1er mai 2016.

5 000 à Bordeaux, sous un froid soleil. Pas mal pour deux manifs à trois jours d’intervalle.

Comme d’habitude gros bataillons de la CGT, avec quelques légères brigades de SUD, de la FSU et de la CNT.

Comme d’habitude présence très visible des Turcs (Kurdes ?). En revanche absence cette année des travailleurs sénégalais, pourtant régulièrement de sortie en ce jour de lutte.

Et pour la première fois, trois générations de Sarlandie dans la manif. Notre petit fils reçoit une bonne éducation !

Je me répète, mais à force, ça finira bien par rentrer (comme les cotisations sociales au lieu des « charges »).

Oui, effectivement, le 1er mai n’est pas la « Fête du travail » promulguée par Pétain (rappelez-vous le triptyque « Travail, famille, patrie »), mais bien une journée de luttes qui en est à son 130ème anniversaire. Si son histoire vous intéresse, je vous signale un lien :

http://www.ihscgtaquitaine.org/ihsa/actualite/79-reperes-historiques-1er-mai.html

L’article date de 2009, et l’on peut remarquer qu’il y avait une très grande unité à l’époque. Sarkozy/Fillon sévissaient depuis deux ans et l’ensemble des syndicats avaient choisi cette date symbolique pour montrer leur opposition à la politique menée. Or nous sommes dans la continuité, et ce n’est pas les (quelques) socialistes croisés dans la manif avec le badge « Socialistes contre l’austérité » qui me démentiront.

Alors, où étaient passés la CFTC, la CFDT, la CGC, FO et l’UNSA ?

La CGT a longtemps été traitée de « courroie de transmission ». D’autres syndicats l’auraient-elle remplacée avec un autre parti ?

Les photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6279757775851952065?authkey=CITsvMbv48yDuAE

Et ce n’est pas fini…