Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

Du CISL à la Bourse.

20 Octobre 2024, 13:14pm

Publié par Bernardoc

Quelques photos de mes pérégrinations entre le CISL (Centre International de Séjour de Lyon) et la Bourse du Travail. Nous étions distants de quelques stations de tram puis de métro, mais j'ai aussi pas mal marché en attendant le début de nos travaux.

Et ce n'est pas fini...

Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.

Voir les commentaires

Lyon – Lumière.

19 Octobre 2024, 18:00pm

Publié par Bernardoc

Je viens de participer à la commission exécutive de la Section Nationale des Retraités de mon syndicat. Elle était décentralisée à Lyon. Habituellement elle se déroule à Montreuil et c’est facile d’y aller en train. Mais depuis de nombreuses années la ligne Bordeaux-Lyon n’existe plus. Railcoop avait suscité un espoir qui s’est terminé pour moi par la perte de 200 €. Donc, le mieux c’est de prendre une compagnie aérienne à bas coût. Depuis un peu plus d’un an une ligne de bus met l’aéroport à 16 minutes de chez moi. Le trottoir menant jusqu’à l’arrêt était en partie utilisable (tonte tardive!) et tout se passa bien, à part mon tube de gel douche que j’ai vidé dans la poubelle avant de le jeter pour en racheter un de l’autre côté des inquisitions policières privées. Comme pratiquement à chaque fois à Bordeaux, je n’ai pas sonné en passant sous le portique.

Comme j’arrivais à Lyon en avance (je ne fais pas partie du bureau) j’ai pu faire quelques visites en solitaire.

Je me trouvais devant le lycée Lumière à la sortie des élèves et j’ai pu remarquer le grand nombre de jeunes filles qui mettaient un voile ; au moins elles respectaient la loi.

En face de l’endroit où nous logions il y avait une halle qui abritait un marché dont j’ai arpenté les allées le matin et j’ai été surpris de voir que tous les fruits et légumes étaient préparés sur des plateaux déjà pesés. J’ai demandé à un commerçant si c’était typique de Lyon ; il m’a demandé d’où je venais. A ma réponse, il rétorqua : « Il n’y a pas de marché à Bordeaux ? » Bien sûr que si, mais j’ai toujours vu les étals en vrac.

La matinée fut consacrée à la visite du musée Lumière, « une affaire de famille ». Très intéressant, notamment par la projection à la demande de nombre de films réalisés par les frères et par l’exposition d’instrument illustrant la progression inventive du procédé.

Et ce n’est pas fini...

Lyon – Lumière.Lyon – Lumière.
Lyon – Lumière.Lyon – Lumière.Lyon – Lumière.

Voir les commentaires

INVITATION

18 Octobre 2024, 10:02am

Publié par Bernardoc

Madame, Monsieur,


À l’occasion de la commémoration de la fin de la Première guerre mondiale, l’ARAC, la Libre Pensée, le Mouvement de la Paix, l’Union Pacifiste, la LDH et l’Appel des Cent, engagés de longue date dans un combat commun contre la guerre, ont le plaisir de vous inviter à leur réunion-débat :


« Pour la Paix maintenant ! »
à la Maison des Associations de Mérignac
Le 8 novembre prochain à partir de 18 heures


Ce sera également l’occasion de parcourir l’exposition présentée par l’ARAC :


« 1945 , avec la Résistance, ils ont vaincu la barbarie nazie »


Ce rendez-vous traditionnel revêt, cette année, une importance particulière, à l’heure où les horreurs de la guerre s’étendent une nouvelle fois sur notre planète, avec une intensité et à une vitesse laissant craindre de nouveau un embrasement général.


Comptant sur votre présence, recevez, Madame, Monsieur, nos meilleures salutations, pacifistes et libre-penseuses.

Et ce n’est pas fini...


 

Voir les commentaires

On a retrouvé le ministre !

17 Octobre 2024, 21:31pm

Publié par Bernardoc

Visite de M. le Ministre de l’ESR à la conférence de l’UNI

 

Samedi 12 octobre dernier, à peine nommé et avant même d’avoir rencontré les représentants des travailleurs et des étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, M. Hetzel, a participé à la conférence de l’UNI, organisation d’étudiants de droite et d’extrême droite, conférence intitulée « Retrouver la droite, pour que la France reste la France ». Organisation minoritaire (1 élu étudiants sur 11 au CNESER), l'UNI a soutenu la candidature d'Éric Zemmour en 2022.

Cette visite du ministre de l’ESR correspond à son orientation réactionnaire profonde et nous la dénonçons avec force.

La CGT FERC Sup avait réagi vivement au premier communiqué de presse du ministre. Alors que la situation de l’ESR est catastrophique, alors que le budget de l’ESR va être à nouveau amputé, alors que les conditions de travail et d’études se dégradent de jour en jour, « la seule urgence du ministre, sous couvert de « maintien de l’ordre », est de chercher à bâillonner les organisations de travailleurs ou d’étudiants et de les réduire au silence sur la tragédie palestinienne ». Et donc également d’aller flatter ses seuls soutiens dans l’ESR...

Un précédent communiqué posait la question : « il est où le ministre ? ».

Nous connaissons maintenant la réponse : le ministre est à l’UNI.

Et ce n’est pas fini...

Voir les commentaires

Festival.

13 Octobre 2024, 21:35pm

Publié par Bernardoc

Cet après-midi nous (Les Tamalous) avons participé à notre deuxième festival théâtral, celui de Virelade, intitulé « Aux premières loges », après avoir participé en 2023 aux « Scènes buissonières » à Léognan. Et comme nous sommes bons, n'ayons pas peur de le dire, nous avons obtenu, comme d'habitude, un grand succès, et nous sommes quasiment retenus pour la 4ème édition, l'an prochain. C'est la première fois que nous avons deux spectacles en cours en même temps. Celui que nous avons présenté ce dimanche était tiré du spectacle que nous avions présenté au Haillan et à Salleboeuf l'an dernier.

Le plus récent, que nous avons présenté en juin (miracle!) 2024 à L'Entrepôt et au début du mois à Tresses, nous a été demandé par Saumos (le mois prochain). Nous le présenterons également à Cambes, en février 2025, dans le cadre du festival de Quinsac.

Nous sommes absolument ravis de répondre à ces invitations, d'autant que, contrairement à ce qu'il se passe dans notre ville de résidence, nous n'avons rien à payer, salle et techniciens étant mis gracieusement à notre disposition. Si on nous demandait de payer plus de 1 000 € comme c'est le cas au Haillan, nous ne pourrions pas répondre à toutes les sollicitations.

Autour d'un noyau stable, la troupe se renouvelle partiellement chaque année ; ainsi à la rentrée 2024 nous avons accueilli deux nouvelles comédiennes.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Les pédagogies alternatives.

12 Octobre 2024, 08:01am

Publié par Bernardoc

C’était le thème proposé par la bibliothèque du Haillan hier soir, avec le soutien du Monde diplo. L’intervenante était Laurence de Coq. Je ne la connaissais pas et je me posais des questions sur la façon dont elle allait aborder le sujet. Je fus vite rassuré et en fait ce fut une présentation de Montessori et de Freinet et ce qui les opposait, c’est à dire à peu près tout.

Montessori ouvre des écoles privées hors contrat qui coûtent « un demi smic » par mois, ce qui les rend inaccessibles à la majorité de la population. Sa pédagogie consiste à favoriser l’épanouissement individuel, la réussite personnelle, ce qui explique qu’elle ait le vent en poupe dans la « startup neichone ».

A l’opposé, on ne trouvera jamais une école privée qui fonctionne selon la pédagogie Freinet. Ce couple d’instits révolutionnaires ne voyait la réussite individuelle qu’à travers la coopération et la réussite de tous. Elle représente donc un grave danger par rapport au but que nos dirigeants souhaitent atteindre, ce qui explique que l’on fasse tout pour casser les équipes qui travaillent dans ce sens, semant ainsi des graines de possible future contestation.

D’éclairantes interventions dans le public de personnes ayant eu la chance de rencontrer des enseignants « Freinet » au cours de leur scolarité. Donc une belle soirée qui nous a rappelé qu’« enseigner, c’est influencer une vie pour toujours ».

Et ce n’est pas fini...

 

 

Voir les commentaires

En voie de sous développement ?

11 Octobre 2024, 14:11pm

Publié par Bernardoc

Un pays qui privilégie l’armée au dépens de l’école a-t-il un avenir ? L’école laïque, creuset de notre République sociale, est considérée par nos gouvernants de droite comme une charge, alors qu’il s’agit vraiment d’un investissement nécessaire si l’on veut préserver nos capacités de progrès et de mieux vivre ensemble. C’est dès l’école maternelle que, si les moyens étaient suffisants, la possibilité de réduire les inégalités pourrait se mettre en œuvre, et ce n’est pas un hasard si certaines écoles accueillent les enfants dès deux ans. Or, que prévoit notre premier ministre ? Une suppression de 4 000 postes dans l’enseignement primaire ! C’est peut-être une façon de masquer l’absence de candidats pour ce merveilleux métier, tant dévalorisé, et tant pis pour les pauvres enfants. Ils pourront toujours se tourner vers l’armée, qui les formera d’autant plus facilement qu’on ne leur aura pas permis d’acquérir un esprit critique et autonome. Il me semble que c’est le mouvement anarchiste qui qualifie l’armée d’« école du crime ». Donc le gouvernement a bien choisi son école. Quand va-t-il déclarer la guerre ? A qui ? Car, à quoi bon augmenter démesurément le budget militaire si ce n’est pour faire la guerre ? Il s’agirait alors de dépenses inutiles.

Il paraît que les finances décidées par Macron et gérées par Le Maire pendant sept ans ont conduit à une quasi faillite de notre pays. Mais que remarque-t-on : les dividendes versés aux actionnaires ont crû de façon exponentielle et les cadeaux au patronat n’ont pas diminué, bien au contraire. Il fallait bien récompenser ceux qui ont fait Macron. Alors, comment combler le déficit abyssal ? Eh bien, on ressort les vieilles recettes et on s’en prend aux retraités, car bien entendu on ne va pas trop taxer ceux qui gagnent des milliers d’euros chaque jour en faisant travailler les autres. On ne veut pas les pousser à s’exiler. Mais s’ils se montraient ainsi traîtres à la patrie, on pourrait faire ce qu’on a fait au collabo Louis RENAULT et nationaliser (sans indemnité ni rachat) leurs entreprises. Libres à eux d’aller se reconstruire une fortune ailleurs ?

Comment voulez-vous qu’on reste serein face à ce gouvernement de combat ?

Et ce n’est pas fini...

Voir les commentaires

Gravelines : une centrale nucléaire face à la montée des eaux

10 Octobre 2024, 16:41pm

Publié par Bernardoc

In l’infolettre de Greenpeace d’octobre 2024

La centrale nucléaire de Gravelines dans les Hauts-de-France est la plus importante d’Europe avec six réacteurs nucléaires (qui auront tous plus de 40 ans l’année prochaine et vont arriver en fin de vie). EDF a l’intention d’y construire deux nouveaux réacteurs de modèle EPR2. Pourtant, la centrale est déjà vulnérable au risque de submersion marine et fluviale. Greenpeace France publie aujourd’hui un rapport pour alerter sur la vulnérabilité du nucléaire face à la montée des eaux : La centrale nucléaire de Gravelines, un château de sable en bord de mer.

Le dérèglement climatique s’aggrave avec des conséquences de plus en plus importantes et fréquentes sur la planète. La commune de Gravelines, exposée à des risques de submersions marines et fluviales, voit sa situation aggravée par la montée des eaux due au changement climatique. Le polder du delta de l’Aa, zone de terre basse entourée de digues, est particulièrement vulnérable aux inondations. Les crues de 1953 et plus récemment de début 2024 rappellent la précarité de cet équilibre hydrologique et impactent les populations locales.

Dans ce contexte, il est impératif que des analyses de risques indépendantes sur les dangers environnementaux exacerbés par le dérèglement climatique soient effectuées et communiquées au public avant d’envisager de nouvelles constructions dans cette région à risque. Car aujourd’hui la majeure partie de la zone autour de la centrale est située sous le niveau de la mer lors des marées les plus hautes.

Greenpeace, dans un rapport publié le 3 octobre, alerte sur la vulnérabilité du territoire de Gravelines face à la montée des eaux, en insistant sur l’urgence d’agir pour protéger cette zone contre des décisions industrielles lourdes de conséquences, notamment la construction de nouveaux réacteurs nucléaires de modèles EPR2.

La centrale actuelle de Gravelines est entourée d’ouvrages de protection (portes étanches, plaques en acier…) qui, en cas de submersion marine ou d’inondations importantes, pourraient l’isoler et la transformer en une sorte d’île. Cela soulève de sérieuses interrogations quant à la capacité d’EDF à maintenir la sûreté nucléaire lors d’épisodes climatiques extrêmes. En effet, combien de temps la sûreté de la centrale de Gravelines peut-elle être assurée si celle-ci devient une île ? Qu’en est-il d’une conjonction d’événements météorologiques extrêmes dans une région déjà soumise à un risque important d’inondations, lui-même aggravé par le dérèglement climatique ? Autant de questions sans réponses dans les documents d’EDF.

Aujourd’hui, dans le cadre de la politique de relance du nucléaire impulsée par Emmanuel MACRON, EDF prévoit de construire deux nouveaux réacteurs nucléaires sur un promontoire de 11 mètres de haut qui sera situé sur un terrain adjacent à la centrale existante : une tour atomique qui, elle aussi, pourrait devenir une île. EDF entretient une opacité concernant la prise en compte de ces risques, notamment dans son dossier des maîtres d’ouvrage (DMO), publié pour la Commission nationale du débat public (CNDP). Pourtant EDF doit fournir les informations nécessaires sur le projet dans le cadre du débat public organisé par la CNDP, censée servir à informer la population locale sur les risques liés au dérèglement climatique, les coûts…Or aujourd’hui dans ces documents, les mesures de sûreté envisagées et leurs référentiels ne sont pas détaillés, les marges de sécurité sont décrétées sans explications et aucune analyse de risque ni aucun calcul ne sont fournis.

La construction de nouveaux réacteurs, en particulier dans une zone déjà fortement nucléarisée comme Gravelines, comporte des risques considérables pour la sûreté. Cette concentration de réacteurs augmente les risques d’incidents graves dans une zone où se situent déjà de nombreux sites industriels classés dangereux (SEVESO).

Construire deux nouveaux réacteurs sur le site de Gravelines, ce n’est pas rendre service à la population. C’est la rendre plus vulnérable. C’est ajouter un nouveau risque nucléaire sur un territoire où la population va devoir lutter contre des inondations et des risques de submersion qui vont devenir de plus en plus importants au fur et à mesure de l’aggravation du dérèglement climatique.

Les centrales nucléaires sont vulnérables au dérèglement climatique et la fuite en avant de la relance nucléaire doit s’arrêter. Aujourd’hui, le projet de construction de deux nouveaux réacteurs à Gravelines mené par EDF en pleine crise climatique, accroît les incertitudes sur la gestion des risques naturels et industriels. Face à cette situation, il est essentiel d’envisager des solutions alternatives plus sûres et durables, avec des politiques énergétiques ambitieuses et justes, en optant pour des modes de vie plus sobres et en développant des énergies renouvelables.

Et ce n’est pas fini...

Voir les commentaires

Enfance : le Cese alerte sur le désengagement institutionnel

9 Octobre 2024, 10:03am

Publié par Bernardoc

In L’Humanité du 9 octobre 2024

Le Conseil économique, social et environnemental a publié ce mardi un avis sur la protection des mineurs. Il insiste sur la nécessité de renforcer la coordination entre l’État et les départements, auxquels a été déléguée la prise en charge de ce secteur.

C’est une bonne nouvelle : jamais la société civile ne s’est autant préoccupée du sort des enfants. Les lois de 2007, 2016 et 2022 sont venues affirmer et réaffirmer leurs droits. Pourtant, les chiffres restent effarants. Vingt ans. C’est le nombre d’années d’espérance de vie en moins des enfants maltraités. Plus de 2 000 enfants vivent dans la rue, dont 500 de moins de 5 ans, selon le dernier baromètre de l’Unicef. Le Syndicat de la magistrature, lui, révèle que 70 % des juges n’ont pas prononcé de décisions de protection parce qu’ils savaient qu’elles ne seraient pas mises en œuvre. Et il faudrait 38 000 professionnels supplémentaires afin que les structures dédiées à la protection de l’enfance fonctionnent correctement.

Face à ce constat très préoccupant, une commission du Cese a formulé un avis d’alerte de 20 préconisations, présenté au Sénat le 8 octobre. « Nous avons pris acte de la désorganisation institutionnelle, des disparités territoriales, pour s’interroger sur la façon de mieux protéger les enfants », avance d’emblée la rapporteure de l’avis, Élisabeth Tomé-Gertheinrichs. Elle propose de sortir de l’invisibilité statistique et organique en réaffirmant le rôle de l’État, car« décentraliser, ce n’est pas abandonner ».« Nous préconisons que soit élaborée, tous les deux ans, une stratégie interministérielle de prévention et de protection de l’enfance. Elle doit embarquer les 11 ministères et les 33 programmes budgétaires concernés. »

Autre préconisation : les moyens dont disposent les départements et les besoins auxquels ils doivent faire face devraient se corréler autour de critères de péréquation financière. Dans cette contractualisation entre l’État et les départements,« nous devons insister sur la prévention pour mieux repérer les situations à risques ou les dangers avérés », insiste la magistrate Josiane Bigot, corapporteure de l’avis.

Sur le respect des droits de l’enfant, même s’il existe des progrès notables, la France reste régulièrement épinglée par le comité des droits de l’enfant de Genève, en particulier au sujet des mineurs non accompagnés. Il serait intéressant, note Josiane Bigot, de« systématiser la présence d’un avocat spécialisé désigné par le bâtonnier en qui l’enfant aurait toute confiance ». Par ailleurs, même si, avec la loi de 2022, la prise en charge des jeunes majeurs s’est améliorée, ceux-ci doivent pouvoir sortir du dispositif en étant réellement accompagnés par les départements. Des contrôles, menés par l’inspection générale des affaires sociales (Igas) devraient être instaurés. De même, il serait opportun qu’une autorité indépendante vérifie à tout moment comment les enfants sont pris en charge.

Enfin, la question épineuse des professionnels de la protection de l’enfance doit être une priorité. « Aujourd’hui, 71 % des établissements médicaux sociaux ont des problèmes de recrutement », alerte Élisabeth Tomé-Gertheinrichs. La reconnaissance du métier passe par la revalorisation des salaires, la normalisation des conditions de travail, et un meilleur accompagnement des carrières. Alors que le gouvernement entend réduire les dépenses publiques, Élisabeth Tomé-Gertheinrichs interroge :« Qui irait dire que la variable d’ajustement doit être la protection de l’enfance ? »

Et ce n’est pas fini...

 

Voir les commentaires

Les fonctionnaires davantage exposés à la violence

8 Octobre 2024, 10:53am

Publié par Bernardoc

In Alternatives économiques d’octobre 2024

Les agents de la fonction publique sont plus souvent victimes de violence dans le cadre de leur métier que ceux du privé, nous apprend une publication du ministère de la Fonction publique à partir de l'enquête Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS) du ministère de l'Intérieur.

En 2021, 14 % des agents de la fonction publique en ont été victimes, contre 12 % des salariés du privé. Cela, que les violences aient lieu en contexte professionnel ou dans la vie personnelle (foyer, loisirs, vie associative…). Ces violences sont d'abord des injures, mais aussi du harcèlement moral et des violences sexuelles, que celles-ci soient physiques (agression sexuelle, viol ou tentative de viol) ou non (exhibition sexuelle, harcèlement sexuel…).

Hors violences conjugales, précise l'étude suggérant ainsi que leur prise en compte ferait fortement changer ces ratios, ces violences ont lieu dans 45 % des cas dans un cadre professionnel pour les agents publics, contre 33 % pour les salariés du privé.

Dans tous les cas, les agents et salariés en contact avec le public sont surreprésentés parmi les victimes en contexte professionnel. Dans la fonction publique, 93 % des atteintes sont subies par des agents en contact avec le public alors que ces derniers ne représentent que 84 % des agents. Dans le secteur privé, 76 % des salariés en contact avec le public sont concernés, alors qu'ils ne représentent que 62 % des employés.

Dans ce contexte professionnel, les policiers, militaires et pompiers sont les premiers concernés : particulièrement exposés aux menaces et aux injures, ils représentent 5 % des agents de la fonction publique mais 19 % des victimations ayant eu lieu dans le contexte professionnel. Je suis étonné qu’on ne mentionne pas les personnels de l’Éducation nationale.

Les professions intermédiaires de la santé et du travail social viennent juste après : 11 % des agents publics exercent ces professions mais ils et elles subissent 17 % des atteintes en contexte professionnel.

Et ce n’est pas fini...

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 > >>