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Le blog de Bernard SARLANDIE

Mort de Jean-Marie Le Pen

8 Janvier 2025, 09:52am

Publié par Bernardoc

Trois titres dans L’Humanité du 8 janvier 2025

Antisémite, tortionnaire et patriarche de l’extrême droite.

 

« Une vie dédiée à la haine du rouge »

 

Le « dernier des géants », un « homme courageux » » : l’extrême droite et la droite volent au secours de Jean-Marie le Pen.

 

Pas besoin d’en rajouter, c’est très bien résumé.

Et ce n’est pas fini...

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Les chiffres-clés de la pauvreté en France

7 Janvier 2025, 09:11am

Publié par Bernardoc

5,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté selon l’Insee en 2022 (dernière année disponible). Elles représentent 8,1 % de la population.

Être pauvre, selon le seuil que nous utilisons, c’est vivre avec moins de la moitié du niveau de vie du Français du milieu, celui qui se situe entre les 50 % les plus pauvres et les 50 % les plus riches. Pour une personne seule, le seuil de pauvreté est de 1 000 euros par mois, prestations sociales comprises. Pour un couple sans enfant, cela représente 1 500 euros. Et pour une famille avec deux enfants de plus de 14 ans, 2 500 euros.

La pauvreté n’explose pas. Mais elle gagne du terrain. Les chiffres avaient atteint un point bas en 2002. Vingt ans plus tard, on compte 1,4 million de pauvres supplémentaires. Le taux de pauvreté a augmenté d’1,5 point.

Les revenus des pauvres stagnent. Leur niveau de vie médian a gagné seulement 60 euros en 20 ans, passant de 772 euros par mois en 2002 pour une personne seule à 832 euros en 2022.

Notre modèle social a amorti les crises récentes, mais pour toute une partie de la population, les revenus du travail régressent, malgré la baisse du chômage. Deux décennies d’extension de la pauvreté et de stagnation des bas revenus pèsent lourd sur les perspectives et le sentiment d’abandon des catégories populaires par les responsables politiques. Pendant ce temps, le soutien massif des Français pour les plus pauvres ne se dément pas : seuls 12 % des Français estiment que l’État en fait trop pour les plus démunis, selon le ministère des Solidarités (donnée 2023).

Et ce n’est pas fini...

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Tout à fait !

6 Janvier 2025, 17:10pm

Publié par Bernardoc

 Article complet dans l'antépénultième numéro de l'excellent Siné mensuel, puisque, hélas, il mettra la clé sous la porte au mois de mars.

Et ce n'est pas fini...

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L'esclavage et le racisme persistent en Mauritanie

5 Janvier 2025, 19:11pm

Publié par Bernardoc

In Vatican news

Dans la Mauritanie actuelle, le racisme et l’esclavage continuent de porter un sérieux coup aux droits humains. S’il n’existe pas encore à ce jour des statistiques officielles sur le nombre de personnes victimes, plusieurs communautés sont au quotidien confrontées à cette dure réalité, qui constitue une grave atteinte à la dignité humaine selon Dieynaba N'DIOM, sociologue et féministe mauritanienne.

 «Aujourd'hui encore en 2024, on voit de manière très claire et un peu partout qu'on a de l'esclavage qui se pratique ici en Mauritanie sous différentes formes, et c'est le seul pays où vous allez entendre parler du tribunal contre l'esclavage. Rien que la présence de ce tribunal témoigne l'existence aussi de cette pratique. L’esclavage et le racisme sont deux réalités encore au 21 ème siècle en Mauritanie».

La pratique de l’esclavage

Dans les faits, plusieurs personnes vivent par exemple sous le statut d’esclave ou d’ancien esclave. «La personne n'a pas la liberté de ses mouvements. Elle ne jouit pas du droit à l’éducation par exemple. En fait, c'est une personne qui est soumise à d'autres qui l'utilisent à leur guise. Certaines sont des personnes qui ont été "affranchies". Mais il y a par contre plusieurs autres qui sont encore sous l'esclavage. Dans la mesure où la personne ne peut rien faire d'elle-même, ne peut rien décider, n'a accès à rien du tout. Elle n'est là que pour le désir et le bon vouloir du "maître"», confie la militante des droits humains.

Des personnes socialement inférieures aux «autres»

La Mauritanie regroupe plusieurs composantes sociolinguistiques et culturelles. Des Soninkés, Wolofs, Peuls, Maures blancs, Arabes, Berbères et aussi les Bambaras pour ne citer que celles-ci. «C’est dans les communautés Négro-mauritaniennes notamment les Wolof, les Poular et les Soninké qu’il existe encore ces pratiques esclavagistes, mais sous une forme où c'est une caste qui subit encore toutes les discriminations possibles parce que la personne n'est pas née dans la bonne famille ou elle est considérée comme descendante d'esclaves, entre autres. Donc la personne est de ce fait considérée socialement comme inférieure aux autres», affirme le cœur meurtri, Dieynaba N'DIOM avant d’ajouter: «Il y’a aussi les Arabo-berbères qui sont un peu en relation avec la communauté descendant des esclaves qu’on appelle "Haratines". Ce sont en effet les Arabo-berbères, qui ont soumis les "Haratines” à l'esclavage. Et c'est souvent de cette forme d'esclavage qu'on parle le plus, parce que c'est le plus effroyable et c'est le plus visible aussi en Mauritanie», dit-elle.

Les femmes, principales victimes

Les personnes qui payent le lourd tribut des différentes pratiques esclavagistes, ce sont bien évidemment les femmes. «C'est la femme qui souffre le plus parce qu’elle subit des viols à répétition. Des femmes qui subissent aussi les violences physiques, sexuelles, psychologiques (...). Ce sont des femmes qui n'ont aucune dignité humaine et qui ne sont là que pour le bon vouloir des chefs, des hommes, des mâles, de la tribu», explique Dieynaba N'DIOM.

Les personnes anciennement réduites à l'esclavage vivent avec ce poids au sein de la société. Leur libération n’est toujours pas évidente. «Les personnes qui ont été dans cette situation, ce n’est pas facile de les enlever du bras du "maître ". Car une personne qu'on n'a pas outillée, qu'on n'a pas éduquée de telle sorte qu'elle soit autonome, c’est toujours difficile de la libérer. Il y a même certains "esclaves" qui ne veulent pas être libérés. D’autres disent carrément qu’ils préfèrent être "esclaves" à vie. Tout ça, parce que on leur a appris toute leur vie à être dépendants d'autres personnes et forcément pour ces gens, même si on les libère, ils se sentiront selon eux encore plus perdus. Car ils pensent qu’ils n'arriveront pas à s'intégrer de manière optimale dans la société», décrie-t-elle.

L’esclavage et le racisme: deux problèmes bien distincts

L'esclavage est un fait en Mauritanie, le racisme aussi. Le phénomène dit-elle «touche tous les noirs» dans son pays. Une autre terrible réalité qu’il faut combattre à tout prix. «Tout noir mauritanien qu'il soit issu de l'esclavage ou pas, qu'il soit né libre ou pas subit le racisme. Tout simplement parce que tu es un noir qui évolue en Mauritanie. Une personne peut donc être en Mauritanie ne pas être victime d'esclavage mais être plutôt victime du racisme», argue-t-elle.

Quelle que soit leur classe sociale, quelle que soit leur identité, quelle que soit la communauté à laquelle elles appartiennent, «les personnes noires subissent toutes, d'une manière ou d'une autre, le racisme». Le racisme en Mauritanie «est d'abord systémique. Ce n’est pas forcément à coup de loi, mais c'est fait de manière très subtile», témoigne l’amazone des droits humains.

Conséquences palpables

L’ampleur du problème est tel que les conséquences ne tardent pas. «Il y a ces discriminations qui sont là, qui planent toujours, qui font que dans ces communautés, les populations sont les plus vulnérables, elles n'ont pas forcément accès à beaucoup de choses, par exemple les terres, les positions politiques dans les villages…et c'est encore ces personnes qui sont discriminées», lance-t-elle. Le pire c’est qu’«il n'y a aucun levier de pouvoir qui est détenu par des Noirs.

Depuis la création de la Mauritanie jusqu'à ce jour, il n'y a eu aucun Noir qui a été président du pays. Il n'y a aucun Noir en Mauritanie qui dispose d'une télévision ou d'une radio. Il n'y a aucun Noir en Mauritanie qui a une banque. Il y a aucun Noir en Mauritanie qui occupe un poste de responsabilité stratégique».

En revanche « les Noirs aujourd'hui subissent les foudres du système en place, car ce sont eux malheureusement le maillon faible de la société. Ils n’ont pas accès à une éducation de qualité, n'ont pas accès à un système de santé de qualité, n'ont pas accès au travail», affirme Dieynaba avant de poursuivre son propos. «Dans les années 1986 à 92 il y a eu un génocide qui a visé que les Noirs mauritaniens. Des villages entiers ont été décimés. Ça c'est avant. Mais aujourd'hui, on assiste à une autre forme de génocide qu'on appelle le "génocide biométrique". On est en train d'enregistrer la population de manière biométrique et on se rend compte que les seules personnes qui ne sont pas encore enregistrées et qui ont des difficultés à avoir leurs papiers, ce sont les Noirs», se désole Dieynaba N'DIOM, qui croit dur comme fer que ce sombre tableau est le fruit du système politique actuel.

“La Mauritanie à plusieurs composantes sociologiques. Mais on a mis la langue arabe au-dessus de toutes les autres langues. Ce qui fait que tout le système éducatif est complètement arabisé. Aujourd'hui en Mauritanie, l’éducation n'est rien d'autre que le reflet de l'idéologie politique du système en place, qui n'est rien d'autre qu'un moyen de domination d'une population par rapport aux autres. On va vers une aliénation culturelle au vu et au su de tous”

Un construit social

Pour la sociologue mauritanienne l’existence de l’esclavage et du racisme «est avant tout un construit social». Dieynaba N'DIOM explique la persistance de ces pratiques par le fait qu’il «y a des gens qui sont construits socialement, qui pensent qu'ils sont les maîtres des autres, qui pensent qu'ils sont supérieurs aux autres, qui pensent qu'ils ont le droit de disposer de l'intégrité physique et morale de quelqu'un d'autre». La féministe engagée affirme qu’avec des normes sociales pareilles «on enregistrera toujours ces énormités».

Pesanteurs socioculturelles et religieuses

Dans une société diversifiée et complexe comme la Mauritanie, la mauvaise interprétation de la religion fait perdurer l’existence de l’esclavage, du racisme et autres discriminations. «On a des livres écrits par des grands savants arabes et musulmans qui cautionnent et même parlent de l'esclavage comme étant une pratique qui est partie intégrante de la religion musulmane. Donc forcément, il y a bien sûr cette teinte de la religion musulmane qui est là, qui tolère et qui explique», confie t-elle. À cela s’ajoute les pesanteurs socio-culturelles.

“Nous vivons sous les normes socioculturelles qui nous oppressent. Nous vivons en fait sous des normes où le système patriarcal crée des discriminations dont nous sommes en fait toutes victimes.

Les stratégies de lutte

En Mauritanie, l'esclavage a été officiellement aboli en 1981, mais n'a été reconnu dans ce pays comme crime contre l'humanité que depuis 2015. Pourtant «il y a peu de cas de personnes qui sont allées en prison pour pratiques d’actes esclavagistes. Parce que ceux qui sont censés juger les personnes qui commettent ce forfait, sont les premiers à être des esclavagistes.

Et c'est quelque chose qui est tellement ancré dans les consciences mauritaniennes que ceux qui le pratiquent pensent que c'est normal», témoigne-t-elle.

«Seule la lutte libère»

Aujourd’hui, explique la sociologue, le plus grand travail serait de «démêler le vrai du faux par rapport à la religion. Que dit vraiment la religion dit dans sa pratique fondamentaliste? Que pouvons-nous en tirer?», s’insurge-t-elle.

Le combat pour le respect des droits humains c’est tout suite et maintenant. Dieynaba N'DIOM qui a consacré presque toute sa vie au nom du combat pour le respect de la dignité humaine affirme avec force que «seule la lutte libère». Elle plaide pour qu’en Mauritanie «les tribunaux anti-esclavagistes soient plus opérationnels mais surtout que la loi soit respectée». Elle souhaite plus que jamais «que les personnes qui sont ou qui étaient en situation d’esclavages soient prises en charges et réintégrées» à travers des programmes au sein de la société.

Et ce n’est pas fini...

 

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Une bonne nouvelle pour commencer l'année

4 Janvier 2025, 09:14am

Publié par Bernardoc

Le Zimbabwe abolit officiellement la peine de mort

 

In L’humanité du 2 janvier 2025

Le président zimbabwéen, condamné à mort par le passé pour avoir fait exploser un train pendant la guerre d’indépendance, a officiellement aboli la peine capitale ce mardi 31 décembre.

Emmerson MNANGAGWA y était opposé de longue date et une loi commue désormais en peines d’emprisonnement les condamnations d’une soixantaine de personnes condamnées à mort. L’ONG Amnesty International salue sur X un « grand progrès » et une « lueur d’espoir pour le mouvement abolitionniste dans cette région (…), une étape majeure dans la quête collective mondiale visant à mettre fin à ce châtiment cruel, inhumain et dégradant ».

Toutefois, une disposition prévoit que cette abolition peut être levée en cas d’état d’urgence. Un moratoire sur les exécutions était déjà en vigueur au Zimbabwe depuis 2005, date de la dernière exécution, mais les tribunaux ont continué à prononcer la peine capitale pour des crimes tels que le meurtre, la trahison et le terrorisme.

Et ce n’est pas fini...

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2025

1 Janvier 2025, 09:30am

Publié par Bernardoc

Meilleure que l'an dernier, moins bonne que 2026 : tous les espoirs sont permis.

Bonan novjaron al vi geamikoj !

Et ce n'est pas fini...

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