas fini...
L’Institut national du patrimoine (INP) est installée depuis 2015 à Aubervilliers, dans un monument classé symbole du passé industriel du territoire ? en Seine-Saint-Denis. Une « école de l’excellence » qui forme les futurs restaurateurs des biens culturels.
Au sein des ateliers de restauration de l’INP, concentration, patience et rigueur sont les maîtres mots des étudiants. Julie, en deuxième année, utilise un nébuliseur – appareil produisant de la vapeur d’eau – pour restaurer « un papier patrimonial ». « Toutes les pièces du parchemin seront conservées », mais pour le traiter elle doit user de « calme et d’habileté », chuchote-t-elle. « À partir du moment où on touche à un objet, c’est tellement délicat… Ils sont en général dans des états tellement fragilisés qu’on retient notre respiration quoi qu’il arrive », livre la jeune femme de 21 ans.
Dépendant du ministère de la Culture, cet établissement de formation réunit deux départements : le premier, à Aubervilliers, forme les futurs restaurateurs des biens culturels, tandis que le second, à Paris, proche du Palais-Royal, prépare les élèves ayant choisi la voie de la conservation du patrimoine.
À Aubervilliers, les étudiants s’engagent pour cinq ans, avec à la clé un master. « Ils font une rentrée comme à l’université », précise Olivier ZEDER, le directeur du département des restaurateurs. Pour les futurs conservateurs, le parcours est différent : « C’est une école dite d’application de la fonction publique, qui forme des futurs fonctionnaires. Ce n’est pas un master. Les élèves ayant réussi le concours sont des conservateurs stagiaires, ils sont rémunérés et leur formation dure dix-huit mois. »
Deux parcours et deux statuts différents qui se croisent, ce qui n’était pas le cas avant 1996. « Les apprentis seront amenés à travailler ensemble dans leur vie professionnelle, c’est pour cela que nous nous organisons pour qu’ils bénéficient de cours théoriques et d’exercices en commun », poursuit Amélie METHIVIER, adjointe au directeur du département des restaurateurs.
Les étudiants sont encadrés par de nombreux intervenants professionnels. Les nouvelles recrues cheminent et apprennent leur futur métier grâce à des cours aussi bien théoriques que pratiques, en fonction de leurs différentes spécialités. « Dès la première année, ils travaillent sur les œuvres et sont en contact avec la pratique des techniques anciennes, ce qui est plutôt rare dans les formations européennes, pointe Amélie METHIVIER. »
Dès le concours, les élèves peuvent choisir entre les spécialités arts du feu, les arts graphiques et livre, les arts textiles, le mobilier, la peinture, la photographie ou bien la sculpture. À leur entrée en formation, un programme pluridisciplinaire les attend. À la fois artistes, artisans et chimistes, les restaurateurs doivent avoir un grand nombre de compétences.
Leurs semaines se divisent en deux parties : les trois premiers jours sont destinés aux cours théoriques et les deux derniers jours les élèves sont en ateliers et restaurent des œuvres de leur spécialité respective. « Il y a un gros programme de science, de chimie, de physique, et une méthodologie de la restauration, parce que c’est une discipline qui suit un certain nombre de préceptes assez fixes », détaille Amélie METHIVIER.
Les élèves ne se contentent pas d’apprendre la restauration. « C’est aussi important qu’ils comprennent pourquoi l’œuvre s’est altérée, pour pouvoir éventuellement agir en amont, ce qu’on appelle la conservation préventive », ajoute Valérie, responsable de la spécialité arts graphiques et livre. Les œuvres sur lesquelles ils travaillent viennent d’institutions publiques et sont classées.
Le processus de restauration est très souvent identique. « On fait une description de l’objet, un constat d’état puis un diagnostic pour savoir l’origine des altérations, tout ça se fait avant de toucher à l’œuvre », détaille Laurianne, étudiante en cinquième année en spécialité métaux.
Cette année, 95 étudiants de la première à la cinquième année sont formés au département des restaurateurs. « Il y a un accompagnement qui se fait à la carte, vu leur nombre. Sur les 95 élèves, 20 sont en stage à chaque fois, donc ils sont encore moins nombreux », s’enthousiasme l’adjointe du directeur. Les futurs restaurateurs se retrouvent à deux ou trois par spécialité. « Oui, c’est le luxe. On limite à trois personnes par niveau de promotion pour qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions, quelquefois les objets sont très volumineux, donc il faut pouvoir circuler autour sans danger », ajoute-t-elle.
Les étudiants de cinquième année comme Laurianne investissent aussi le lieu pour travailler en autonomie sur leur « objet de mémoire ». « Ils le traitent et réalisent toute une partie de recherche historique. Leur objectif est d’établir un protocole d’évaluation scientifique pour pouvoir restaurer l’œuvre et soutenir leur mémoire de fin d’étude », décrit Amélie METHIVIER. Laurianne est consciente de la chance qu’elle a « d’avoir le temps de faire toute cette recherche et de se consacrer pendant plusieurs mois à une seule œuvre ». Dans leur vie professionnelle future, « ils n’auront plus jamais l’opportunité de passer autant de temps sur une même œuvre, parce qu’on leur demande d’aller vite », pointe Amélie METHIVIER.
L’engouement des futurs gardiens du patrimoine se ressent dans l’ambiance générale de la structure. À partir de la troisième année, les élèves partent trois mois en France et cinq mois à l’étranger. « Les chantiers écoles sont organisés tout au long de la scolarité en France et à l’étranger pour échanger avec des restaurateurs d’horizons différents, ce qui leur permet d’apprendre de nouvelles techniques », affirme le directeur. Deux élèves de première année, Sacha et Laura, complètent : « On est toujours dans le vif du sujet, cela nous permet d’apprivoiser réellement notre futur métier. »
La diversité des étudiants, aussi bien par leurs parcours scolaires variés ou leur nationalité, amène une richesse dans les profils qui se complètent. « Il y a des élèves américains, japonais ou suisses qui viennent apprendre à l’Institut national du patrimoine », se réjouit Olivier ZEDER, qui aimerait que ce master soit encore plus connu, déplorant qu’il « manque de visibilité ». Un comble.
Et ce n’est pas fini...