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Le blog de Bernard SARLANDIE

retraites

Le salaire brut, c’est pour la vie !

8 Novembre 2024, 09:10am

Publié par Bernardoc

Thomas VACHERON

Secrétaire confédéral CGT

Comme il est dit dans une précédente tribune de l’Humanité, seul le travail produit de la richesse. Au-delà de Marx, même le site du ministère de l’Économie indique que « la valeur ajoutée traduit le supplément de valeur donné par l’entreprise par son activité (le travail) ». Le travail est donc central, « la valeur ajoutée est répartie entre les revenus du travail et du capital ». Cette répartition de la richesse produite par le travail se fait entre les profits pour quelques-uns et les salaires pour tous les autres, car 88 % des 30 millions d’actifs de ce pays sont des salarié·es. Depuis 1931, le document obligatoire qui récapitule les éléments de droits et de salaires, c’est cet essentiel « bout de papier », parfois dématérialisé, qu’est la fiche de paye. En haut : nom et adresse, numéro de Sécurité sociale, convention collective, puis poste occupé, qualification, ancienneté et congés payés. Dans le haut du tableau central du document, il y a le salaire brut, socialisé, c’est-à-dire avec les cotisations sociales. Contrairement à ce que racontent les médias non indépendants des milliardaires, les cotisations sociales ne sont pas des « charges », mais du salaire qui nous revient : pas du salaire pour le mois, mais du salaire pour la vie !

Intensification du travail, des cadences, des horaires, pressions… nous sommes dans notre vie de salariés confrontés à la maladie, aux accidents du travail, un salarié sur deux au licenciement, et chacune des lignes du bulletin de paye est là pour répondre à ces aléas. Mais les cotisations servent aussi aux moments de joie que sont nos congés paternité, maternité ou nos retraites ! Et, pour tout cela, nous cotisons en fonction de nos moyens pour en bénéficier selon nos besoins. C’est cette merveilleuse victoire collective qu’est la Sécurité sociale, financée sur le travail qui crée la richesse, donc sur le salaire, qui permet à toutes et tous de bénéficier de la solidarité et d’échapper à la pauvreté.

Ceux qui souhaitent rapprocher le brut du net, d’« alléger » ou d’exonérer les cotisations, veulent en fait baisser nos salaires puis nos pensions, toujours au bénéfice du patronat, quitte à nous fragiliser face aux malheurs et réduire nos bonheurs… C’est le profit à tout prix pour le capital contre le travail. Ils profitent de la plus-value qu’ils font sur les millions de gens qui n’arrivent plus à vivre de leur travail, où toute l’attention est concentrée en bas à droite de la fiche de paye, sur ce qui va être viré sur le compte en banque, c’est-à-dire le salaire net. Celui-ci permet de vivre au mois le mois, souvent au jour le jour, bref, des euros pour remplir son frigo.

Le salaire net c’est pour le mois, le brut c’est pour la vie !

Dans cette bataille, idéologique dans le débat public et concrète dans nos entreprises et nos services, la CGT défend partout des augmentations générales du salaire brut plutôt que des primes occasionnelles non cotisées en bas de la fiche de paye. Car des augmentations de salaire en brut, c’est plus de net pour tout le mois et plus de brut pour toute la vie. Le syndicalisme c’est être utile au quotidien et préparer nos lendemains.

Et ce n’est pas fini...

 

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Triste

1 Juillet 2024, 22:27pm

Publié par Bernardoc

 Pas le cœur à écrire après les obsèques à La Rochelle d'un copain de 40 ans qui avait un an de moins que moi...Lui aussi était sur le Burdigala : c'est le sixième qui disparaît.

Et ce n'est pas fini...

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Repas d'automne au CLAD

21 Octobre 2023, 18:38pm

Publié par Bernardoc

 

Encore une belle journée au Forum, où nous étions plusieurs centaines de vieux à venir partager de joyeuses agapes ce midi. Une nouvelle attraction : l'exposition des travaux artistiques des adhérents.

 Le repas était fort bon, accompagné par un sonorisateur, Eric, qui connaissait bien le public auquel il avait affaire et nous passait les musiques qui nous rappelaient notre jeunesse. Il n'y avait qu'à voir le nombre de danseurs qui retrouvaient les jambes de leurs vingt ans.

L'estrade était également occupée par Sandra, qui nous a fait étalage de différents costumes adaptés aux musiques qui étaient jouées.

 Comme à chaque fois, la journée se termina par le tirage de la tombola, tirage qui ne nous fut pas favorable.

 Prochaine réunion à laquelle nous participerons : le repas de Noël (j'essaierai de venir avec le costume adéquat.

Et ce n'est pas fini...

Repas d'automne au CLAD
Repas d'automne au CLADRepas d'automne au CLADRepas d'automne au CLAD

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"Les tendances de recrutement pour les postes de retaité"

11 Octobre 2023, 15:33pm

Publié par Bernardoc

  Il paraît que mon profil correspond à ce poste. J'ai quand même des doutes, d'autant que j'ai déjà fait mes 42 annuités (du temps où on en était encore à 37,5).

Directeur(trice) H/F

  • Temps plein Cadre dirigeant

  • 11-50 employés · Services relatifs aux bâtiments

  • Découvrez les tendances récentes de recrutement de BIONEO.

BIONEO Grandchamps-des-Fontaines, Pays de la Loire, France

Protéger les populations et leurs environnements des nuisances
animales en priorisant les solutions alternatives et innovantes

BIONEO recrute un/une DIRECTEUR(RICE) – CDI

Membre de la CS3D, acteur majeur de la Santé publique en Pays de Loire, BIONEO a des valeurs fortes de solidarité, respect, performance, loyauté, confiance et convivialité.

BIONEO est spécialiste de la lutte raisonnée contre les nuisibles, et recrute son/sa Directeur(rice) en CDI basé à Grandchamp-les-Fontaines (44).

Votre mission : Sous l’autorité du Président et en collaboration avec les fonctions supports du groupe , vous animez 3 antennes en Pays-de-la-Loire (Vendée, Loire Atlantique, Sarthe) en manageant vos équipes composées d’une vingtaine de personnes dans le but de répondre à des besoins urgents ou pour mener des actions préventives aux nuisances animales. Vous coordonnez l’activité dans le respect de la certification CEPA.


Vos missions porteront sur :

  • Manager les équipes ;

  • Être garant de l’atteinte des objectifs en pilotant le compte d’exploitation de l’activité ;

  • Représenter la structure auprès des clients, partenaires et institutionnels ;

  • Développer et suivre l’activité commerciale ;

  • Être garant de l’efficience de l’organisation par le management de la qualité ;

  • Répondre aux demandes techniques des collaborateurs et notamment de la chargée de planification ;

  • Accompagner et monter en compétences les collaborateurs ;

  • Suivre les démarches qualités, notamment la CEPA ;

  • Assurer la veille technique et réglementaire ;

  • Piloter le développement des différentes antennes ;

  • Appliquer la stratégie de développement de BIONEO définie en collaboration avec le CODIR de Neoviz Group.

     

Vos compétences :

  • Bonne connaissance de la certification CEPA et de l’appâtage non permanent ;

  • Maitrise de la réglementation en Dératisation, Désinsectisation, Désinfection, en produits phytosanitaires et biocides;

  • Suivi des cycles de vente par appels d'offres publiques et privés ;

  • Motivation et dynamisation quotidiennement de vos équipes ;

  • Très bonnes compétences managériales ;

  • Appétence au développement d’activités;

  • Connaissance de la géographie des Pays-de-la-Loire serait un plus;

     

Vos qualités : Vous êtes organisé(e) et méthodique, vous savez prendre du recul et résoudre les problèmes. Vous êtes réactif(ve) et avez le sens du service et vous disposez d’un bon relationnel, de bonnes capacités d’écoute et de communication, vous vous adaptez à tous types d’interlocuteurs et aimez travailler en équipe.



Avantages

Conditions d’embauche :

  • 5 ans d’expérience dans la gestion de site/structure dans le secteur de la 3D ;

  • Forfait 218 jours ;

  • Convention Collective 3D - IDCC 1605, groupe 3 niveau 10 – Statut : Cadre ;

  • Rémunération annuelle à partir de 45 000 euros brut annuelle ;

  • Prime variable sur objectifs ;

  • Indemnités repas de 10 euros par jour travaillé ;

  • 28 jours de congés payés annuels plus 3 ponts offerts ;

  • Adhésion aux avantages place des salariés ;

  • Mutuelle et prévoyance. ;

  • Déplacement régionaux quotidiens sur les différentes antennes, chez les clients grands comptes et sur les chantiers importants et dans l’accompagnement techniques des collaborateurs.

Date de publication : 11 oct. 2023.

BIONEO intervient pour la protection des biens et des personnes, vous assurant ainsi qualité et tranquillité face aux nuisances animales. Nos clients sont les collectivités, les entreprises agricoles, les commerces/entreprises et les particuliers.

Depuis 1993, BIONEO n’a cessé d’étoffer ses savoir-faire et spécialiser ses moyens humains et matériels pour devenir un acteur majeur de la santé publique en Pays de Loire, avec pour objectifs : la préservation de la santé humaine, des animaux domestiques et d'élevage ; la protection des biens et la sécurité alimentaire.

Pour vous assurez des diagnostics fiables et des conseils pertinents, Bionéo mise sur la formation et l’encadrement de son personnel technique pour acquérir la connaissance des réglementations, des déprédateurs, des moyens de lutte chimique et alternatifs à sa disposition.
Notre personnel dispose de certificat : certiphyto, certibiocide et d’habilitations diverses : travaux en hauteur, caces nacelle… La sécurité au travail est l’un des engagements fort de Bionéo.

Et ce n'est pas fini...


 

 

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Quelle situation pour les retraités en France ?

10 Octobre 2022, 16:32pm

Publié par Bernardoc

Document CGT

Chaque année, la Direction de la recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques publie sont analyse de la situation des retraités et des retraites en France.

Les points importants à retenir

  • 16,9 millions de retraités de droit direct en France fin 2020 ;

  • 88% des bénéficiaires d’une pension de réversion sont des femmes ;

  • La pension moyenne net de droit direct est de 1400 euros par mois ;

  • La durée passée au travail augmente plus vite que l’espérance de vie, la durée à la retraite baisse au fil des générations !

  • 1 470 000 retraités sont considérés comme pauvres soit 8,7 % d’entre eux ;

  • Hausse de la part de retraités qui partent avec une décote.


    Fin 2020, les retraités de droit direct des régimes français, c’est-à-dire percevant une retraite en leur nom, sont au nombre de 16,9 millions.
    A la même date, la répartition des retraités entre les régimes est la suivante (attention, les retraités peuvent être polypensionnés)
    • 83% des retraités de droit direct, soit 14.1 millions de retraités, reçoivent une pension de base de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV)

     • 12,1 millions reçoivent une pension complémentaire du régime unifié Agirc-Arcco.
    • 3 millions sont aux régimes de la fonction publique ;

     • 400 000 sont aux régimes libéraux (CNAVPL, CNBF)
    • 700 000 dépendent des régimes dits spéciaux (FSPOEIE, SNCF, RATP, CNIEG, Enim, CANSSM, Cavimac, CRPCEN, Caisse de réserve des employés de la Banque de France, Altadis, Retrep).
    Entre 2004 et 2020, le ratio entre le nombre de personnes en emploi et le nombre de retraités a diminué de 2,02 à 1,67.

    Fin 2020, tous régimes confondus, 4,3 millions de personnes sont titulaires d’une pension de retraite de droit dérivé, aussi appelée pension de réversion :

  • C’est une hausse de 2,2 % par rapport à 2010

  • Pour 1,0 million d’entre elles, la pension de droit dérivé constitue l’unique pension de retraite à cette date.

  • Les femmes, plus souvent veuves, représentent 88 % des bénéficiaires d’une pension de droit dérivé.

  • Ages moyen, durées de carrière, carrières complètes ou incomplètes : passer sa vie à la gagner ?

  • Fin 2020, l’âge conjoncturel de départ à la retraite est de :

  • Pour les femmes : 62 ans et 7 mois

  • Pour les hommes : 62 ans

  • La durée de carrière représente une part de plus en plus élevée de la durée de vie totale au fil des générations :

  • Pour les retraités de la génération 1932 résidant en France, la durée de carrière – au sens de la durée totale validée pour la retraite – représente 41,8 % de la durée de vie totale.

  • Pour les retraités de la génération 1950, la durée de carrière atteint 45,5 % de la durée de vie totale.

  •  La durée moyenne cotisée au titre de l’emploi représente 35,9 % de la durée de vie totale de la génération 1932 et 38,4 % pour la génération 1950.
    Les durées moyennes validées ont progressé plus rapidement que les espérances de vie à 60 ans :

  • +3,9 ans entre la génération 1932 et 1950

  •  +1,8 an pour l’espérance de vie à 60 ans dans le scénario central de mortalité.
    Les durées cotisées ont également augmenté plus que l’espérance de vie à 60 ans (+2,8 ans).

  • Globalement, on passe donc plus de temps au travail après 60 ans au fils des générations, cette augmentation venant plus que compenser l’augmentation de l’espérance de vie.

  • En somme, la durée passée au travail augmente plus vite que l’espérance de vie !

  • Quel niveau de vie des retraités en 2020 ?

  • Fin 2020, le montant mensuel moyen brut de la pension de droit direct des retraités résidant en France, après prise en compte de l’éventuelle majoration pour trois enfants ou plus, s’élève à 1 509 euros (soit 1 400 euros nets des prélèvements sociaux).

  • Trois retraités sur dix perçoivent une pension de droit direct inférieure à 1 000 euros bruts mensuels (54 % des femmes et 16 % des hommes).

    Et ce n'est pas fini...

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CLAD 45

25 Juin 2022, 20:01pm

Publié par Bernardoc

Une parenthèse dans le voyage au Portugal pour fêter les 45 ans du CLAD.

Et ce n'est pas fini...

CLAD 45
CLAD 45
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Et nos pensions ?

8 Janvier 2022, 14:03pm

Publié par Bernardoc

Ce n’est pas une surprise : la hausse des prix à la consommation en France a continué d’augmenter en décembre 2021, selon les premières données de l’Insee publiées le 4 janvier 2022. en particulier, l’énergie et les produits alimentaires frais ont tiré les prix vers le haut, bien que l’augmentation soit généralisée.

Les résultats provisoires de l’indice des prix à la consommation pour le mois de décembre 2021, qui doivent être confirmés par l’Insee aux alentours de la mi-janvier 2022, montre que l’augmentation des prix s’est poursuivie. En décembre 2021, sur un an, les prix ont augmenté de 2,8%… comme en novembre 2021. En comparaison, en décembre 2020 sur un an l’inflation avait été nulle en France.

Dans le détail, c’est surtout le prix de l’énergie qui explose : +18,6% sur un an en décembre 2021. Les prix des aliments frais grimpent également, à +3,3% sur un an contre une baisse de 0,7% sur un an enregistrée en novembre 2021. Le prix de l’alimentation, tout confondu, grimpe de 1,4% sur un an en décembre 2021, et même 1,8% pour le prix des services.

Et ce n'est pas fini...


 

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Voyage militant.

28 Novembre 2021, 10:46am

Publié par Bernardoc

LE 2 DÉCEMBRE

Retraités tous à Paris

« Nos vies valent mieux que leurs profits »


 

Nous le revendiquons depuis des mois, à Paris nous venons le gagner !!!

Bien vivre sa retraite : une exigence sociale !

LE 1er OCTOBRE, nous étions des dizaines de mil­liers de retraités mobilisés pour l’augmentation immédiate de nos pensions de retraite, le finance­ment de la Sécurité sociale, le développement et le maintien de notre protection sociale et des services publics en proximité.

LE 5 OCTOBRE, nous étions aux côtés des salariés, des jeunes et des privés d’emploi, pour le développement industriel, la défense de l’emploi et l’augmentation des salaires, socle commun revendicatif interprofession­nel et intergénérationnel.

Nous sommes lucides et déterminés à agir face à un gouvernement et à un patronat qui restent résolument sourds à nos exigences.

Ça suffit ! Les retraités revendiquent une autre répartition des richesses.

170 milliards pour les riches, 57 milliards pour les actionnaires et rien pour les retraités sinon une aumône !!!

Les retraités exigent :

- Une augmentation des pensions de base et complémentaires. 100 euros immédiate­ment, 300 euros le mois prochain.

- Une Sécurité sociale intégrale, solidaire, universelle et démocratique avec un financement à 100 % par les cotisations so­ciales.

- Des services publics de proximité sous contrôle et maîtrise publique.

Les moyens existent pour satisfaireles revendications !

- Les dividendes, la fraude fiscale, l’ISF,les exonérations de cotisations sociales…

  • Le patronat doit rembourser les 52 milliards d’éxonération de cotisations sociales de 2021 qui sont une partie de notre salaire socialisé.

- Gouvernement et Patronat doivent entendre les revendications des retraités !!!

Un événement national visible, coloré, animé

Le 2 décembre à Paris

Une marée humaine de retraités unis pour gagnerle droit à bien vivre sa retraite :

Une exigence sociale !

Et ce n'est pas fini...

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Infox ?

11 Mars 2021, 11:55am

Publié par Bernardoc

Depuis plusieurs semaines, voire mois, les média nous bassinent avec le fait que l'épargne des Français n'aurait jamais été si abondante que depuis un an. Ce matin j'ai posé la question lors d'une réunion virtuelle des retraités de la CGT pour connaître leur point de vue. A part l'augmentation de 3 ou 4 euros de leur retraite, ils ressentaient la même chose que moi : cette « augmentation » ne semblait pas nous concerner.

Alors, comment peut-on nous abreuver de cette affirmation ?

Probablement, simplement une moyenne sur l'ensemble de la population. Ainsi entre mars et décembre 2020, les milliardaires français ont accru leur fortune de 175 milliards d'euros. Lorsqu'on les mélange avec le million de personnes supplémentaires qui ont sombré dans la pauvreté, on arrivera sans doute à un solde d'épargne positif.

Entre temps la location d'une place de camping a augmenté de 3,3% (rappel : taux d'inflation reconnu pour la mise à niveau du Smic : 0,99%), le pain vient d'augmenter de 15% (d'où le même taux d'augmentation des indemnités des députés?), le prix de l'essence flambe à nouveau (belle « victoire » des gilets jaunes), les fluides, gaz et électricité font également un bond en avant (pour le plus grand bénéfice des actionnaires de ces sociétés privatisées – reviens Marcel PAUL, ils sont devenus fous), le prix des timbres s'envole (eh oui, ce qui compte pour la S.A. La Poste, ce n'est plus le service public), et je pourrais continuer longtemps cette énumération...

Pour la première fois depuis que je touche un salaire, c'est sous ce quinquennat que j'ai été dans le rouge. Alors oui, je fais très attention et je pioche dans ce qu'il me reste d'épargne (sans complexe puisque le livret A ne compense même pas l'inflation) pour rester à flot.

Et vous ?

Et ce n'est pas fini...

 

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CONSEIL D’ORIENTATION DES RETRAITES

16 Février 2021, 17:13pm

Publié par Bernardoc

Séance plénière du 11 février 2021

«Inégalités et évolutions récentes de l’espérance de vie»

 

L’espérance de vie est un élément important pour le débat sur les retraites, qu’il s’agisse de projeter les dépenses des régimes de retraite ou de comparer la durée de retraite des générations successives. Alors que l’INSEE s’apprête à réaliser de nouvelles projections démographiques, la poursuite de la progression de l’espérance de vie est questionnée par le ralentissement de son rythme de croissance depuis quelques années et la crise sanitaire actuelle. Par ailleurs, des études récentes apportent un éclairage nouveau sur les inégalités d’espérance de vie.

  1. Les inégalités d’espérance de vie selon le niveau social sont très significatives

    Quelle est l’importance des inégalités d’espérance de vie?

    Une personne vit d’autant plus longtemps qu’elle appartient à une catégorie socioprofessionnelle élevée, qu’elle est diplômée ou qu’elle dispose d’un niveau de vie élevé, les écarts étant plus marqués parmi les hommes que parmi les femmes. Les écarts d’espérance de vie à 35 ans entre cadres et ouvriers s’élèvent à 6ans pour les hommes, 3 ans pour les femmes. Les écarts entre diplômés du supérieur et non diplômés sont comparables : 7 ans ½ pour les hommes et 4 ans pour les femmes. Les écarts selon le niveau de vie entre les 5% les plus pauvres et les 5% les plus aisés apparaissent bien plus importants : 12 ans pour les hommes et 8 ans pour les femmes.

    Comment expliquer ces inégalités?

    Les inégalités d’espérance de vie peuvent résulter de causes multiples : inégalités d’accès ou de recours aux soins, conditions de vie ; conditions de travail et risques professionnels ; comportements nuisant à la santé (tabac, alcool, etc.). Réciproquement, un faible niveau de vie peut également être la conséquence d’une mauvaise santé, freinant par exemple la poursuite d’études ou la recherche d’un emploi.

    Comment évoluent les inégalités d’espérance de vie ?

    En France, l’espérance de vie progresse parallèlement dans toutes les catégories depuis 1976. Ainsi,l’écart entre hommes cadres et ouvriers se maintient à 6 ans.

  2. L’espérance de vie progresse moins vite depuis quelques années

    L’espérance de vie progresse-t-elle encore?

    Depuis plusieurs décennies, l’espérance de vie progresse régulièrement au fil du temps ou au fil des générations, et elle progressait toujours en France à la veille de la crise sanitaire de la Covid. Cependant, deux constats récents conduisent à un ralentissement de la progression de l’espérance de vie (ou de la baisse de la mortalité):

    -le premier est un effet de génération: les taux de mortalité aux différents âges (après l’âge de 15 ans) n’ont presque pas diminué entre la génération 1941 et la génération 1955. Ils ont ensuite repris leur baisse tendancielle au fil des générations ;

-le second est un effet de période : les taux de mortalité aux différents âges ont diminué moins vite entre 2013 et 2019 qu’au cours des décennies précédentes.

Comment expliquer l’absence de progrès entre les générations 1941 et 1955 ?

Ce constat n’est pas propre à la France : un phénomène analogue est observé dans de nombreux pays européens. Il pourrait être le contrecoup de la forte baisse de la mortalité infantile dont ont bénéficié ces générations, grâce notamment à la généralisation des antibiotiques dans l’après-guerre : des individus plus fragiles auraient survécu aux maladies infectieuses de l’enfance. Les comportements de ces générations, en particulier la montée du tabagisme féminin, constitueraient une autre explication. Enfin, ces générations sont arrivées à l’âge adulte au moment où les accidents de la route, les suicides puis l’épidémie de Sida causaient beaucoup de décès parmi les jeunes hommes.

Comment expliquer les progrès moins rapides entre 2013 et 2019 ?

Ce ralentissement n’est pas non plus propre à la France: il est observé chez nos voisins européens (Italie, Espagne,Allemagne, Royaume-Uni). Le ralentissement en Europe s’explique sans doute par la fin de la baisse spectaculaire de la mortalité cardiovasculaire, qui avait permis des gains importants d’espérance de vie aux âges élevés au cours des dernières décennies. Il faudrait que la baisse de la mortalité par cancer prenne désormais le relais, mais elle est contrariée par la montée du tabagisme, notamment chez les femmes.

  1. Avec la crise sanitaire, l’espérance de vie a baissé de 5 à 6 mois en 2020

    Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur la mortalité en 2020?

    Les données de l’INSEE permettent de dresser un bilan provisoire sur l’ensemble de l’année 2020. À partir du 1er mars 2020, l’INSEE a enregistré davantage de décès que pendant la même période de l’année en 2019.Cette surmortalité est concentrée aux âges élevés. Elle s’est traduite par une baisse de l’espérance de vie d’environ 5 mois pour les femmes et 6 mois pour les hommes en 2020. A contrario, la mortalité a légèrement diminué parmi les moins de 50 ans, notamment parmi les jeunes hommes, car il y a eu moins de morts accidentelles.

    Peut-on comparer avec des crises sanitaires antérieures?

    Durant la canicule de 2003, on avait observé 15000 décès supplémentaires, concentrés sur une courte période. L’épidémie de grippe de Hong-Kong avait provoqué en 1969-1970 près de 30000 décès supplémentaires, sans gestes barrière ni mesures de confinement. Ces deux crises sanitaires avaient été suivies d’un rebond significatif de l’espérance de vie les années suivantes, car les personnes âgées ayant survécu à la crise étaient moins fragiles que celles ayant décédé. Un tel rebond ne serait pas à exclure après la fin de l’épidémie de coronavirus, mais il reste des incertitudes sur la durée de l’épidémie et sur la moins bonne prise en charge d’autres pathologies.

    La surmortalité a-t-elle été comparable à l’étranger?

    Durant la 1ère vague, la surmortalité a été comparable en France à la moyenne européenne, tout en étant inférieure à celle de l’Espagne, de l’Italie et de la Belgique.

Et ce n'est pas fini...

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