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Le blog de Bernard SARLANDIE

Fusillés pour l'exemple

10 Novembre 2013, 15:52pm

Publié par Bernardoc

Ma seule manifestation du 11 novembre cette année…

Chers Amis, chers Camarades,

         Certains d’entre vous me connaissent, mais aujourd’hui j’interviens avec ma casquette de l’Union Pacifiste de France. Et c'est la première fois que l'UPF intervient en Gironde, alors qu'elle est présente depuis le début, notamment à Gentioux.

Les rébellions et les fusillés pour l’exemple ont commencé dès le début de la guerre. Mais le 16 avril 1917 débutait, au Chemin des Dames, une des plus grandes boucheries guerrières de la première guerre mondiale. Devant les monceaux de cadavres, plusieurs dizaines de milliers de soldats refusèrent d’aller au combat. 10% d’entre eux, soit 4 000, furent jugés en conseil de guerre et plusieurs centaines (environ 650) passés par les armes.  

         Du haut de ses 52 ans, L’Union Pacifiste, section française de l’Internationale des Résistants à la Guerre, s’associe à la demande de réhabilitation des fusillés pour l’exemple. Elle rend hommage aux mutins et à tous les réfractaires de tous les pays et de toutes les époques qui sont les pionniers d’un monde sans guerre.

         Dès 1919 s’était constitué le Comité national pour la réhabilitation des victimes des conseils de guerre, présidé par Blanche MAUPAS, veuve d’un fusillé. Elle s’est battue pendant vingt ans pour obtenir la réhabilitation de son mari et de ses camarades. Un très beau film racontant son combat a d’ailleurs été télédiffusé il y a quelques années.

         Tous ces humains si courageux ne sont pas encore réhabilités dans la mémoire collective (pour une rue du maréchal JOFFRE, combien de place Louis LECOIN ?). Pour ceux qui l’ignoreraient, c’est après la grève de la faim de ce dernier, en 1963, que le général de GAULLE a accordé le statut d’objecteur de conscience aux Français qui le souhaitaient, suivi en 1967 par le Conseil de l’Europe, en 1983 par le Parlement européen et l’ONU en 1987, qui ont adopté des résolutions et des recommandations pour la reconnaissance de ce droit.

         Malgré ces prises de position, l’institution de la bêtise militaire continue à assassiner, torturer et terroriser trop d’êtres humains. Pourtant, dès la fin de la guerre, Anatole FRANCE affirmait : « On croit mourir pour la patrie, et on meurt pour des industriels. », ce que confirmait Lazare PONTICELLI, le dernier poilu décédé en 2008 à plus de 110 ans : «On partait patriote, et on revenait pacifiste. »

         Mais puisque nous sommes à Bordeaux, et à défaut de monument aux morts pacifiste, réunis sur la place Jean JAURES, assassiné pour avoir voulu éviter cette boucherie, je tiens à rendre hommage à un courageux ancien sénateur socialiste girondin, Marc BŒUF. En effet, quelques mois avant sa mort, avec quelques collègues, bien peu cependant, il avait déposé, en 1992 sur le bureau du Sénat, une proposition de loi pour le désarmement unilatéral de la France. Inutile de vous dire que les média se sont bien gardés de parler de cette initiative. Pourtant, la reconversion des armements en industries civiles permettrait de répondre aux besoins sociaux de notre société, et d’éradiquer la pauvreté dans le monde. Car n’oublions pas ce que disait Paul VALERY : « La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. » Et c’est pourquoi Louis LECOIN, qu’on appelait P’tit louis, affirmait : « S’il m’était prouvé qu’en faisant la guerre mon idéal avait des chances de prendre corps, je dirais quand même non à la guerre. Car on n’élabore pas une société humaine sur des monceaux de cadavres. »

         Souhaitons que ce rassemblement soit le dernier, et qu’avant le centenaire du début de celle qu’on a appelée à tort « la der des ders », l’ensemble des fusillés pour l’exemple soient réhabilités. Parce que, comme le dit l’Internationale des Résistants à la Guerre : « La guerre est un crime contre l’humanité. Pour cette raison, nous sommes résolus à ne participer à aucune espèce de guerre, et à lutter pour l’abolition de toutes ses causes. »

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/2013111011Novembre2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJToxPmC4sz_ogE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

 

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Théâtre solidaire.

9 Novembre 2013, 06:37am

Publié par Bernardoc

         Sans tapage, mais avec la générosité bien connue qui la caractérise, une partie de la troupe Panik scénik (de la section « théâtre » du CTL) avait proposé de soutenir la délégation girondine de Terre des Hommes-France, qui organise un « bric à brac » dans le cadre du cinquantenaire de l’association.

         Hier soir donc, au Forum des associations, nos théâtreux ont proposé eux aussi un bric à brac, mais théâtral celui-là. La succession de sketches était entrecoupée de citations envoyées depuis la salle par trois comédiens. Ces pensées, d’auteurs aussi variés qu’Erasme ou Malraux, Voltaire ou Madame de Sablé, devaient, nous l’espérons, titiller un peu les spectateurs et les conduire à réfléchir.

         En revanche les différentes saynètes, qu’elles soient interprétées par deux ou quatre comédiens ou qu’elles donnent lieu à des expressions personnelles lors de monologues au cours desquels les acteurs avaient carte blanche, ont engendré une franche rigolade.

         Les applaudissements furent présents, et le chapeau circula à la fin du spectacle pour donner un coup de pouce à Terre des Hommes. Maintenant c’est à vous de manifester votre solidarité en visitant aujourd’hui ou demain (avant 17 heures) la grande salle du Forum : en plus d’une bonne action vous pourrez sans aucun doute trouver votre bonheur, que ce soit dans du mobilier, des livres, des habits ou de la déco.

         Quelques photos du spectacle sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131108TdH?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLOdsYjwwdCitQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Pourvu qu'il ne soit pas trop tard...

8 Novembre 2013, 13:12pm

Publié par Bernardoc

         Depuis hier se tiennent à Bordeaux, au parc des expositions, quatre salons qui ont succédé à Conforexpo. Peut-être avez-vous l’intention de visiter le salon Vivons maison. Si vous avez dans l’idée de vous intéresser aux cuisines, peut-être allez-vous tomber sur les stands de Creaforte ou de Milano cucine. Un seul conseil : FUYEZ !

         Nous en avons été victimes l’an dernier, avec pas moins d’une demi-douzaine de bateleurs pour rabattre le chaland et vous entourlouper avec des promesses mensongères mises en avant pour, soi-disant, vous faire une ristourne. Naïfs, nous y avons cédé et nous avons eu une (belle) cuisine à la date prévue.

         Mais, alors que le prix de ces vendeurs était au moins de 25% plus cher que chez leurs concurrents, nous avons eu la désagréable surprise d’apprendre que les poseurs (un sous-traitant de plus) ne posaient que les meubles et étaient tout à fait incapables de s’occuper des branchements de l’eau, du gaz ou de l’électricité, ce qui augmentait le prix que nous avons payé d’environ 25% supplémentaires.

         Impossible d’entrer en contact avec les représentants de la boutique, contactés pourtant dès le lendemain : aucun retour téléphonique ou électronique.

         De plus, le bon de commande que nous avons signé ne comportait aucun coupon de rétractation ; en effet, dès que le chèque était rédigé, un courrier spécial apportait le chèque à la banque, il était donc débité le jour même ; pareil lors de la livraison.

         Enfin, cerise sur le gâteau, alors que nous réclamions le règlement d’une porte sous évier, on nous réclame une somme supplémentaire pour terminer le boulot.

         Alors, vous l’avez compris : Creaforte (et en tant que Haillanais je suis bien content qu’ils aient quitté la commune) et Milano cucine : mauvaises adresses !

  ATTENTION : à la dernière Foire de Bordeaux ils avaient encore changé de nom : ils s'appellent maintenant : MAIOR Cucine, mais ce sont les mêmes.


Et ce n’est pas fini…  

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Avigliana.

7 Novembre 2013, 07:42am

Publié par Bernardoc

Lendemain de mariage, visite à la campagne : direction Avigliana. Si l’on en croit le guide vert Michelin, cette petite cité du Val di Susa, à l'Ouest de Turin, fut jusqu'au XV° siècle une des résidences préférées des princes de la maison de Savoie. Serré autour de la charmante place du Conte Rosso, proche de l'église romano-gothique San Giovanni, le centre historique de cette ville de 12 000 habitants est dominé par les ruines du château du X° siècle. Les rues sont étroites pour arriver jusqu’au centre, et notre minibus en a fait les frais.

Nous avons déambulé dans les petites rues pavées à l’ancienne, mais nous ne nous sommes pas risqués à gravir les pentes jusqu’aux ruines du château.

Après le repas dégusté dans un restaurant de la place où nous fûmes fort bien accueillis, nous prîmes une route panoramique qui longe le lac glaciaire et conduit à l'abbaye de la Sacra di San Michele, lieu emblématique du Piémont dont elle est le symbole spirituel. Mais ce sera l’article de demain.

Pour le moment, les photos d’Avigliana sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Avigliana?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKLdqO6zk6uikwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Le GAM.

6 Novembre 2013, 06:09am

Publié par Bernardoc

         Il s’agit de la Galerie d’Art Moderne et contemporain, située rue Magenta, un des nombreux musées de Turin. La visite du musée égyptien sera remise à une date ultérieure. Encore un musée dans lequel les photographies sont autorisées, ce qui permet de se remémorer les œuvres que nous y avons remarquées.

         Quand nous y sommes allées, il y avait une exposition temporaire : la collection Renoir du musée d’Orsay, que nous avons zappée.

         Musée fort intéressant, mais attention, dans les photos suivantes, certaines « œuvres » proviennent d’autres endroits. A vous de les détecter sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/GAM?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPqm_rLd5J7PFg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…   

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Retour de Madrid.

5 Novembre 2013, 08:56am

Publié par Bernardoc

         Pas grand-chose à dire sur ce retour sans histoire, sinon que je suis toujours émerveillé de me trouver en l’air et que, lorsque j’ai la chance d’être près d’un hublot, je n’arrête pas de mitrailler. Et les paysages de la Sierra de Guadarrama, auxquels ont succédé les immenses plages landaises étaient un régal pour les yeux.

         Mais auparavant, et pour la première fois, je suis allé visiter les lieux religieux d’un aéroport : la chapelle catholique, la mosquée, et un oratoire où chacun peut inventer son mode de recueillement, me semble-t-il.

         Donc, les dernières photos de ce voyage automnal sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/VOLRETOUR?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLLWp_WF5dCj5wE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Museo Reina Sofia.

4 Novembre 2013, 07:16am

Publié par Bernardoc

         Situé dans l’ancien hôpital San Carlos, avec une extension moderne conçue par Jean NOUVEL, ce fut notre dernière visite avant le retour vers Mérignac. Musée très varié, dans lequel il est souvent permis de photographier, sauf pour l’œuvre maîtresse dont c’est maintenant la résidence : Guernica. Cette œuvre, située au deuxième étage, fut l’aboutissement de notre (courte) visite, qui s’est limitée à ce niveau.

         Abritant des collections d’art moderne et contemporain, ce musée est complémentaire du Prado, qui lui est davantage consacrés à des œuvres plus anciennes (voir plus haut). Miro, Picasso, Braque, Dali,…furent les tableaux devant lesquels nous nous sommes longuement arrêtés.

         Quant à Guernica, protégé par une rambarde empêchant les visiteurs de l’approcher de trop près, ce fut un intense moment de recueillement et de méditation, et je ne pouvais m’ôter de l’esprit la réflexion du génial peintre qui répondit à un Allemand qui lui demandait si c’était lui qui avait fait ça : « Non, c’est vous. »

         Des photos de l’architecture du musée et des œuvres qui y sont exposées sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/MuseoReinaSofia?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLHMhJGDg7u91QE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Une honte espagnole.

3 Novembre 2013, 15:25pm

Publié par Bernardoc

         Après le repas à San Lorenzo del Escorial, nous nous dirigeons vers la Valle de los Caίdos. Cette visite mérite-t-elle un article ? Oui puisque nous y sommes allés, et je tiens à dire ce que j’ai ressenti.

         Un premier indice nous fut donné par le refus de nos guides de nous accompagner…et pourtant, eux qui n’avaient pas connu le franquisme, nous avaient tout de même dit que Franco avait fait certaines choses de bien, preuve qu’il faut toujours rester vigilant quant à la vision et la réécriture de l’histoire.

          Ce testament architectural qu’a voulu léguer le sanglant dictateur au pays qu’il a violemment opprimé pendant une quarantaine d’années reflète bien par sa grandiloquence austère la négation de tout optimisme pour l’avenir du peuple. Fosse commune pour environ 40 000 victimes de la guerre civile, ce sont les Républicains vaincus qui ont creusé cette horreur dans la montagne. Et dans cette immense construction surmontée d’une gigantesque croix de 150 mètres, tout est fait pour écraser l’Homme, l’obliger à baisser la tête et à obéir. Et alors qu’aucune liste de victimes n’est présente dans ce « sanctuaire », deux plaques tombales (fleuries !) portent les noms de Primo de Rivera et de Franco (l’occasion quand même de lui écraser mon talon dans la gueule).

         Décidément, il serait temps de réhabiliter ce lieu, au milieu d’une nature magnifique, l’Espagne mérite mieux que cela !

         Les photos vous montreront à quoi ressemble ce monument :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/ValleDeLosCaidos?authkey=Gv1sRgCInnhd6rzs-L4QE&feat=email

Et ce n’est pas fini…     

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Puerta del sol.

2 Novembre 2013, 23:36pm

Publié par Bernardoc

         Notre hôtel était situé à deux minutes à pied de la Puerta del sol, qui est le point 0 des distances kilométriques depuis l’Espagne (comme le parvis de Notre-Dame à paris). Cette place, qui fut un temps occupée par « Los indignados », est toujours noire de monde, mais peut-être encore davantage la nuit que le jour. Et avec une soirée particulière : le samedi, qui voit une grande concentration de police aux alentours, car c’est le lieu de manifestations de toutes sortes et de n’importe quel type. Parfois, cela pouvait faire penser à Hyde Park corner, à Londres, un dimanche matin.

         Lors de notre séjour, les Russes venaient d’emprisonner les militants de Greenpeace, et le rassemblement pour réclamer leur libération était le plus important. Mais il y avait au moins une dizaine d’autres manifestants qui protestaient contre l’esclavage des enfants, contre la vente d’un théâtre municipal, ou qui affichaient des actions en faveur de la solidarité nord-sud ou qui vantaient les mérites d’un parti.

         Tous ces gens étaient là dans la bonne entente, pas agressifs et les badauds allaient d’un stand à l’autre : c’était la sortie du samedi soir avant d’aller au restaurant.

         Mais les photos vous montreront l’ambiance mieux que les mots. Suivez le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/PuertaDelSol02?authkey=Gv1sRgCMuN2rbXgpiC7wE&feat=email

Et ce n’est pas fini…   

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Ambiance bodega.

1 Novembre 2013, 19:01pm

Publié par Bernardoc

         Nous avions proposé, de nous retrouver entre militants du Front de Gauche, au retour de notre voyage en Italie, à la bodega tenue par les amis de la pelote basque du Haillan à l’occasion de la coupe du monde de ce sport organisée au Haillan.

         Nous avons donc pris la direction de La sablière, où se déroule la compétition. Il n’était pas question d’assister aux matches, les places ayant été retenues depuis belle lurette, mais de passer un moment ensemble entre militants. Il y avait des voitures partout sur les trottoirs des rues avoisinantes, et nous avons pris la sage décision de nous arrêter dès la première place.

         La soirée a donc débuté par un apéro, d’abord debout, puis assis, entourés de nombreux écrans de télévision qui permettaient de suivre ce qui se passait dans la salle du mur à gauche. Elle s’est poursuivie par un repas fabriqué par les organisateurs, et le choix proposé était digne d’un véritable restaurant. A un moment, comme lors de la soirée de présentation (voir plus haut), nous eûmes droit à un concert mâle de voix basques, qui mettaient une chaude ambiance.

         Puis je fis le tour des installations provisoires, tombai par hasard sur la boutique qui était placée pour que les spectateurs ne puissent l’éviter. Mais comme nous n’avions pas encore totalement récupéré de notre voyage, nous nous sommes éclipsés relativement tôt, bien contents cependant d’avoir partagé ces moments de convivialité chaleureuse.

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131101Bodega?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPjs3-CSmrDifA&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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