Irma la douce.
Deuxième sortie théâtre, pour la reprise de la comédie musicale d’Alexandre BREFFORT et Marguerite MONNOT jouée pour la première fois en 1956. Adolescent, j’avais vu le film de Billy WILDER, mais cela remonte à longtemps.
Le spectacle commence par une surprenante Nicole CROISILLE qui harangue le public dans un argot que plus personne ne comprend et qui choisit un spectateur vers qui elle se tournera tout au long du spectacle, le harcelant d’une façon presque complice ; pourtant je pense que c’était seulement le fruit du hasard. Ce qui m’a étonné dans la distribution, c’est qu’il y avait seulement trois comédiennes en tout sur une troupe de quatorze accompagnée de six musiciens. Et pourtant il me semble que ce ne sont pas moins de quarante personnages qui ont été interprétés.
Une fois de plus, comme dans les autres salles de spectacle, j’étais au premier rang du Théâtre de la Porte St Martin, et je voyais tout en contre-plongée ; il m’arrivait donc de me dresser parfois quelques secondes pour voir le fond de scène.
J’ai bien aimé la mise en scène, parfois complètement délirante, et qui n’était pas sans rappeler celles de Jérôme SAVARY. Au cours de ce spectacle, l’heure, ou plutôt les deux heures, n’étaient pas à la morosité. J’ai aperçu Léa SALAME à la même séance que moi, et je viens de voir qu’il sera question de la pièce à ONPC, mais je ne regarderai pas l’émission. J’espère qu’ils ne démoliront pas la pièce.
Et ce n’est pas fini…