Enchanté.
Seul concert de cette édition du Haillan chanté cette année : Thomas FERSEN. Je ne l’avais jamais vu sur scène mais je ne fus pas déçu ; quand je dis « je », je devrais dire « nous », puisque nous étions six.
En première partie : Pierre C., que j’avais déjà vu lors d’un mercredi du Haillan. A l’époque j’avais déjà remarqué que le micro était de trop (auditoire de 40 personnes), mais hier soir, c’était absolument assourdissant, et il était quasiment impossible d’entendre les paroles.
Mais bon, la vedette arriva. Il m’a paru très grand et j’ai cru qu’il arrivait avec une cigarette à la bouche ; en fait, non : c’était un micro, mais c’était dommage, même si très pratique pour lui, car avec l’éclairage cela lui déformait parfois le visage.
Tout de suite il s’assit au piano et entama son récital. Au bout de plusieurs chansons, il se leva et vint nous réciter un poème. Je me dis qu’il s’agissait d’un texte qu’il n’avait pas encore mis en musique. Mais non, car plus le tour de chant avançait, plus les poèmes, ou plutôt les fables devenaient présentes.
Il fit mine de partir au bout de 40 minutes, mais, rappelé, il nous gratifia de 70 minutes supplémentaires. Un grand artiste, seul avec son piano et ses éclairages, qui enthousiasma une salle de L’Entrepôt presque pleine, même s’il négligea de chanter ses premières chansons. Un authentique poète, jonglant avec les octosyllabes, voire une forme plus rare, les heptasyllabes qui nous a transportés dans son monde décalé et onirique, et qui a enchanté les Haillanais présents (qui me semble-t-il étaient, comme d’habitude, minoritaires dans le public).
Et ce n’est pas fini…