Soirée cinéma.
Hier soir, c’était la fin du Festival de Cannes (dont il était opportun de rappeler que c’était une idée de Jean ZAY, afin de contrer la fasciste Mostra de Venise) et la remise de la palme d’or à La vie d’Adèle. Je m’étais assez peu intéressé au déroulement de ce festival et aux sélections, mais j’ai découvert lors de la présentation du film que je connaissais le scénario : c’était la retranscription de la BD : Le bleu est une couleur chaude, qui avait reçu le prix du public à Angoulême en 2011 (voir plus haut).
Me laisserai-je tenter par le film ? Je ne sais pas. Après le choc du livre, j’aurais sans doute l’impression de me considérer comme un voyeur. Mais attendons sa sortie. Ainsi, après avoir lu Persépolis de Marjane SATRAPI, je m’étais refusé d’aller voir le film.
Donc, après cette remise des prix, je restai sur la même chaîne publique qui nous proposait Le Nom des gens. Wouaouh ! C’était très décoiffant ! Deux histoires familiales qui se croisent, qui tentent de se définir avec de nombreux flashbacks croisés eux aussi, pour aboutir à une union solidaire improbable au prime abord mais qui se concrétisera par une naissance le jour de l’élection de Sarkozy.
L’actrice Sara FORESTIER (alias Bahia BENMAHMOUD) n’a pas de problème avec la nudité, ce qui conduit à des situations surréalistes. En revanche, la présence de Lionel JOSPIN (habillé !), même si elle relève d’une surprise, lui permet, car il est dans son propre rôle, de jouer le pince-sans-rire. Je me souviens d’ailleurs qu’à l’époque du tournage il était passé au JT pour en parler (puisqu’il est retiré de la vie politique ??).
Je me demande si la phrase : « J’ai pas connu la guerre, j’ai pas connu le racisme, mais j’ai connu les cours de piano de Monsieur Boyer » deviendra une de ces répliques cultes qu’on cite régulièrement lorsqu’on parle d’un film ?
Et ce n’est pas fini…