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Le blog de Bernard SARLANDIE

Jean-Pierre TIMBAUD : métallo et résistant.

19 Juin 2020, 15:33pm

Publié par Bernardoc

Il y a quelques années, en suivant un itinéraire du Paris populaire (qui disparaît à toute vitesse), j'arrive à la rue Jean-Pierre TIMBAUD, où se dresse au 94 l'immeuble de la Fédération des Métallurgistes, dont Jean-Pierre a été le secrétaire général.

Je connaissais son nom, suite à une émission que Daniel MERMET lui avait consacré, et c'est là que j'ai découvert qu'il était originaire de Bossavy, commune de Payzac, limitrophe de celle où je suis moi-même né.

Un jour, à Montreuil, il y avait une manifestation et sur un stand dans le patio de l'immeuble de la CGT, je trouvai ce livre que j'achetais. Je ne fus pas déçu car l'homme y est parfaitement dépeint depuis son enfance jusqu'à sa mort, otage fusillé en même temps que Guy MÔCQUET, à Châteaubriant en Bretagne.

Ce militant apparaît comme un tribun meneur d'hommes, capable d'entraîner les 750 000 adhérents de sa fédération dans les luttes qui culmineront au moment du Front populaire. Le syndicat était vraiment un outil d'éducation populaire et d'accompagnement des loisirs nouvellement acquis.

Mais hélas cette éclaircie fut de courte durée et avec l'invasion nazie, ce fut le début de la Résistance. Mais bien vite Jean-Pierre fut arrêté et dans chaque camp dans lequel il fut interné il organisa ses camarades pour garantir leurs droits...Jusqu'à son fatal transfert à Châteaubriant, où les nazis allaient s'acharner sur ces innocents.

Face au peloton d'exécution, le 22 octobre 1941, ses derniers mots furent : « Vive le Parti Communiste allemand ! »

Ce livre publié en 2014 fleure parfois bon le stalinisme, mais on lui pardonne, comme on reste indulgent devant les coquilles orthographiques, tant le personnage est décrit avec passion.

Je regrette toujours que sa mémoire ne soit pas associée à celle des fusillés du Pont Lasveyras lors des cérémonies du 16 février.

Et ce n'est pas fini...

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Un appel de Greenpeace.

18 Juin 2020, 11:53am

Publié par Bernardoc

Je ne suis pas adhérent de cette organisation, mais pourquoi ne pas relayer une proposition raisonnable ?

 

Est-ce que vous trouvez ça normal que des marques dépensent des milliards pour nous convaincre de détruire la planète en consommant toujours plus, alors qu’on nous répète qu’il faut réduire notre empreinte carbone ? Nous non ! C’est pour ça que ce matin nos militant·es sont entré·es en action. Objectif : mettre fin aux publicités climaticides qui polluent le climat et nos cerveaux. C’est une mesure qu’il faut prendre maintenant.

 

La pub est partout ?

Vous les voyez sans doute partout, ces publicités pour le dernier SUV ou pour un voyage en avion sur un week-end. Dans les rues, les magazines ou sur internet, ces publicités nous laissent croire que l’achat et la consommation sont le passage obligé vers le bonheur. Elles sont surtout la voie toute tracée vers la surconsommation, sur une planète exsangue. L’urgence climatique impose de revoir en profondeur notre modèle économique… ce que ne fait pas le gouvernement, qui, depuis quelques semaines, signe des chèques en blanc aux industries polluantes.


Nous aussi !

Si l’on veut se donner une chance de contenir le dérèglement climatique, il faut mettre fin à l’envahissement publicitaire qui nous incite à toujours plus consommer, et polluer. Les secteurs automobile, aérien et des énergies fossiles ont dépensé plus de 5 milliards d’euros en France l’an dernier dans des opérations de publicité. C’est une somme colossale, mais surtout, c’est un investissement totalement déconnecté de la réalité : celle du dérèglement climatique, le plus grand péril que l’humanité ait affronté.


Stop à la pub climaticide !

La France a interdit la pub pour le tabac et l’alcool, pour notre santé, il y a près de trente ans, avec la loi Évin. Pour le climat, elle doit maintenant interdire la pub liée aux énergies fossiles, à leurs produits et services. Avec vous, nous pouvons amener un maximum de personnes à interroger le rôle de la publicité commerciale dans nos vies et sur le climat. Objectif : que la France se dote d'une loi Évin Climat !

Je dis stop à la pub climaticide !

Et ce n'est pas fini...

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Un rappel utile.

17 Juin 2020, 12:11pm

Publié par Bernardoc

Vivre sans eau n'est pas vivre mais survivre

Le 28 juillet 2010 les Nations Unies ont reconnu le droit à l’eau potable et à l’assainissement comme un droit humain. Mais du vote à l'application réelle, le chemin est encore long. Dix ans après la reconnaissance du droit à l'eau par l'ONU 2,2 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à une eau potable. En France la situation est aussi alarmante avec 1,4 millions de personnes sans accès à une eau potable gérée en toute sécurité, notamment en Outre-mer.

Le droit à l'eau est aujourd'hui menacé par les pollutions massives, la surexploitation, les dérèglements climatiques, l'accaparement de l'eau au profit de quelques-uns, la marchandisation et la financiarisation de l’eau.

Grâce à votre soutien, nous poursuivons la lutte de Danielle Mitterrand pour le droit à l'eau, pour la dignité de tous, pour le vivant. En opposition à une vision économique et utilitariste de l'eau, nous considérons que l'eau est l'élément essentiel à toute forme de vie et nous appelons à repenser le statut et la gouvernance de l'eau.

Plus que jamais, la Fondation Danielle Mitterrand soutien celles et ceux dont le droit fondamental à l'eau est bafoué. En France et dans le monde, nous agissons pour que le droit à l’eau soit garanti à l’Humanité tout entière.

Et ce n'est pas fini...

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Première manif post confinement.

16 Juin 2020, 18:32pm

Publié par Bernardoc

Nous étions entre 7 et 8 000 dans les rues de Bordeaux cet après-midi, après le rassemblement symbolique place Ste Eulalie, entre l'hôpital St André et la Bourse du travail. Beaucoup de personnels hospitaliers, bien sûr, mais pas seulement, et c'est ce qui faisait plaisir : concrètement nous étions passés de nos balcons à la rue.

Quand le cortège s'est ébranlé, en longeant l'hôpital, celles (je n'ai vu que des femmes) qui étaient de service nous applaudissaient et nous leur avons fait une ovation en retour ; il en fut de même lorsque nous sommes passés devant la caserne des pompiers.

La majorité des manifestants était masquée. L'ordre du cortège pouvait apparaître surprenant : FO en tête, suivie de Sud et la CGT qui fermait la marche. Il y avait aussi, pour la première fois depuis longtemps un certain nombre de drapeaux de l'Unsa ; mais pas de l'Unsa-Education qui brillait par son absence comme la Fsu dont les deux drapeaux paraissaient bien esseulés. Il paraît que la Cfdt avait aussi appelé ; je n'ai vu qu'un militant et aucun drapeau.

Mais, et on le remarque de plus en plus, de nombreux drapeaux se mélangent, quelle que soit l'organisation. Espoir pour des luttes convergentes qui viendraient de la base ?

 Détail (?) important : contrairement à ce qui a pu se passer ailleurs, il n'y a pas eu de provocations policières et tout s'est déroulé dans le calme pendant la manifestation.

Et ce n'est pas fini...

Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.
Première manif post confinement.

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La faim dans le monde progresse et s'accentue avec le coronavirus

15 Juin 2020, 16:41pm

Publié par Bernardoc

À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la faim ce lundi 15 juin, se dessine un constat alarmant de la situation dans le monde, notamment avec le coronavirus. La pandémie risque de provoquer une hausse de 40% des cas de malnutrition sévère chez les enfants estime l'ONG.

À cause du virus, de nombreuses familles se sont retrouvées du jour au lendemain en difficulté pour accéder à une alimentation saine, nutritive et équilibrée. Certains pays comme le Vietnam, le Sénégal ou la Bolivie, très dépendants aux importations et exportations, se sont retrouvés sans véritables ressources à cause du Covid 19. Ce qui prive les populations les plus vulnérables de nourriture.

En Guinée Conakry, la crise met en péril la récolte des pommes de terre : les marchés sont fermés et les températures élevées ne permettent pas la conservation du tubercule. Les producteurs risquent de perdre leur production.

Au Mali, en raison d’une baisse du pouvoir d’achat, les consommateurs privilégient les céréales et délaissent le lait local.

Aujourd'hui, une personne sur neuf souffre de la faim dans le monde, soit plus de 800 millions de gens au total. Ce fléau touche plus particulièrement les plus jeunes puisque près de 150 millions d'enfants de moins de cinq ans sont touchés par un retard de croissance.

Moi je cotise à Monda solidareco.

Et ce n'est pas fini...

 

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Je soutiens ces policiers.

14 Juin 2020, 13:40pm

Publié par Bernardoc

Je connais d'autres policiers républicains, mais merci à Bernard, Noam, Robert, Samir et Stéphane d'avoir témoigné sur franceinfo d'où j'extrais ces lignes.

"Tout le monde le sait, le voit et le subit" : des policiers racontent le racisme dans leurs rangs

Chez les forces de l'ordre, la prise de parole est rare. Mais, alors que les manifestations contre les violences policières et le racisme se multiplient, certains ont accepté de témoigner de leur expérience pendant leur carrière au sein de l'institution.

"Les propos racistes, c'est tout le temps. Tous les jours." Stéphane, la quarantaine, est policier municipal depuis vingt ans, dans une ville moyenne du Sud-Ouest. Avant d'exercer ce métier, il a été médiateur de rue, pendant trois ans et demi. Il est devenu policier "pour aider les gens". "Rapidement, je me suis rendu compte que c'était un milieu raciste." Alors il tente, à son "petit niveau", de "changer les mentalités de l'intérieur". "Pendant le confinement, on effectuait des contrôles d'attestation de déplacement dans les véhicules. Souvent, et naturellement, mes collègues excusaient les personnes blanches, les jeunes femmes, qui n'avaient pas leur attestation. Mais les personnes 'de couleur' étaient verbalisées", relate Stéphane. "Profondément gêné", il signale le problème à sa hiérarchie. "J'ai débriefé avec mes collègues. Ils n'arrivent même pas à l'expliquer, pour eux, c'est naturel."

La police est-elle raciste ? En 2019, vingt-deux enquêtes engagées contre des policiers pour des propos racistes ont été transmises à la justice, selon le ministre de l'Intérieur. Sur 150 000 policiers, "22 personnes c'est, finalement, très peu, mais ce sont 22 personnes qui tachent l'uniforme de la République", estime Christophe Castaner, qui parle de "brebis galeuses".

C'est aussi la position de certains policiers et syndicats, qui ont manifesté leur mécontentement, vendredi 12 juin, dans plusieurs villes de France. Ils sont appuyés par le directeur général de l'institution : interrogé dans Le Parisien sur des insultes racistes proférées par des policiers, Frédéric Veaux parle de "dérapages". Néanmoins, ceux qui ont accepté de témoigner pour franceinfo, sous couvert d'anonymat, décrivent un racisme ancré et diffus. Stéphane déplore "une majorité silencieuse" qui ne réagit pas, et il n'hésite pas à se dire en "croisade" contre certains de ses collègues. "Je lutte en m'opposant et en débattant avec eux."

Les remarques racistes, Robert affirme les avoir entendues dès le début de sa carrière, dans les années 1990. Agé de 48 ans, ce policier est en détachement dans d'autres administrations depuis 2000, après avoir exercé en uniforme. "Je me souviens d'un collègue pendant des contrôles de véhicules. Il était proche de la retraite, moi tout jeune. Il voit passer deux Maghrébins. Il me dit, devant tout le monde : 'arrête-moi les deux fellagas, les deux fellouzes.' Ça m'a marqué", se remémore Robert.

Il y a aussi ce collègue d'origine vietnamienne qui vient de postuler. "Mon chef, avec lequel il devait passer un entretien, avait écrit sur son calendrier : 'Rendez-vous à 14 heures avec le Viet'. Ce n'est pas anodin", dénonce le fonctionnaire, qui cite encore l'exemple d'"un collègue qui gueule 'Algérie française' dans un restaurant du sud de la France". Des mots qui font écho à cette phrase raciste, "Un bicot comme ça, ça nage pas", prononcée par un policier fin avril, à L'Ile-Saint-Denis, pour désigner l'homme qu'il tentait d'interpeller.

"Toutes ces expressions sont utilisées pour disqualifier 'l'autre'. Ce sont des héritages de la langue coloniale pour signifier aux indigènes qu'ils n'étaient pas des Français", analyse Olivier Le Cour Grandmaison, politologue spécialiste de l'histoire coloniale.

"Police et armée ont joué un rôle essentiel dans les guerres coloniales. Ces institutions en sont fortement marquées, ce qui permet de comprendre les mécanismes de transmission. Ce sont des corps d'Etat qui ont très bonne mémoire", ajoute l'universitaire. Selon lui, contrôler systématiquement une partie de la population participe du même phénomène.

Des contrôles au faciès mis en évidence par plusieurs études ces dix dernières années suscitent toujours des débats. "La base des violences de la police en fonction de l'origine ethnique et du bas statut social des personnes touchées est le fait le plus constant depuis cinquante ans", constate pourtant Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS et auteur de De la police en démocratie (Grasset). Récemment, le Défenseur des droits a dénoncé une "discrimination systémique" visant de jeunes habitants du 12e arrondissement de Paris noirs et arabes, ou perçus comme tels, entre 2013 et 2015. Dans son rapport, daté du 12 mai, Jacques Toubon constate un "harcèlement discriminatoire" de la part de policiers, prenant la forme de contrôles abusifs et répétés, d'insultes et de violences.

Samir, policier en région parisienne, constate ce racisme ambiant quotidien depuis dix ans. "J'ai vu des usages illégitimes de la force dans certaines cellules de gardés à vue. Quand je reprenais mon service en fin de nuit, des personnes africaines ou arabes avaient de multiples fractures, des ecchymoses, alors qu'elles étaient en bonne santé la veille au soir", décrit-il. "En patrouille, d'anciens collègues, qui sont toujours dans le même commissariat que moi, se sont réjouis de la tuerie de Christchurch, trouvant légitime la motivation du terroriste. Lors de contrôles, ils traitent certaines personnes de 'sales races', de 'bâtards', de 'rats'. Ils le font quand ils sont en surnombre ou que la personne est isolée et ne peut se défendre", poursuit le jeune homme de 30 ans.

D'origine maghrébine, il raconte avoir été lui-même la cible de propos racistes : "Certains collègues ont dit que je n'avais rien à faire dans la police en tant qu'Arabe de banlieue. Mais jamais en face, car ils n'assument pas."

Robert, lui, se souvient de remarques antisémites. "Un jour, je pars en mission avec un collègue. A peine passé le périph', il me dit : 'Tu vas pas nous mettre 'Nostaljuif'. C'était assez glaçant. Vous savez que vous allez travailler avec lui, qu'il faudra mener la mission à bien. Alors une discussion s'engage. Mais elle est stérile. C'est juste un marquage de territoire, histoire de dire : 'ne dis pas ça, pas avec moi'", rapporte-t-il.

Dans l'ancienne équipe de Samir, le mur du bureau était "placardé de photos de politiques d'extrême droite". Souvenir similaire pour Stéphane. "Quand je suis arrivé dans mon premier commissariat, j'ai vu des autocollants du GUD collés sur les casiers. J'ai été choqué que cela soit aussi ostensiblement affiché." Le policier interpelle alors la gradée présente, qui, "très gênée", esquive le sujet avec un "Oh ça ? C'est rien !"

Elle s'en foutait complètement des opinions politiques extrémistes des policiers du commissariat, du moment qu'ils ne faisaient pas de bavure.

"Chacun a droit à la liberté d'opinion", rappelle Olivier Cahn, professeur de droit pénal à l'université de Tours et chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip). "Néanmoins, quand bien même le policier est raciste, sa pratique ne devrait pas l'être. Mais les mécanismes pour l'empêcher ne fonctionnent pas", observe-t-il.

"La police est faite d'individus multiples", souligne Noam Anouar, policier et secrétaire général du syndicat Vigi, minoritaire et proche de la CGT. "Mais il s'y dessine une tendance idéologique d'extrême droite de façon incontestable ces dernières années, chez la masse des gardiens de la paix, mais également dans la haute hiérarchie." Pour lui, l'institution "se doit, plus que les autres, d'être neutre et exemplaire, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas au regard de la nature des contrôles exercés". "Dans le ciblage et dans la façon qu'on a de regarder nos concitoyens, parfois, on peut effectivement avoir une vision discriminante de ce qui pourrait être le profil type d'un délinquant."

A écouter nos interlocuteurs, la pression du groupe semble déterminante. Aujourd'hui, elle s'exerce aussi via les réseaux sociaux et les messageries instantanées, comme l'illustrent deux affaires récentes.

Robert applique une "stratégie de l'évitement, avec des choix de carrière différents. Rester fidèle à ses principes, c'est compliqué ! Cela implique de se couper de gens, de se justifier." Face au groupe, l'électron libre ne fait pas le poids. "Un de mes collègues a été évincé au bout de six mois parce qu'il ne tolérait pas les pratiques de la BAC. Contrôles d'identité musclés, propos racistes, coups portés sur les Noirs et les Arabes… Il a voulu en parler à sa hiérarchie, il a été écarté d'office, regrette Bernard, policier depuis quinze ans en région parisienne. Et cet écart s'accompagne souvent de harcèlement."

Comment briser la loi du silence ? "Parler, c'est mal vu, on est traité de balance, voire menacé, ou exclu, dénonce Bernard. Cette omerta organisée étouffe les problèmes." Robert non plus n'a jamais rien dit à sa hiérarchie. "Aller voir un chef ? C'est parole contre parole", lâche-t-il. Et quand certains s'y risquent, c'est au péril de leur carrière. Samir en a fait l'amère expérience. Après avoir alerté ses supérieurs, il a été sanctionné administrativement. "C'est marqué dans mon dossier. On ne se dénonce pas entre flics. La hiérarchie ne veut pas de bruit."

Un silence qu'il faut préserver coûte que coûte, quitte à s'enfermer dans un "déni", celui notamment de l'existence des contrôles au faciès dénoncés par Noam Anouar, du syndicat Vigi. 

La police fonctionne avec l'idée qu'elle peut laver son linge sale en famille. C'est une particularité française : régler les problèmes en niant qu'ils existent, dit Olivier Cahn, professeur de droit à franceinfo.

"Je suis en colère face au déni de nos dirigeants, s'insurge Bernard. C'est honteux de dire que le racisme n'existe pas dans la police, alors que tout le monde le sait, le voit et le subit. Les citoyens comme les policiers." L'argument "de défense" qui consiste à "dire qu'il y a des policiers d'origine maghrébine ou africaine dans la police" n'est, selon lui, "pas non plus acceptable". "Il faut rétablir le dialogue avec les populations et que le gouvernement applique ce qu'il dit en sanctionnant les fonctionnaires racistes", résume Samir. Lui, comme les autres, ne compte pas baisser les bras. "Tout arrêter, c'est donner raison à ces gens-là", juge l'officier, qui concède y avoir pensé. "J'ai décidé de rester pour continuer à être sur leur chemin, et je ne laisserai rien passer."

Et ce n'est pas fini...

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Conseils aux manifestants.

13 Juin 2020, 10:50am

Publié par Bernardoc

Je me réjouis de voir le service public, en l'occurrence francetvinfo, remplir son rôle d'éducation populaire. Il mentionne les gaz lacrymogènes, j'espère qu'il ne va pas se faire taper sur les doigts puisqu'il n'y a pas de violences policières en France nous dit le gouvernement.

Coronavirus : vous souhaitez manifester malgré l’interdiction pour raisons sanitaires ? Voici quelques conseils pour le faire en toute sécurité

Portez un masque

Ecartez-vous d'au moins un mètre les uns des autres

Evitez de respirer les gaz lacrymogènes et les fumées

Apportez votre propre bouteille d'eau

Préférez les pancartes aux chants

Evitez les transports en commun

Evitez de vous toucher le visage et lavez-vous les mains fréquemment

Couvrez votre visage en cas de toux ou d'éternuements

Saluez les autres sans vous serrer la main ni vous embrasser

En cas de symptômes, n'allez pas manifester

Si vos proches sont vulnérables, n'allez pas manifester


 

J'appliquerai ces consignes mardi à 11h30 pour soutenir les soignants place Ste Eulalie, devant l'hôpital St André.

Et ce n'est pas fini...

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Publié depuis Overblog

12 Juin 2020, 14:56pm

Publié par Bernardoc

Etat de... ?

 

D'après un tableau de lemonde.fr du 12 juin 2020

C'est assez édifiant. En avez-vous conscience ?

Démocratie

- Contrôle parlementaire limité sur les ordonnances prises par le Gouvernement : en vigueur depuis le 24 mars 2020

- Limitation du nombre de députés présents dans l’hémicycle : depuis le 17 mars 2020 : adoucie

 

Liberté individuelle

  • Port du masque obligatoire dans certaines circonstances : en vigueur depuis le 11 mai 2020

     

Liberté de circulation

- Restrictions totale des déplacements : du 17 mars 2020 au 11 mai 2020

- Restriction des déplacements à 100 kilomètres : du 11 mai 2020 au 2 juin 2020

- Poursuite de restrictions locales de déplacement : en vigueur depuis le 11 mai 2020

- Restrictions des rassemblements : en vigueur du 14 mars 2020 au 31 août 2020

  • Fermeture des frontières : en vigueur depuis le 17 mars 2020

  • Interdiction des navires de croisière dans les eaux françaises : en vigueur depuis le 24 mars 2020

  • Interdiction des déplacements aériens pour les habitants des Outre-mer : depuis le 24 mars 2020 : adoucie

  • Mise en quatorzaine des personnes arrivant en Outre-mer : depuis le 24 mars 2020 : adoucie

  • Accès limité aux plages, plans d’eaux, jardins, parcs et autres espaces : du 12 mai 2020 au 29 mai 2020

     

Liberté de culte

  • Interdiction des cérémonies dans les lieux de culte : du 24 mars 2020 au 22 mai 2020

  • Interdiction des soins et de la toilette mortuaire : depuis le 1er avril 2020

 

Justice

- Prolongation des délais maximaux de détention provisoire ou d’assignation à résidence : du 25 mars 2020 au 11 mai 2020

 

Droit du travail

- Fixation par l’employeur des jours de congé et de repos : du 25 mars 2020 au 31 décembre 2020

- Dérogations à la durée de travail dans certains secteurs : du 25 mars 2020 au 31 décembre 2020

 

Liberté économique

- Réquisition de biens, services ou personnes : depuis le 25 mars 2020

- Contrôle du prix de certains biens : depuis le 24 mars 2020

- Interdiction de recevoir du public : depuis le 14 mars 2020 : adoucie

 

Justice

- Procès sans audience en matière civile et dématérialisés au pénal : depuis le 26 mars 2020

- Prolongation des gardes à vues sans présentation à un juge : depuis le 26 mars 2020

- Délais de recours non suspendus contre certaines mesures prises à l’encontre des étrangers : depuis le 26 mars 2020

- Prorogation des mesures de tutelle ou curatelle : depuis le 26 mars 2020

  • Restrictions des libertés des mineurs : depuis le 26 mars 2020

    Et ce n'est pas fini...

 

 

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Appel aux applaudisseurs.

11 Juin 2020, 11:17am

Publié par Bernardoc

Maintenant c'est dans la rue que ça se passe, à l'appel de CGT, FO, Sud et Unsa.

Grève et manifestation des établissements de santé et médico-sociaux

Le 16 juin 2020 à 11h30 Place Ste Eulalie à Bordeaux

Depuis près de 30 ans nos organisations syndicales dénoncent la destruction progressive du système de santé français. Quand bien même chaque gouvernement se dit différent du précédent, ils appliquent tous la même recette : gel des salaires des personnels, enveloppes fermées de plus en plus éloignées des besoins réels, destruction des services publics, fermetures de lits…

Nous dénoncions cela depuis bien longtemps, Nous avions annoncé les effets délétères d’une telle politique de santé, Cela a été mis en évidence aux yeux de toute la population lors de cette crise sanitaire dite du « Covid-19 ».

Si le pire a été évité comme nous le dit le gouvernement, c’est bien grâce à tous les professionnels car notre système de santé n’est ni considéré, ni armé !

Nos pensées vont vers toutes les victimes de cette épidémie et particulièrement vers nos collègues, nos patients et résidents qui n’ont pas survécu à cette crise.

La population a répondu présente par son soutien et ses applaudissements tout au long de cette crise sanitaire.

ALORS CE 16 juin 2020, TOUS UNIS POUR EXIGER :

􀁸 L’augmentation générale des salaires de tous les personnels,

􀁸 Pour la fonction publique, le dégel du point d’indice et rattrapage des 18 %

de valeurs perdues,

􀁸 La résorption de l’emploi précaire,

􀁸 Le renforcement des moyens financiers significatifs pour les établissements, qui passe par la suppression de l’enveloppe fermée (fin de l’Objectif de Dépense de l’assurance Maladie voté annuellement par le Parlement) et augmentation substantiel des budgets 2020 et 2021

􀁸 L’arrêt des fermetures d’établissements, de services et de lits

􀁸 L’augmentation des effectifs des EHPAD pour l’obtention d’un ratio d’un

agent pour un résident

􀁸 L’abrogation de la loi sur les retraites après l’activation de l’article 49.3 de

la Constitution à la veille du confinement des citoyens français

􀁸 L’abrogation des lois dites « Transformation de la Fonction Publique » et

« Ma Santé 2022 »

􀁸 Abrogation des GHT.

Parcours de la manifestation :

Place Ste Eulalie - Place de la République - A.R.S - Préfecture – Gambetta Cours de l’Intendance - Grand Théâtre

Et ce n'est pas fini...

 

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Reniement.

10 Juin 2020, 13:57pm

Publié par Bernardoc

Quelle tristesse ce matin en allant sur les réseaux sociaux de voir apparaître en premier la photo d'« insoumis », dont le chef, agenouillés lors de la manif d'hier soir. Comment ne pas voir le symbole de la soumission dans cette position d'humilité, pour ne pas dire dégradante ? Est-ce par de tels gestes qu'on peut espérer changer les choses ? Les commentaires étaient cinglants !

Mais ce n'est pas la première fois qu'on assiste à ce genre de dérive dans ce groupe « gazeux », qui évolue au gré du vent, mais toujours animé par un anti-communisme qui le conduit à faire alliance avec le PS tant honni, voire avec les verts (citons-en quelques un(e)s : de Rugy, Pompili, Cohn-Bendit,...) pour partir à l'assaut de mairies gérées par le PCF. Il est bien loin le temps où le sénateur Mélenchon, sans remettre son mandat en cause après sa démission du parti qui l'avait fait élire, était accueilli au sein du groupe communiste. Ah l'époque du Front de Gauche est bien révolue. Pourtant je suis fier d'avoir porté ces couleurs lors des dernières élections départementales : comme je l'ai dit plus haut, à cette époque, on savait où on allait.

Rappelons-nous aussi la participation à un défilé islamiste à l'automne dernier sans aucun signe critique à l'encontre de ceux qui manipulaient cette manifestation de solidarité. Houellebecq est-il prophète en son pays ?

Non décidément, moi qui avait participé avec enthousiasme à la création du PG en Gironde, je ne regrette pas de ne m'être jamais impliqué dans ce mouvement dit « insoumis ». Et pourtant, je l'ai remarqué hier une fois de plus, ce groupe est capable d'interventions remarquables à l'assemblée. On aimerait que ce soit cette ligne-là qui soit appliquée tout le temps.

Et ce n'est pas fini...

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