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Le blog de Bernard SARLANDIE

Bellicistes ?

25 Septembre 2016, 11:42am

Publié par Bernardoc

Bellicistes ?

C'est ce qu'on est en droit de se demander vu le très petit rassemblement sur le parvis des droits de l'Homme, hier, journée internationale pour la Paix célébrée chaque année, depuis 1981, sous l’égide de l’ONU ; la date officielle est le 21 septembre, mais à mon avis ce n'est pas ce qui a empêché les gens de venir.

Apparemment cela faisait treize ans qu'il n'y avait pas eu d'appel sur Bordeaux, et c'est l'honneur de la CGT d'avoir repris le flambeau, avec l'Appel des Cent, le Mouvement de la Paix, l'ARAC, le PCF et le MRAP (c'était la première fois que je voyais ces derniers manifester à Bordeaux).

Toutes les organisations se sont exprimées devant le tribunal, puisque vu le petit nombre, il fut décidé de ne pas aller manifester. Mais il y avait suffisamment de drapeaux pour que les passagers des nombreux trams qui sont passés remarquent que quelque chose se déroulait à cet endroit.

Après la parole circulait et j'ai donc pris le micro pour rappeler, comme je le fais à chaque fois devant un public différent, la proposition de loi déposée il y aura bientôt 25 ans par le défunt sénateur socialiste girondin Marc BOEUF ainsi que quatre autres sénateurs socialistes appelant au désarmement unilatéral de la France, afin qu'elle rejoigne la cohorte des pays sans armée dans le monde. Les applaudissements furent très modérés, sans doute parce que j'avais insisté sur le mot socialiste, qui est hélas associé au parti gouvernemental actuel.

Fidèle à mes engagements pacifistes (j'avais ressorti pour l'occasion mon insigne de la CND - Campaign for Nuclear Disarmement – offert il y a une cinquantaine d'années par un ami anglais) je continuerai à populariser la mémoire de ce courageux sénateur et sa proposition de loi pour le bien-être de l'humanité.

Et ce n'est pas fini...

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Filmer le travail.

24 Septembre 2016, 11:42am

Publié par Bernardoc

Le Festival Filmer le travail se déroule chaque année depuis sept ans à Poitiers. Il est organisé par l’association du même nom, à l’initiative de l’Université de Poitiers, l’Espace Mendès France de Poitiers et l’ARACT (Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), en collaboration avec la Région Poitou-Charentes et la Ville de Poitiers.

Avec la région Nouvelle Aquitaine, ce festival international a jugé bon de se « décentraliser », et c'est la raison pour laquelle, invités par notre maire, nous sommes allés hier soir à L'Entrepôt pour assister à la projection d'un film primé : «Garçon boucher ». Nous étions une petite trentaine dans la salle pour ce film au format télévision (52 minutes), film à la gloire de l'apprentissage.

On y voit un Miguel, d'origine portugaise, nous dire tout le mal qu'il pensait du collège et son désir d'apprendre le métier de boucher. Il en était à son troisième maître d'apprentissage, les deux premiers lui ayant « manqué de respect », mais il était filmé avec un écouteur dans l'oreille, ce qui à mon avis n'était pas forcément preuve du respect qu'il accordait à celui qui l'interviewait ; de plus, vers la fin du film, on apprend qu'il s'était fait virer du CFA, sans beaucoup d'explication, ce n'était pas le propos du film. De plus aucune allusion à un quelconque droit du travail tout au long du film ; il est vrai que, ne l'oublions pas, c'est un facteur favorisant le chômage, comme nous le serine le gouvernement.

On voit un jeune filmé dans toutes ses difficultés d'apprentissage manuel, et lorsqu'on découvre à la fin qu'il est deuxième de sa promotion au CAP, il est permis de se poser des questions sur la qualité des autres nouveaux bouchers. J'ai été étonné de voir l'amoncellement de cadeaux aux lauréats : cette école de boucherie parisienne sait y faire !

Il devait y avoir un débat après le film, mais ce fut une grande déception, notamment pour nous, militants du Front de Gauche, qui représentions pratiquement la moitié des spectateurs. Et personnellement, j'ai du mal à assimiler ce que voulaient nous dire le réalisateur et le prof de fac qui ont passé leur temps à nous dire combien ils étaient nuls à l'école.

Non, décidément, pour moi, un tel film n'est pas un encouragement à l'apprentissage.

Et ce n'est pas fini...

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C'est les vendanges.

23 Septembre 2016, 10:48am

Publié par Bernardoc

Il existe bien entendu des vendanges mécanisées, mais certains grands crus, pour la qualité de la récolte préfèrent toujours recourir à des vendanges manuelles, ce qui implique bien entendu un personnel saisonnier venu parfois de très loin : Europe ou Maghreb. Ce personnel doit être hébergé, et c'est là que le bât blesse.

Apparemment, si j'en crois le journal, de nouvelles normes ont été mises en place, voire, contrairement à ce qui se passait avant, le refus des châteaux de participer à l'hébergement de leurs travailleurs saisonniers. Ainsi, pas plus de 35 vendangeurs sur la propriété, et interdiction de camper pour cause de risques d'incendie. Et pour faire respecter la règle, eh bien qui d'autre que les forces dites « de l'ordre » ? C'est toujours plus facile (et moins dangereux !) de s'en prendre à des travailleurs précaires et démunis qu'à des délinquants terroristes.

Que reste-t-il comme solution à ces vendangeurs dans des conditions sanitaires inadmissibles ? Ils ont commencé par se montrer dans Léognan. Mais l'article du journal se termine par la citation de l'un d'eux : « Nous n'avons pas d'organisation professionnelle officielle, pas de représentants, donc personne ne nous écoute. » Il existe pourtant une organisation qui accompagne les précaires, c'est la CGT. Mais peut-être ces travailleurs sont-ils soumis à une pression patronale qui leur fait craindre pour leur job ? C'est quand on est seul et isolé qu'on risque le plus gros, pas quand on est nombreux et unis.

Bon courage !

Et ce n'est pas fini...

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Hommages.

22 Septembre 2016, 11:31am

Publié par Bernardoc

Une petite centaine de personnes, syndicalistes ou politiques, s'étaient rassemblées hier soir dans le hall de la Bourse du Travail, pour un double hommage : d'abord à l'ancien secrétaire général de la CGT, Georges SEGUY, disparu le mois dernier, et la traditionnelle commémoration des fusillades de Souge.

L'hommage à Georges SEGUY, rappelons qu'il fut à l'initiative de la création de l'Institut d'Histoire Sociale, fut lu par la Girondine Maryse DUMAS. Elle utilisa abondamment des citations de Georges, ce qui rendait son propos très vivant, et on avait l'impression d'entendre parler le défunt. Elle insista beaucoup sur le nombre de fois où il fut le plus jeune : plus jeune déporté, plus jeune secrétaire des différentes instances syndicales qu'il a dirigées, plus jeune dirigeant communiste,...Elle termina en demandant non pas une minute de silence, mais une minute d'applaudissements, ce que tous le participants firent en se levant.

Ensuite, ce fut Corinne VERSIGNY, secrétaire générale de l'UD, qui rendit hommage aux 256 fusillés du camp de Souge, au cours de la deuxième guerre mondiale. Après le dépôt de gerbe au pied de la stèle, elle fit un discours qui, comme à son habitude, reliait le passé au présent et ouvrait des perspectives de résistance, de luttes et de conquêtes vers l'avenir. Elle insista sur les sauvages assassinats, de syndicalistes, de communistes, de juifs ; j'y aurai bien rajouté les franc-maçons, qui au même titre que les trois catégories précédentes faisaient partie des cibles de Vichy.

Autour du verre de l'amitié, ce fut l'occasion d'échanges fraternels entre les différents participants, la plupart centrés autour de la Bourse et des activités qui s'y déroulent.

Rappel : la commémoration au camp de Souge aura lieu le dimanche 23 octobre.

Et ce n'est pas fini...

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Marchons ensemble pour la paix

21 Septembre 2016, 10:32am

Publié par Bernardoc

Déclaration de la CGT

Chaque année, depuis 1981, sous l’égide de l’ONU, est célébrée la journée internationale pour la Paix. La date officielle est le 21 septembre. La CGT, depuis sa création, a œuvré sans cesse pour la construction d’une paix durable entre les peuples et c’est ainsi que tout naturellement elle se retrouve avec d’autres organisations et associations dans des initiatives pour la promotion de cette exigence de Paix dans le monde. Les raisons en sont simples : la guerre, c’est le recul social et la primauté de la puissance financière par les armes.

La guerre est en effet un des marqueurs génétiques du Capital. Les événements dramatiques, qui se succèdent de par le monde et qui ont touché notre pays depuis janvier 2015, ont certainement sensibilisé bon nombre de citoyens aux questions de la coexistence pacifique entre les peuples ou, à l’inverse, sous l’impulsion de dirigeants divers, renforcé une stigmatisation aussi dénuée de sens que d’intelligence.

C’est par le développement humain durable que la spirale guerrière reculera. C’est d’ailleurs le thème de cette édition : Les objectifs de développement durable, composantes de la paix.

C’est par la réponse aux besoins fondamentaux des peuples et par le même élan pour les besoins sociaux que la logique de guerre s’essoufflera. Les défis actuels que sont la pauvreté, la faim, la diminution des ressources naturelles, la raréfaction de l’eau, les inégalités sociales, la dégradation de l’environnement, les maladies, la corruption, le racisme et la xénophobie, entre autres, font peser une menace sur la paix et forment un terreau fertile pour les conflits.

Ce n’est pas par la guerre que nous arrêterons la guerre et mettrons fin au terrorisme.

Chaque jour dans le monde, des dizaines d’enfants, de femmes et d’hommes sont victimes d’actes de barbarie.

Une question devrait pourtant se poser et interpeller le plus grand nombre : Comment les pays en arrivent-ils à de telles dépenses, y compris en accumulant les armes de destructions massives comme celles nucléaires ?

En 2014, les dépenses militaires mondiales s’élevaient à 1800 milliards de dollars !

Consacrer 5% de ces dépenses pendant 10 ans permettrait, selon l’ONU, de résoudre les principaux problèmes des besoins fondamentaux (accès à l’eau, lutte contre la faim, ....)

Dans cette période, Il est aussi un autre sujet qui ne peut être mis de côté : la France est un des chefs de file mondiaux pour les exportations d’armements. Le Chef de l’État et son ministre de la Défense se comportent ainsi en véritables « commerciaux » pour les industriels d’armement. La France ne peut cependant pas faire fi, par exemple, de la préconisation de l’ONU, appelant notre pays à reconsidérer sa politique à l’export concernant les ventes d’armement notamment à l’Arabie Saoudite. Ces ventes record à plusieurs pays interrogent quant aux finalités auxquelles elles peuvent aboutir, en alimentant encore un peu plus le terrorisme par exemple.

Est-il souhaitable que le comportement de la France reste le même ? Cette attitude n’est-elle pas liée aussi au fait que pour « remplir les caisses », tout est bon puisque le surarmement nucléaire serait sanctuarisé dans l’hexagone. En effet, en marge du sommet de Washington en avril dernier, le Chef de l’État, chef des Armées annonçait sa volonté de consacrer 50 Md€ supplémentaires sur 20 ans soit 2,5 Md€ par an, se rajoutant aux 3,5 Md€ annuels d’ores et déjà actés pour la dissuasion nucléaire.

On est loin du processus de désarmement nucléaire pourtant nécessaire.

La CGT condamne ces choix politiques dictés par la finance entraînant toujours plus de violences, de haines faisant la part belle aux idées d’extrême droite.

La CGT est porteuse de propositions pour permettre à chaque citoyen de s’épanouir et de pouvoir vivre dignement dans son pays avec une autre répartition des richesses.

La CGT porte aussi comme revendication l’édification d’un pôle public national de Défense justement puisque les armes ne sont pas des marchandises comme les autres.

La CGT, membre du collectif « En marche pour la paix », appelle les salariés, les privés du droit au travail et les retraités à se mobiliser pour dire stop à la guerre et pour la construction d’une paix durable dans le monde.

Rassemblement à Bordeaux

Samedi 24 septembre 2016 à 15h00

Parvis des droits de l’Homme

Et ce n'est pas fini...

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Préférez le vélo !

20 Septembre 2016, 11:28am

Publié par Bernardoc

Des bactéries responsables d'infections graves.

Lu hier sur planet.fr

Des chercheurs anglais révèlent le nombre de bactéries présentes sur les pistolets à essence et les maladies graves qu'elles peuvent provoquer.
Ce n'est pas uniquement pour éviter de vous tâcher que des gants sont proposés avant de faire le plein de votre voiture. Clavier d'ordinateur, barre du métro et même toilettes publiques... Il est une zone encore plus remplie de bactéries à laquelle vous ne vous attendiez peut-être pas c'est le pistolet qui sert à remplir votre réservoir automobile d'essence. Pourquoi ? Parce que la plupart des utilisateurs ne mettent en majorité pas de gants.
Pour en arriver à cette conclusion, la site de réservation de billets de bus anglais BusBud a mené l'enquête. Ils ont collecté des échantillons de bactéries récoltés sur trois pistolets à essence de trois stations différentes. En moyenne, ils ont récolté 11 000 fois plus de bactéries sur les pistolets que lorsqu'ils ont analysé les cuvettes des toilettes. Et ce n'est pas tout ! Les boutons qui servent à entrer le code de carte bleue et choisir le type d'essence en contiennent 15 000 fois plus.

Le plus inquiétant c'est que parmi les bactéries retrouvées sur le pistolet à essence certaines ne sont pas inoffensives. La "positive gram cocci" provoquerait selon les chercheurs des infections de la peau, voire rarement un choc toxique ou la pneumonie. La bactérie baptisée "négatif gram rods" serait, elle, responsable de la méningite et d'une résistance aux antibiotiques.

Pour lutter contre ces microbes les chercheurs recommandent d'utiliser les gants mis à disposition ou un mouchoir et de se laver les mains avec une solution antibactérienne.

Et ce n'est pas fini...

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Droite extrême.

19 Septembre 2016, 18:29pm

Publié par Bernardoc

Peut-être avez-vous entendu ce matin Bruno LEMAIRE, ce « jeune » politicien propre sur lui et qui veut renverser la table à droite. Il vient de pondre avec son staff de 75 personnes (dont, en toute parité, 15 femmes), un pavé de 4 kg pour expliquer son programme politique, d'abord chez ses « amis » de l'UMP, et s'il passe le cap, au peuple français lors de la présidentielle.

Qu'ai-je retenu ? Tout un train de mesures réactionnaires qui seront prises par ordonnance dès son élection, mesures qui feront apparaître la loi « Travail » comme le summum dans la défense des salariés. La retraite à 65 ans, indispensable selon lui pour diminuer le chômage !! Suppression des 35 heures, également pour favoriser l'emploi ?! Suppression de l'ISF, sans doute pour favoriser l'investissement productif. Plafonnement des indemnités en cas de condamnation d'un patron aux prud'hommes ; pourtant, s'il a été traîné au tribunal, c'est sans doute parce qu'il agissait comme un exploiteur vis à vis de son personnel. Durcissement de la politique migratoire, avec la quasi impossibilité du regroupement familial (en application sans doute de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme). Privatisation de Pôle emploi (rappelons que son ancêtre l'ANPE avait été une création de de Gaulle). Suppression de 500 000 postes de fonctionnaires d’État, et abolition de la fonction publique territoriale.

D'autre part, cet énarque propose la suppression de l'école qui l'a si mal formé, comme le démontrent les propositions qu'il ose formuler.

Ce que j'ai cité n'est bien entendu qu'une petite partie de son programme. Et le programme des autres est du même tonneau.

Mais ce matin je me disais, qu'en avançant masqué, le parti d'extrême droite paraissait même plus à gauche que l'UMP. On se prépare à de rudes années.

Et ce n'est pas fini...

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Jour du génie.

18 Septembre 2016, 19:54pm

Publié par Bernardoc

C'est aujourd'hui d'après le calendrier républicain, et comme nous sommes dans les Journées Européennes du Patrimoine, voilà une belle référence. J'en avais d'ailleurs parlé il y a quelques années lorsque j'avais célébré un mariage à ce moment.

Pas de mariage aujourd'hui, mais la visite guidée de la Bourse du Travail de Bordeaux. J'avais pris en charge celle de l'après-midi, et pour représenter l'association Pétronille, c'était Corinne de Thoury. Comme d'habitude lorsque nous sommes à deux, je m'occupe de l'histoire sociale et l'autre guide s'attache à la partie artistique et architecturale. On ne prépare rien en commun à l'avance, mais chacun intervient pour des compléments ou lorsqu'il en éprouve le besoin.

En arrivant à la Bourse, je demandai pourquoi il y avait des chaises dans le hall ; c'était pour accueillir les gens en attendant le début de la visite ; C'est vrai que ce sont des moments où on n'arrête pas de courir pour essayer de profiter au maximum de ces journées et les chaises ont bien servi.

Sur les quatre visites de cette fin de semaine, ce fut celle qui accueillit le plus de candidats:110 ! Nous n'allions pas nous effrayer pour autant, après tout la Bourse est faite pour accueillir beaucoup de monde.

Contrairement à certaines fois, il y eut peu de questions pendant la visite, mais lorsque nous avons terminé sur le patio, nous fûmes longuement applaudis : la visite avait été appréciée ! L'enthousiasme, pour ne pas dire la passion, la sincérité de notre engagement emportent l'adhésion des visiteurs. Un élu UMP de ma commune que j'avais convié à la visite il y a quelques années, alors qu'il s'apprêtait à ressortir, m'en parle encore avec plaisir.c'est d'ailleurs ce que m'ont dit plusieurs visiteurs avant de quitter la Bourse.

Rendez-vous l'an prochain.

Et ce n'est pas fini...

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JEP

17 Septembre 2016, 21:15pm

Publié par Bernardoc

Pour ceux qui n'auraient pas percuté, ça veut dire Journées Européennes du Patrimoine, comme la Fête de la Musique, une autre initiative de Jack LANG.

Si certains de mes lecteurs ne connaissent pas ce superbe monument historique, à la fois Palais du peuple et Maison des syndicats, qu'est la Bourse du travail de Bordeaux, je vous invite à venir la visiter demain dimanche à 15 heures ; je guiderai une visite en compagnie de l'association Pétronille.

Pas besoin de réserver, venez juste à l'heure dite au 44 cours Aristide Briand à Bordeaux.

Et ce n'est pas fini...

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Révoltant.

16 Septembre 2016, 16:09pm

Publié par Bernardoc

Hier, pour la quatorzième fois dans l'unité syndicale, se déroulaient un peu partout en France des manifestations contre la loi travail. Des dizaines de milliers de travailleurs (et qui souhaitent le rester) étaient dans la rue pour protester contre la suppression de ce qui avait été mis en place dès la fin du XIX° siècle, à savoir le code du travail. Ce code, à l'initiative du député Groussier, avait été enrichi lors de grands mouvements populaires, soit avec un gouvernement progressiste comme en 1936, soit contre un gouvernement réactionnaire comme en 1968. C'est dire que les travailleurs tiennent à la protection qui en découle, et c'est pour cela qu'ils sont mobilisés depuis de longs mois.

Donc, aujourd'hui, on aurait pu penser que, dans un souci d'honnêteté et d'explication, la presse aurait rappelé que ce n'est pas de gaîté de cœur que les salariés vont perdre une journée de salaire pour exprimer dans la rue ce qui n'a pu être exprimé au parlement.

TOUT FAUX !

Le titre du quotidien gratuit 20 minutes est formulé ainsi : « Manifestations contre la loi Travail : 19 blessés, 62 interpellations, 32 gardes à vue ». On n'est plus dans le domaine des luttes sociales, mais dans celui des faits divers. Et ce qui me paraît grave d'un point de vue déontologique, c'est que l'« analyse » se borne à reprendre un tweet de l'AFP, un communiqué du ministère de l'intérieur et un tweet de ce même ministère.

Comment il s'appelait déjà le livre de Serge HALIMI il y aura bientôt 20 ans ? Ah oui : Les nouveaux chiens de garde. Et bien, ils vieillissent, mais ils sont toujours là.

Et ce n'est pas fini...

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