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Le blog de Bernard SARLANDIE

goya

Echo

12 Octobre 2009, 11:09am

Publié par Bernardoc

          Du fait de mes fonctions municipales, je viens d’avoir un contact avec mon successeur à Zola, qui se trouve m’avoir déjà succédé, avec trois ans de décalage, à Goya en tant que Principal-adjoint.  Dans ce dernier établissement, il avait continué à faire vivre ce que nous avions mis en place, en particulier au niveau européen et au niveau de l’orientation, en ayant l’honnêteté de dire qu’il avait trouvé tous les dispositifs en place et qui fonctionnaient de façon tout à fait satisfaisante.

         Et bien, au bout d’un mois et demi, il a déjà pu faire la différence entre un collège de ZEP où l’ensemble de l’équipe se mobilise avec enthousiasme (et succès ! ) pour la réussite de tous les enfants, notamment les plus défavorisés qui sont la majorité, afin de ne laisser personne au bord du chemin, et un collège d’une banlieue bourgeoise où la minorité des élèves en difficulté n’est pas la bienvenue, car elle pose problème ; d’autant plus que, contrairement à ce qui se passait il y a trente ans, on ne peut pas s’en débarrasser à la fin de la cinquième,  mais qu’on doit les amener jusqu’à la troisième et les orienter vers une poursuite d’études secondaires.

         Lorsque l’accompagnement éducatif a été initié, le quotidien Sud Ouest a consacré une demi-page à ce qui se passait à Goya, où les élèves restaient volontiers en petits groupes pour bénéficier de cette aide des professeurs.  Quel contraste avec ce qui s’était passé à Zola où cet accompagnement éducatif « aide aux devoirs » n’avait pu débuter que grâce à des intervenants extérieurs et à l’arrivée de nouveaux professeurs pour qui cette implication paraissait naturelle.

         Cette attitude réfractaire et d’opposition systématique semble persister chez certains malgré mon départ…Je ne regrette donc pas ma gestion de ce collège pendant trois ans, et j’espère que par le jeu des mutations et des départs en retraite, R.B. pourra arriver à augmenter le nombre des individus, et il y en a !  qui ont envie, comme à Goya, de donner leur chance à l’ensemble des élèves.

Et ce n’est pas fini…

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L'épisode Goya

9 Octobre 2009, 13:28pm

Publié par Bernardoc

         Tout a commencé fin mai 1993 : le poste de Principal-adjoint du collège Francisco Goya qui était apparu vacant lors du premier mouvement, n’avait pas été pourvu mais ne figurait plus sur la liste. Or, ce poste m’aurait intéressé car le logement était un T7, et comme je tenais à être logé…

         Lorsque nous remplissions nos fiches de vœux, le collègue qui était à côté de moi mit Goya en premier ; je lui fis remarquer que le poste n’existait plus ; quant à moi, je me rabattis sur le collège Edouard Vailland en n°1.

         Lorsque les affectations arrivèrent : catastrophe ! J’étais affecté au LP Jehan Dupérier de St Médard en Jalles, le seul poste que nous avions visité avec mon épouse ; et même si en tant qu’ancien PLP j’étais attiré par ce poste (car il y avait du boulot à faire ! ), lorsqu’après deux heures d’entretien avec le Proviseur il nous conduisit visiter l’appartement, je lui annonçai que je ne viendrais que contraint et forcé : pompeusement baptisé T5 pour 65 m² en duplex, ce logement comportait bien quatre chambres, mais lorsque nous mettions un lit dans la chambre qui n’avait pas de placard, il était impossible d’y rajouter une armoire. De plus les chambres étaient au premier et la salle de bains au rez-de-chaussée. Invivable pour une famille de cinq !

Le syndicat monopoliste et co-gestionnaire faisait de la retape et cherchait des manifestants, mais à l’époque je militais au Syndicat Occitan de l’Education, et comme j’ai pour habitude de rester fidèle dans mes engagements, je ne me sentais pas concerné. Je contactai la collègue qui avait été affectée à Edouard Vailland pour lui proposer un échange de poste, car elle serait seule dans le logement. Comme elle n’avait aucune connaissance des lycées professionnels, elle déclina mon offre. Il ne me restait plus qu’à prendre mon téléphone et faire le siège du ministère. J’y trouvais une empathie et une écoute attentive, ce qui contrastait beaucoup avec les contacts départementaux ou académiques. La personne que j’avais au bout du fil me dit que le ministère négociait avec le rectorat la non-ouverture du poste de St Médard en Jalles et la réouverture de Goya. J’avais donc peu d’espoir, car cela faisait des années que le collègue du Lycée Professionnel réclamait un adjoint et je pense qu’il n’allait pas le laisser filer comme ça.             Et bien un miracle eût lieu : les deux postes furent conservés, je fus nommé Principal-adjoint au collège Francisco Goya de Bordeaux, ce qui permit à un collègue qui aurait dû quitter l’académie d’être affecté à Jehan Dupérier.

Et ce n’est pas fini…

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