Le département et l'aide à la personne.
Faisons des départements un acteur majeur d’un grand service public d’aide à la personne !
Cela passe par :
- La mise en place au niveau départemental d’un pôle public de « l’autonomie », s’appuyant sur le développement des services publics existants : nous pensons notamment à tous les aspects d’aides (repas, toilettes, mobilisations, etc.) mais aussi aux équipements et aménagements des logements, aux transports, etc. Il doit ainsi permettre une synergie entre les services publics ainsi développés et les nouveaux services publics à créer pour favoriser la promotion des activités sociales des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Cette coordination départementale doit permettre une simplification des démarches pour les personnes et les aidants et une meilleure efficacité du service rendu. Cela nous conduit à affirmer que le service public doit être élargi au service à la personne, au-delà des seules personnes âgées.
Notons que rien n’est avancé par le gouvernement contre le développement des services privés, très lucratifs dans ce secteur.
- le développement de l’activité physique et intellectuelle, des liens sociaux, une alimentation équilibrée, qui ont des vertus protectrices ; cela renvoie aussi au rôle social des personnes profondément nié dans notre société dominée par la rentabilité et les inégalités.
- le remboursement à 100% des dépenses de santé notamment des prothèses dentaires, auditives et des lunettes. Nous considérons que l’assurance maladie doit prendre en charge à 100 % la partie soins dans une conception élargie. Il s’agit bien de la santé plus que d’une conception étriquée de la « maladie ».
- un développement important des services publics nationaux répondant à la perte d’autonomie
Ce pôle public aura aussi la coordination des structures existantes, le développement des services publics existant et la mise en place d’un service public de service à la personne. Le financement serait assuré par la Sécurité sociale (4/5) et le budget des départements (1/5).
Nous exigeons un moratoire sur les fermetures d’activité et service de santé préventive ou curative.
Et ce n’est pas fini…