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Le blog de Bernard SARLANDIE

La havane année zéro.

26 Juillet 2013, 19:01pm

Publié par Bernardoc

         Je vous avais parlé plus haut du mois de février cubain au Haillan, et je viens, enfin, de terminer le livre de Karla SUAREZ. J’ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, sûrement parce que j’avais trois ou quatre livres sur le feu en même temps. Et puis, une fois que ce fut parti, difficile de le quitter.

         Le titre : il s’agit de 1993, lorsque le bloc soviétique ayant éclaté, Cuba se retrouvait seule face au blocus états-unien, sans aucun soutien extérieur, et donc dans une grande période de pénurie. Pour utiliser les mots de l’auteure : « Nous vivions dans un pays qui avançait au ralenti et parfois en noir et blanc, où les seuls trucs qui n’exigeaient pas des efforts démesurés, c’était de sourire, de faire l’amour et de rêver. »

         Mais la trame de l’histoire, qui n’a pas grand-chose à voir avec le titre, c’est la recherche d’un document authentique d’un certain Antonio MEUCCI, Italien immigré à La Havane où il aurait inventé le téléphone avant Graham BELL. Et nous sommes alors plongés dans une intrigue policière où tout le monde couche avec tout le monde dans le but avoué de s’approprier cette relique.

         Malgré ce ton libertin présent tout au long du livre (il y a une tirade sur le pénis qui n’a rien à envier au Zizi de Pierre PERRET), les personnages ne sont pas des caricatures et présentent une profondeur certaine qui les rend tout à fait crédibles dans leur lutte quotidienne de survie.

         Après l’émotion ressentie tout au long du livre, la fin m’a un peu déçu, mais que cela ne vous empêche pas de vous précipiter sur ce roman, dont je ne peux m’empêcher de penser, après avoir entendu Karla, qu’il y a une grande part de similitude entre l’héroïne, Julia, et l’auteure.

Et ce n’est pas fini…

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