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Le blog de Bernard SARLANDIE

culture

Beaubourg.

7 Février 2025, 13:37pm

Publié par Bernardoc

Avant l’ouverture du centre Pompidou, déambulation dans le quartier et quelques photos de la collection permanente où le nombre d’étrangers était très important.

Et ce n’est pas fini...

Beaubourg.
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Suzanne VALADON.

6 Février 2025, 09:04am

Publié par Bernardoc

Le Centre Pompidou va fermer pour cinq ans afin d’être rénové, et pour clôturer cette première partie de vie il organise une vaste exposition consacrée à Suzanne VALADON (la mère de Maurice UTRILLO).

Il y a plusieurs mois je voulais voir une expo et je n’avais pas pu entrer, alors cette fois-ci j’avais réservé un billet à l’avance. Il y avait queue pour la première entrée à 11 heures, mais lorsque je suis ressorti, elle avait disparu.

Comme j’étais en avance, j’en ai profité pour entrer dans l’église St Merri, qui accueille des SDF venus s’y réchauffer.

Comme je n’ai pas beaucoup de culture artistique,, je pensais que l’artiste appartenait au XIX° siècle, mais en fait elle est morte en 1938, et ses tableaux sont résolument modernes.

Quelques citations indiquant comment elle considère son art :

« Peindre pour la joie de peindre », « Rester soi-même, tâcher de traduire les multiples et changeants aspects de la vie, de la lumière, des formes, c’est pour l’artiste la seule loi », « Il faut avoir le courage de regarder le modèle en face si l’on veut atteindre l’âme. Ne m’amenez jamais pour peindre une femme qui cherche l’aimable ou le joli, je la décevrais tout de suite », « Il faut peindre dans la vérité avec amour ».

L’expo dure jusqu’au 26 mai.

Et ce n’est pas fini...

 

Suzanne VALADON.
Suzanne VALADON.
Suzanne VALADON.
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Orgueil et préjugés...ou presque.

5 Février 2025, 11:02am

Publié par Bernardoc

Pride and prejudice, Jane AUSTEN, souvenirs d’étudiants à Nice, en amphi avec M. Séjourné...Qu’est-ce qu’Isobel McArthur avait pu en faire ? J’allais découvrir cela du premier rang du balcon du théâtre St Georges, que je découvrais.

D’abord sur scène arrive une jeune femme avec une guitare électrique : c’est elle qui allait sonoriser l’ensemble de la pièce, la plupart du temps dans une loge la plus près de la scène.

Puis arrivent de la salle les comédiennes habillées en servantes délurées. La pièce a été transformée en comédie musicale, faisant alterner dialogues chantés ou parlés. Les comédiennes campent tous les personnages, y compris masculins, et nous racontent avec fantaisie et drôleries les péripéties de ces 5 sœurs et de leur mère, prête à tout pour les marier. La folie, l’humour ont infusé les situations, les personnages pour donner vie à un spectacle décapant, férocement drôle.

J’ai passé un excellent moment.

Et ce n’est pas fini...

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Dérapage.

4 Février 2025, 08:55am

Publié par Bernardoc

Comme chaque soir à Paris, je m’offre un spectacle vivant, à des prix largement inférieurs à ceux qui sont pratiqués en province (il paraît qu’il faut dire « en région »). J’avais choisi ce spectacle, qui se déroulait à La Scala, à quelques pas de mon hôtel. Je n’avais jamais entendu parle de cette troupe, et pourtant : Depuis 20 ans, Les Sea Girls enchantent le public avec leurs revues musicales savoureuses et irrévérencieuses. Aujourd'hui, elles décident de déraper un peu et de nous montrer l'envers du décor, le stress sous les strass. Avec la complicité de Pierre Guillois à la mise en scène, le joyeux trio vous invite dans son intimité à grands coups de plumes, paillettes et crises de nerfs.

Être une Sea Girl ? C’est être une femme. Autour de cinquante ans. C’est double peine ça, non ? Donc des femmes de cinquante ans, artistes de Music-Hall. Le boulot que ça demande ! La pression sur nos corps publics exposés ! Puis quelle visibilité il nous reste, au milieu d’un courant renouvelé, flamboyant : le code, on a intérêt à retrousser nos manches, pour continuer à le porter avec panache. C’est aussi de la sueur, du rire et des larmes. Une vie en communauté, une traversée : on chante, on pleure, on rit, on rote, on pète, on danse, on se moque, on s’admire, on se ratatine, on s’encense et on s’engueule, c’est ça notre quotidien ! C’est une joyeuse épreuve.

J’ai assisté à un spectacle complètement déjanté, avec trois filles qui multipliaient les personnages, interagissaient avec le public (nombreux) et rendaient un bel hommage aux techniciens, intermittents de spectacle sans qui rien ne serait possible.

Un seul bémol : je me suis trompé d’heure, et au lieu d’être trois quarts d’heure en avance, j’avais un quart d’heure de retard. Les ouvreuses ont été sympa et m’ont laissé entrer vers une place bien située et où j’ai pu m’installer sans déranger les autres spectateurs.

Et ce n’est pas fini...

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Rigolade !

3 Février 2025, 17:37pm

Publié par Bernardoc

Je viens de terminer un livre absolument hilarant. Connaissez-vous Etienne LIEBIG ? C’est un amoureux de la langue française comme en témoigne son billet dans Siné mensuel (qui va disparaître). J’avais déjà lu il y a plusieurs années Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle et cette fois-ci il s’agissait des Sexercices de style. Le titre doit vous rappeler quelque chose, non ? Oui, il s’agit bien d’écrire à la manière de...Raymond QUENEAU. Voici le thème :

« Un homme rentre chez lui par surprise après un voyage. La solitude l’a conduit à imaginer le plus beau des retours amoureux. Malencontreusement, il marche sur la queue de son chien, ce qui a pour effet de réveiller sa femme, et son amant. Ce dernier se cache dans la pièce et l’épouse accueille son mari avec gêne. Le mari suppose une entourloupe alors même que sa femme s’offre à lui. Malheureusement, l’amant se fait repérer, c’est le drame (ou pas). »

L’auteur, qui a un talent certain, commence en parodiant la Bible, puis en remontant à travers les siècles, utilisant tous les styles, de Molière à Lamartine, de Chateaubriand à Simone de Beauvoir, pour finir par se plagier lui-même (Comment draguer la femme du cycliste quand son mari fait le Tour de France). On y trouve même Jean-Baptiste BOTUL avec un titre qui rappelle bien l’escroquerie : Du grand trompage.

Malheureusement ce livre date de 2013 et était réservé aux adhérents du Grand Livre du Mois. Alors on peut le trouver peut-être dans des bouquineries, des vide-greniers,…mais je ne pense pas en librairie.

Et ce n’est pas fini...

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Un après-midi au théâtre.

26 Janvier 2025, 18:30pm

Publié par Bernardoc

Nous avons traversé l'eau pour aller jusqu'à Quinsac assister à un des spectacles du Théâtre d'hiver dont c'est le 10ème anniversaire. Trois communes se sont associées pour proposer ce festival qui s'étend sur deux mois. C'est une belle opportunité offerte à des troupes amateurs pour qui les locaux sont mis gracieusement à disposition, comme le festival des Loges à Virelade auquel nous avons participé l'automne dernier. Ce sont des moments exceptionnels de culture populaire très prisés par les spectateurs si j'en juge par le nombre.

Par exemple, cet après midi il a fallu ajouter plus de deux rangées de chaises pour accueillir l'ensemble du public dans la (trop) petite salle des fêtes de Quinsac.

La pièce Équinoxe de Gérard LEVOYER était présentée par le théâtre en Miettes. Quatre personnages, deux hommes et deux femmes dans le café du plus vieux évoquent leurs problèmes quotidiens, notamment leurs problèmes de couples en déliquescence. La fin est un coup de théâtre que je me garderai bien de vous dévoiler.

Une heure et demie de performance clôturée par une sangria offerte par la mairie.

Au fait, nous c'est à Cambes que nous jouerons le vendredi 7 février à 20h30.

Et ce n'est pas fini...

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Les professions du spectacle se mobilisent.

24 Janvier 2025, 09:59am

Publié par Bernardoc

Fédération Nationale des Syndicats du Spectacle, du Cinéma, de l’Audiovisuel, de l’Information, des Arts et de l’Action Culturelle Cgt

29 JANVIER 19H : MOBILISATION CONTRE LES
VSS DEVANT LA COMÉDIE-FRANCAISE

 


Le 29 janvier prochain à 19H le collectif #MetooThéâtre appelle à un rassemblement à Paris devant la Comédie-Française contre l'impunité face aux violences sexistes et sexuelles (VSS) sévissant dans le secteur de la Culture.
La Fédération CGT du Spectacle tient à apporter tout son soutien au collectif et à ses combats et appelle l’ensemble de la profession à se mobiliser en Île-de-France et à être présents.

Nous apportons également tout notre soutien à notre collègue artiste interprète Mme Coquille-Chambel victime de violences sexistes et sexuelles d’un pensionnaire de la Comédie-Française M. Nazim Boudjenah.

Il aura fallu que ce même individu menace de mort une députée de la République, Sandrine Rousseau (qui a rendu publics les faits lors de l'audition du 13 janvier de la commission d'enquête parlementaire), pour que
la direction de la Comédie-Française agisse et convoque enfin M. Boudjenah à un entretien disciplinaire.

Cela témoigne des grandes difficultés qu'éprouvent encore les victimes de VSS dans le secteur du spectacle vivant : sans pression médiatique ou sans pression politique, de nombreux agresseurs continuent de vivre dans l'impunité la plus totale.

Le traitement de cette affaire est l’illustration même des violences systémiques et d’une culture du viol que nous devons continuer de combattre et dénoncer.

Aujourd’hui, les prises de parole publiques des collègues se multiplient pour dénoncer des faits très graves de violences sexuelles subies au cours de leur carrière. Ces prises de parole courageuses que nous soutenons ne sont que la partie visible de l’iceberg. Les violences sexistes et sexuelles rongent tous les secteurs de la création, que ce soit dans le cinéma, l’audiovisuel, la musique, le spectacle vivant ou les arts plastiques.

Combien d’entre nous, artistes, techniciennes, ou autres professionnelles du cinéma, de la musique, du spectacle vivant ou de l’audiovisuel, n’ont eu à connaître de remarques ou de comportements sexistes et inacceptables sur nos lieux de travail ?

Combien d’entre nous ont eu à subir des agressions sexuelles, des viols ?

Dans bien des cas, nous ne pouvons témoigner ni dénoncer de peur d’être blacklistées. Il ne faut pas gratter beaucoup, pour voir que derrière les valeurs progressistes et d’émancipation qui peuvent être mises en avant
par les secteurs de la création, c’est un système de domination patriarcale bien établi qui s’impose partout.

L’omerta et l'impunité qui règnent doivent cesser !

Les pouvoirs publics doivent prendre la situation actuelle très au sérieux. Le droit du travail et la loi devraient être appliqués pour que la peur change de camp.

La CGT revendique ainsi :

Une loi intégrale contre les violences sexuelles ;

La négociation et la signature d’accords de prévention et de sanctions des violences sexistes et sexuelles dans toutes les branches, à l’instar du spectacle vivant privé, du spectacle vivant subventionné et du cinéma ;

La mise en place de dispositifs financiers pour aider les victimes de violences sexistes et sexuelles à saisir la justice.

Vous avez été victime ou témoin de violences et harcèlement sexistes et sexuels ?

N’hésitez pas à contacter la cellule gérée par le groupe Audiens au 01 87 20 30 90 du lundi au vendredi, de 9 h à 13 h et de 14 h à 18 h ou par mail à tout moment : violences-sexuelles-culture@audiens.org

Et ce n’est pas fini...
 

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Parcours pédagogique du Bois du Déhès

23 Janvier 2025, 14:43pm

Publié par Bernardoc

Christine Bost
Présidente de Bordeaux Métropole
Maire d'Eysines

Andrea Kiss
Maire du Haillan
Vice-présidente de Bordeaux Métropole

Jérôme Pescina
Maire de Martignas-sur-Jalle
Conseiller métropolitain délégué à l’OAIM Parc des Jalles

 ont le plaisir de vous convier à

 l’inauguration du Parcours pédagogique
du Bois du Déhès, Parc des Jalles

 mercredi 22 janvier 2025
à 14h

Discours suivi d’une balade pour présenter les espèces sur le parcours, en présence des partenaires du projet.

J’avais reçu cette invitation, et ce fut ma première participation en tant que conseiller du Parc des Jalles. Je m’y suis rendu avec Romain, mon petit-fils qui s’est montré très intéressé, même s’il a trouvé que c’était « moyen ».

La Présidente de la métropole n’était pas là, mais ses deux collègues ont délivré un message similaire avant le départ, d’abord sur la piste cyclable, avant de s’enfoncer dans le bois. Le parcours est jalonné de panneaux explicatifs et de représentations de la faune à taille réelle.

Nous avons terminé la balade au pied du refuge péri-urbain que nous avons pu visiter, et honnêtement qui ne m’a pas donné envie de venir y passer une nuit.

Nous avons cependant apprécié les explications qui ont conduit à l’élaboration de ce parcours, et c’est une balade que nous referons (à bicyclette) en été.

Et ce n’est pas fini...


 


 


 

Parcours pédagogique du Bois du Déhès
Parcours pédagogique du Bois du DéhèsParcours pédagogique du Bois du Déhès
Parcours pédagogique du Bois du DéhèsParcours pédagogique du Bois du DéhèsParcours pédagogique du Bois du Déhès

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Une idée pour parcoursup ?

19 Janvier 2025, 09:31am

Publié par Bernardoc

in L'Humanité  du 18 janvier 2025
À L'INP d'Aubervilliers, on apprend à redonner vie aux trésors du patrimoine

L’Institut national du patrimoine (INP) est installée depuis 2015 à Aubervilliers, dans un monument classé symbole du passé industriel du territoire ? en Seine-Saint-Denis. Une « école de l’excellence » qui forme les futurs restaurateurs des biens culturels.

Au sein des ateliers de restauration de l’INP, concentration, patience et rigueur sont les maîtres mots des étudiants. Julie, en deuxième année, utilise un nébuliseur – appareil produisant de la vapeur d’eau – pour restaurer « un papier patrimonial ». « Toutes les pièces du parchemin seront conservées », mais pour le traiter elle doit user de « calme et d’habileté », chuchote-t-elle. « À partir du moment où on touche à un objet, c’est tellement délicat… Ils sont en général dans des états tellement fragilisés qu’on retient notre respiration quoi qu’il arrive », livre la jeune femme de 21 ans.

Dépendant du ministère de la Culture, cet établissement de formation réunit deux départements : le premier, à Aubervilliers, forme les futurs restaurateurs des biens culturels, tandis que le second, à Paris, proche du Palais-Royal, prépare les élèves ayant choisi la voie de la conservation du patrimoine.

À Aubervilliers, les étudiants s’engagent pour cinq ans, avec à la clé un master. « Ils font une rentrée comme à l’université », précise Olivier ZEDER, le directeur du département des restaurateurs. Pour les futurs conservateurs, le parcours est différent : « C’est une école dite d’application de la fonction publique, qui forme des futurs fonctionnaires. Ce n’est pas un master. Les élèves ayant réussi le concours sont des conservateurs stagiaires, ils sont rémunérés et leur formation dure dix-huit mois. »

Deux parcours et deux statuts différents qui se croisent, ce qui n’était pas le cas avant 1996. « Les apprentis seront amenés à travailler ensemble dans leur vie professionnelle, c’est pour cela que nous nous organisons pour qu’ils bénéficient de cours théoriques et d’exercices en commun », poursuit Amélie METHIVIER, adjointe au directeur du département des restaurateurs.

Les étudiants sont encadrés par de nombreux intervenants professionnels. Les nouvelles recrues cheminent et apprennent leur futur métier grâce à des cours aussi bien théoriques que pratiques, en fonction de leurs différentes spécialités. « Dès la première année, ils travaillent sur les œuvres et sont en contact avec la pratique des techniques anciennes, ce qui est plutôt rare dans les formations européennes, pointe Amélie METHIVIER. »

Dès le concours, les élèves peuvent choisir entre les spécialités arts du feu, les arts graphiques et livre, les arts textiles, le mobilier, la peinture, la photographie ou bien la sculpture. À leur entrée en formation, un programme pluridisciplinaire les attend. À la fois artistes, artisans et chimistes, les restaurateurs doivent avoir un grand nombre de compétences.

Leurs semaines se divisent en deux parties : les trois premiers jours sont destinés aux cours théoriques et les deux derniers jours les élèves sont en ateliers et restaurent des œuvres de leur spécialité respective. « Il y a un gros programme de science, de chimie, de physique, et une méthodologie de la restauration, parce que c’est une discipline qui suit un certain nombre de préceptes assez fixes », détaille Amélie METHIVIER.

Les élèves ne se contentent pas d’apprendre la restauration. « C’est aussi important qu’ils comprennent pourquoi l’œuvre s’est altérée, pour pouvoir éventuellement agir en amont, ce qu’on appelle la conservation préventive », ajoute Valérie, responsable de la spécialité arts graphiques et livre. Les œuvres sur lesquelles ils travaillent viennent d’institutions publiques et sont classées.

Le processus de restauration est très souvent identique. « On fait une description de l’objet, un constat d’état puis un diagnostic pour savoir l’origine des altérations, tout ça se fait avant de toucher à l’œuvre », détaille Laurianne, étudiante en cinquième année en spécialité métaux.

Cette année, 95 étudiants de la première à la cinquième année sont formés au département des restaurateurs. « Il y a un accompagnement qui se fait à la carte, vu leur nombre. Sur les 95 élèves, 20 sont en stage à chaque fois, donc ils sont encore moins nombreux », s’enthousiasme l’adjointe du directeur. Les futurs restaurateurs se retrouvent à deux ou trois par spécialité. « Oui, c’est le luxe. On limite à trois personnes par niveau de promotion pour qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions, quelquefois les objets sont très volumineux, donc il faut pouvoir circuler autour sans danger », ajoute-t-elle.

Les étudiants de cinquième année comme Laurianne investissent aussi le lieu pour travailler en autonomie sur leur « objet de mémoire ». « Ils le traitent et réalisent toute une partie de recherche historique. Leur objectif est d’établir un protocole d’évaluation scientifique pour pouvoir restaurer l’œuvre et soutenir leur mémoire de fin d’étude », décrit Amélie METHIVIER. Laurianne est consciente de la chance qu’elle a « d’avoir le temps de faire toute cette recherche et de se consacrer pendant plusieurs mois à une seule œuvre ». Dans leur vie professionnelle future, « ils n’auront plus jamais l’opportunité de passer autant de temps sur une même œuvre, parce qu’on leur demande d’aller vite », pointe Amélie METHIVIER.

L’engouement des futurs gardiens du patrimoine se ressent dans l’ambiance générale de la structure. À partir de la troisième année, les élèves partent trois mois en France et cinq mois à l’étranger. « Les chantiers écoles sont organisés tout au long de la scolarité en France et à l’étranger pour échanger avec des restaurateurs d’horizons différents, ce qui leur permet d’apprendre de nouvelles techniques », affirme le directeur. Deux élèves de première année, Sacha et Laura, complètent : « On est toujours dans le vif du sujet, cela nous permet d’apprivoiser réellement notre futur métier. »

La diversité des étudiants, aussi bien par leurs parcours scolaires variés ou leur nationalité, amène une richesse dans les profils qui se complètent. « Il y a des élèves américains, japonais ou suisses qui viennent apprendre à l’Institut national du patrimoine », se réjouit Olivier ZEDER, qui aimerait que ce master soit encore plus connu, déplorant qu’il « manque de visibilité ». Un comble.

Et ce n’est pas fini...

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Variations sur La Carmagnole

18 Janvier 2025, 16:13pm

Publié par Bernardoc

 Le 21 janvier 1793 eut lieu la décollation de Louis CAPET, seizième du nom. Depuis, chaque année, les républicains célèbrent cette date par un repas à la tête de veau. Pour des raisons de commodités, la Libre Pensée girondine organisait ce banquet aujourd'hui. Ce fut l'occasion d'entendre citer l'immense Victor HUGO et de chanter en coeur  un pot pourri de Carmagnoles.

Madam’ Veto avait promis (bis)
De faire égorger tout Paris (bis)
Mais son coup a manqué
Grâce à nos canonniers


Dansons la carmagnole
Vive le son, vive le son
Dansons la carmagnole
Vive le son du canon!

 

La Carmagnole anticléricale

Dans le palais du Vatican, (bis)
Vit le plus grand des charlatans, (
bis)
Son commerce marche bien,
Le ciel, ça se vend bien.


Culs-bénits à vos poches
Donnez, donnez vos picaillons.
Remplissez les sacoches
Des religieux nom de nom!


 

Carmagnole des Chômeurs

Les socialistes avaient promis (bis)
du fric et du travail aussi (bis)
Mais ils nous ont menti
ils servent les rentiers


Voilà qu’il y en a marre
vive le son vive le son
Voilà qu’il y en a marre
vive le son de l’explosion


Ah ça ira, ça ira, ça ira !
Les aristocrates à la Lanterne
Ah ça ira, ça ira, ça ira !
Les aristocrates on les pendra !

Et si on les pend pas

On leur cassera la gueule

et si on les pend pas

la gueule on leur cassera


La Ravachole

Paroles de Sébastien FAURE

Dans la grand’ville de Paris
(bis)
Il y a des bourgeois bien nourris (bis)
Il y a les miséreux
Qui ont le ventre creux:


Ceux-là ont les dents longues,
Vive le son, vive le son,
Ceux-là ont les dents longues,
Vive le son
D’l’explosion!

 

Ah, nom de dieu, faut en finir! (bis)
Assez longtemps geindre et souffrir! (bis)
Pas de guerre à moitié!
Plus de lâche pitié!


Mort à la bourgeoisie,
Vive le son, vive le son,
Mort à la bourgeoisie,
Vive le son
D’l’explosion!

 

Et ce n’est pas fini...

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