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Le blog de Bernard SARLANDIE

culture

Volcan

15 Mars 2025, 11:17am

Publié par Bernardoc

Montagne silencieuse ;

Bien des siècles tu t'es tue,

tu as enduré

les pas et les cavalcades

de nombreux êtres humains,

leurs randonnées apaisantes ,

 leurs courses folles pour échapper

aux guerres intestines.

Montagne silencieuse ,

à force de tout supporter

tu finis par exploser,

c'en est de trop pour toi ,

tu finis donc par exprimer ta colère

face au mépris total

qu’exerce l' homme

en ton sein.

Espérant que tu aies pu faire passer ton message

et que les hommes puissent enfin faire preuve de respect

à l'égard de la Nature et tout ce qui la compose.

BY-LP (2022)

Et ce n’est pas fini...

 

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Colère volcanique

14 Mars 2025, 09:27am

Publié par Bernardoc

Sa colère était telle que ces mots

S’articulaient sur ses lèvres aussitôt

« Vois, durant trop d’années je me suis tue

J’ai tout gardé pour moi à ton insu.

 

Mais aujourd’hui si le bocal explose

C’est que tu as dépassé l’overdose

Dans tes abus comme dans tes malices

Par tes baisers et tes câlins factices.

 

C’en est de trop et je dois exploser

Cracher au nez tes quatre vérités

Mon cœur n’est plus comme un volcan éteint

Et sa lave sur ton silence déteint ».

Jean-Marie AUDRAIN (2024)

Et ce n’est pas fini...

 

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On ira voir ça au mois de mai.

3 Mars 2025, 09:06am

Publié par Bernardoc

In L’humatinale DU 3 MARS 2025

Une nouvelle fresque découverte à Pompéi étonne les scientifiques et révèle un aspect méconnu de la place des femmes dans la société romaine de l’époque.

C’est une découverte exceptionnelle que viennent de faire les archéologues qui travaillent à Pompéi. Dans une riche domus de la cité, engloutie par l’éruption du Vésuve en l’an 79 de notre ère, ils ont mis au jour une mégalographie, autrement dit une représentation grandeur nature. Occupant trois murs d’une salle de banquet, la fresque serait datée des années 40 à 30 avant Jésus-Christ, juste après la mort de Jules César.

Elle représente une bacchanale : le cortège du dieu Bacchus (Dionysos chez les Grecs), avec chasseurs, satyres jouant de la flûte ou versant le vin, bacchantes que l’ivresse porte à l’extase ou à la fureur… Et au centre, c’est une femme qui trône.

Une mortelle, qui plus est, ce qui porte à croire qu’on a là une figuration du culte rendu à Bacchus – très mal connu, puisque pratiqué par des initiés et sans traces écrites. La présence de cette initiée en majesté laisse donc penser que les femmes y jouaient un rôle majeur, à rebours de la place qu’on leur accorde habituellement dans la société romaine.

Et ce n’est pas fini...

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Beaubourg.

7 Février 2025, 13:37pm

Publié par Bernardoc

Avant l’ouverture du centre Pompidou, déambulation dans le quartier et quelques photos de la collection permanente où le nombre d’étrangers était très important.

Et ce n’est pas fini...

Beaubourg.
Beaubourg.
Beaubourg.
Beaubourg.
Beaubourg.
Beaubourg.
Beaubourg.
Beaubourg.
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Beaubourg.
Beaubourg.
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Beaubourg.
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Beaubourg.
Beaubourg.
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Suzanne VALADON.

6 Février 2025, 09:04am

Publié par Bernardoc

Le Centre Pompidou va fermer pour cinq ans afin d’être rénové, et pour clôturer cette première partie de vie il organise une vaste exposition consacrée à Suzanne VALADON (la mère de Maurice UTRILLO).

Il y a plusieurs mois je voulais voir une expo et je n’avais pas pu entrer, alors cette fois-ci j’avais réservé un billet à l’avance. Il y avait queue pour la première entrée à 11 heures, mais lorsque je suis ressorti, elle avait disparu.

Comme j’étais en avance, j’en ai profité pour entrer dans l’église St Merri, qui accueille des SDF venus s’y réchauffer.

Comme je n’ai pas beaucoup de culture artistique,, je pensais que l’artiste appartenait au XIX° siècle, mais en fait elle est morte en 1938, et ses tableaux sont résolument modernes.

Quelques citations indiquant comment elle considère son art :

« Peindre pour la joie de peindre », « Rester soi-même, tâcher de traduire les multiples et changeants aspects de la vie, de la lumière, des formes, c’est pour l’artiste la seule loi », « Il faut avoir le courage de regarder le modèle en face si l’on veut atteindre l’âme. Ne m’amenez jamais pour peindre une femme qui cherche l’aimable ou le joli, je la décevrais tout de suite », « Il faut peindre dans la vérité avec amour ».

L’expo dure jusqu’au 26 mai.

Et ce n’est pas fini...

 

Suzanne VALADON.
Suzanne VALADON.
Suzanne VALADON.
Suzanne VALADON.
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Suzanne VALADON.
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Orgueil et préjugés...ou presque.

5 Février 2025, 11:02am

Publié par Bernardoc

Pride and prejudice, Jane AUSTEN, souvenirs d’étudiants à Nice, en amphi avec M. Séjourné...Qu’est-ce qu’Isobel McArthur avait pu en faire ? J’allais découvrir cela du premier rang du balcon du théâtre St Georges, que je découvrais.

D’abord sur scène arrive une jeune femme avec une guitare électrique : c’est elle qui allait sonoriser l’ensemble de la pièce, la plupart du temps dans une loge la plus près de la scène.

Puis arrivent de la salle les comédiennes habillées en servantes délurées. La pièce a été transformée en comédie musicale, faisant alterner dialogues chantés ou parlés. Les comédiennes campent tous les personnages, y compris masculins, et nous racontent avec fantaisie et drôleries les péripéties de ces 5 sœurs et de leur mère, prête à tout pour les marier. La folie, l’humour ont infusé les situations, les personnages pour donner vie à un spectacle décapant, férocement drôle.

J’ai passé un excellent moment.

Et ce n’est pas fini...

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Dérapage.

4 Février 2025, 08:55am

Publié par Bernardoc

Comme chaque soir à Paris, je m’offre un spectacle vivant, à des prix largement inférieurs à ceux qui sont pratiqués en province (il paraît qu’il faut dire « en région »). J’avais choisi ce spectacle, qui se déroulait à La Scala, à quelques pas de mon hôtel. Je n’avais jamais entendu parle de cette troupe, et pourtant : Depuis 20 ans, Les Sea Girls enchantent le public avec leurs revues musicales savoureuses et irrévérencieuses. Aujourd'hui, elles décident de déraper un peu et de nous montrer l'envers du décor, le stress sous les strass. Avec la complicité de Pierre Guillois à la mise en scène, le joyeux trio vous invite dans son intimité à grands coups de plumes, paillettes et crises de nerfs.

Être une Sea Girl ? C’est être une femme. Autour de cinquante ans. C’est double peine ça, non ? Donc des femmes de cinquante ans, artistes de Music-Hall. Le boulot que ça demande ! La pression sur nos corps publics exposés ! Puis quelle visibilité il nous reste, au milieu d’un courant renouvelé, flamboyant : le code, on a intérêt à retrousser nos manches, pour continuer à le porter avec panache. C’est aussi de la sueur, du rire et des larmes. Une vie en communauté, une traversée : on chante, on pleure, on rit, on rote, on pète, on danse, on se moque, on s’admire, on se ratatine, on s’encense et on s’engueule, c’est ça notre quotidien ! C’est une joyeuse épreuve.

J’ai assisté à un spectacle complètement déjanté, avec trois filles qui multipliaient les personnages, interagissaient avec le public (nombreux) et rendaient un bel hommage aux techniciens, intermittents de spectacle sans qui rien ne serait possible.

Un seul bémol : je me suis trompé d’heure, et au lieu d’être trois quarts d’heure en avance, j’avais un quart d’heure de retard. Les ouvreuses ont été sympa et m’ont laissé entrer vers une place bien située et où j’ai pu m’installer sans déranger les autres spectateurs.

Et ce n’est pas fini...

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Rigolade !

3 Février 2025, 17:37pm

Publié par Bernardoc

Je viens de terminer un livre absolument hilarant. Connaissez-vous Etienne LIEBIG ? C’est un amoureux de la langue française comme en témoigne son billet dans Siné mensuel (qui va disparaître). J’avais déjà lu il y a plusieurs années Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle et cette fois-ci il s’agissait des Sexercices de style. Le titre doit vous rappeler quelque chose, non ? Oui, il s’agit bien d’écrire à la manière de...Raymond QUENEAU. Voici le thème :

« Un homme rentre chez lui par surprise après un voyage. La solitude l’a conduit à imaginer le plus beau des retours amoureux. Malencontreusement, il marche sur la queue de son chien, ce qui a pour effet de réveiller sa femme, et son amant. Ce dernier se cache dans la pièce et l’épouse accueille son mari avec gêne. Le mari suppose une entourloupe alors même que sa femme s’offre à lui. Malheureusement, l’amant se fait repérer, c’est le drame (ou pas). »

L’auteur, qui a un talent certain, commence en parodiant la Bible, puis en remontant à travers les siècles, utilisant tous les styles, de Molière à Lamartine, de Chateaubriand à Simone de Beauvoir, pour finir par se plagier lui-même (Comment draguer la femme du cycliste quand son mari fait le Tour de France). On y trouve même Jean-Baptiste BOTUL avec un titre qui rappelle bien l’escroquerie : Du grand trompage.

Malheureusement ce livre date de 2013 et était réservé aux adhérents du Grand Livre du Mois. Alors on peut le trouver peut-être dans des bouquineries, des vide-greniers,…mais je ne pense pas en librairie.

Et ce n’est pas fini...

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Un après-midi au théâtre.

26 Janvier 2025, 18:30pm

Publié par Bernardoc

Nous avons traversé l'eau pour aller jusqu'à Quinsac assister à un des spectacles du Théâtre d'hiver dont c'est le 10ème anniversaire. Trois communes se sont associées pour proposer ce festival qui s'étend sur deux mois. C'est une belle opportunité offerte à des troupes amateurs pour qui les locaux sont mis gracieusement à disposition, comme le festival des Loges à Virelade auquel nous avons participé l'automne dernier. Ce sont des moments exceptionnels de culture populaire très prisés par les spectateurs si j'en juge par le nombre.

Par exemple, cet après midi il a fallu ajouter plus de deux rangées de chaises pour accueillir l'ensemble du public dans la (trop) petite salle des fêtes de Quinsac.

La pièce Équinoxe de Gérard LEVOYER était présentée par le théâtre en Miettes. Quatre personnages, deux hommes et deux femmes dans le café du plus vieux évoquent leurs problèmes quotidiens, notamment leurs problèmes de couples en déliquescence. La fin est un coup de théâtre que je me garderai bien de vous dévoiler.

Une heure et demie de performance clôturée par une sangria offerte par la mairie.

Au fait, nous c'est à Cambes que nous jouerons le vendredi 7 février à 20h30.

Et ce n'est pas fini...

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Les professions du spectacle se mobilisent.

24 Janvier 2025, 09:59am

Publié par Bernardoc

Fédération Nationale des Syndicats du Spectacle, du Cinéma, de l’Audiovisuel, de l’Information, des Arts et de l’Action Culturelle Cgt

29 JANVIER 19H : MOBILISATION CONTRE LES
VSS DEVANT LA COMÉDIE-FRANCAISE

 


Le 29 janvier prochain à 19H le collectif #MetooThéâtre appelle à un rassemblement à Paris devant la Comédie-Française contre l'impunité face aux violences sexistes et sexuelles (VSS) sévissant dans le secteur de la Culture.
La Fédération CGT du Spectacle tient à apporter tout son soutien au collectif et à ses combats et appelle l’ensemble de la profession à se mobiliser en Île-de-France et à être présents.

Nous apportons également tout notre soutien à notre collègue artiste interprète Mme Coquille-Chambel victime de violences sexistes et sexuelles d’un pensionnaire de la Comédie-Française M. Nazim Boudjenah.

Il aura fallu que ce même individu menace de mort une députée de la République, Sandrine Rousseau (qui a rendu publics les faits lors de l'audition du 13 janvier de la commission d'enquête parlementaire), pour que
la direction de la Comédie-Française agisse et convoque enfin M. Boudjenah à un entretien disciplinaire.

Cela témoigne des grandes difficultés qu'éprouvent encore les victimes de VSS dans le secteur du spectacle vivant : sans pression médiatique ou sans pression politique, de nombreux agresseurs continuent de vivre dans l'impunité la plus totale.

Le traitement de cette affaire est l’illustration même des violences systémiques et d’une culture du viol que nous devons continuer de combattre et dénoncer.

Aujourd’hui, les prises de parole publiques des collègues se multiplient pour dénoncer des faits très graves de violences sexuelles subies au cours de leur carrière. Ces prises de parole courageuses que nous soutenons ne sont que la partie visible de l’iceberg. Les violences sexistes et sexuelles rongent tous les secteurs de la création, que ce soit dans le cinéma, l’audiovisuel, la musique, le spectacle vivant ou les arts plastiques.

Combien d’entre nous, artistes, techniciennes, ou autres professionnelles du cinéma, de la musique, du spectacle vivant ou de l’audiovisuel, n’ont eu à connaître de remarques ou de comportements sexistes et inacceptables sur nos lieux de travail ?

Combien d’entre nous ont eu à subir des agressions sexuelles, des viols ?

Dans bien des cas, nous ne pouvons témoigner ni dénoncer de peur d’être blacklistées. Il ne faut pas gratter beaucoup, pour voir que derrière les valeurs progressistes et d’émancipation qui peuvent être mises en avant
par les secteurs de la création, c’est un système de domination patriarcale bien établi qui s’impose partout.

L’omerta et l'impunité qui règnent doivent cesser !

Les pouvoirs publics doivent prendre la situation actuelle très au sérieux. Le droit du travail et la loi devraient être appliqués pour que la peur change de camp.

La CGT revendique ainsi :

Une loi intégrale contre les violences sexuelles ;

La négociation et la signature d’accords de prévention et de sanctions des violences sexistes et sexuelles dans toutes les branches, à l’instar du spectacle vivant privé, du spectacle vivant subventionné et du cinéma ;

La mise en place de dispositifs financiers pour aider les victimes de violences sexistes et sexuelles à saisir la justice.

Vous avez été victime ou témoin de violences et harcèlement sexistes et sexuels ?

N’hésitez pas à contacter la cellule gérée par le groupe Audiens au 01 87 20 30 90 du lundi au vendredi, de 9 h à 13 h et de 14 h à 18 h ou par mail à tout moment : violences-sexuelles-culture@audiens.org

Et ce n’est pas fini...
 

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