Belle réflexion.
J’ai entendu lors de la revue de presse de ce matin une citation de Régis DEBRAY ; ce philosophe n’est pas habituellement ma tasse de thé (je veux dire que je le connais mal), mais j’ai dressé l’oreille lorsque la journaliste a lu : « La gauche préfère le pouvoir sans idée aux idées sans pouvoir. »
Et je dois dire que cette réflexion est hélas tristement actuelle.
Par défaut, avec quatre millions de concitoyens, nous avions voté Hollande au deuxième tour, en accordant quelque crédit aux 60 propositions du candidat. Las, bien vite, les idées qui auraient pu apparaître progressistes et même, j’ose le mot, socialistes, ont été remplacées par les macroneries, célébrées par celui qui avait promis d’abandonner la politique, Sarkozy.
Et une belle illustration de la pensée de Régis DEBRAY est bien l’utilisation de l’article 49.3. D’aucuns considèrent cette manœuvre comme une victoire, mais là aussi, c’est bien le pouvoir et le statut de député qui leur interdit de proposer une motion de censure ! Pourtant, faire tomber le gouvernement n’implique pas obligatoirement la dissolution de l’assemblée, simplement le remplacement de ceux qui se pavanent devant le merdef par des gens de gauche. Et cela redonnerait peut-être aux citoyens l’envie d’aller voter plutôt que de se réfugier dans l’abstention devant les trahisons à répétition de ceux qui ne sont qu’attachés au pouvoir, et ce à tous les niveaux.
Je veux ici saluer les militants de l’Unité Populaire en Grèce, qui pour rester fidèles à leurs engagements et à leurs convictions, ont refusé de rester dans un parti qui gère l’austérité imposée par la Troïka à leur pays. Bravo Camarades, votre tour viendra quand le peuple n’en pourra vraiment plus !
Et ce n’est pas fini…