Vous m'en lirez des Nobel.
Huit personnes, dont deux Haillanais (Anne-Marie et moi) pour assister à cette séance de lecture vendredi soir. Je ne me fais pas de souci pour la venue de Miguel Angel GONZALEZ, l’espérantiste cubain qui sera parmi nous fin mai ; même s’il n’y avait personne d’autre que les adhérents de France-Cuba et d’Espéranto-Gironde, nous dépasserions largement ce nombre. Reste à trouver une salle pour cette conférence interactive qui se déroulera indifféremment en espagnol ou en espéranto.
Mais revenons à vendredi soir. Avec le partenaire habituel Lettres du Monde, et la présence d’une comédienne Dominique GAMMAS (si je me souviens bien), excellente lectrice, nous avons pu écouter, sous le fil conducteur du père, trois nouvelles de prix Nobel de littérature. L’intervenant des Lettres du Monde n’a pas manqué de rappeler que le premier prix Nobel de littérature fut attribué à un Français, Sully PRUDHOMME (en 1901), bientôt suivi, en 1904 par Frédéric MISTRAL pour son œuvre en provençal.
La première nouvelle entendue avait été écrite par Orhan PAMUK, un Turc qui reçut le prix en 2006 ; elle fut suivie par une autre de Rabindranath TAGORE, un Indien qui reçut le prix en 1913. Elles étaient de facture très différente, la première semblant très autobiographique, la seconde plus onirique. Mais le choix était très pertinent pour encourager les auditeurs à découvrir, pour celles (et oui, j’étais le seul auditeur mâle) qui le méconnaissaient, ce genre de littérature.
Malheureusement, une autre réunion, dont je vous parlerai demain, m’a empêché d’écouter la troisième lecture, une nouvelle d’Isaac BASHEVIS SINGER, Etats-unien qui reçut le prix en 1978.
Ce n’est pas la première fois que je l’écris, mais les absents ont, une nouvelle fois, eu tort.
Trois (mauvaises) photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…