Etat d’urgence.

Sommes-nous davantage en sécurité ? Quelques exemples tirés du monde.fr d’aujourd’hui.

• « S’ils sont venus chez vous, c’est qu’il y a quelque chose » ;

• « Le serrurier nous l’a bien dit : “En ce moment, on n’arrête pas !” » ;

• Malaise après la perquisition d’un foyer pour femmes en difficulté ;

• « Ne cassez pas la porte, sonnez, je vous ouvre » ;

• Pour la police, une perquisition tient en trois lignes ;

• A Nice : une fillette blessée par les policiers.

La conclusion d’un entretien se termine par : « On a les droits, vous n’en avez aucun. »

Mais l’état d’urgence, ce sont aussi des assignations à résidence sur la base de renseignements approximatifs. Parfois, le ministère lui-même doit renoncer.

• A Toulouse, un catholique assigné à résidence pour… salafisme ;

• Trois semaines d’assignation à résidence pour une « méprise » ;

• L’assignation à résidence, dernier combat d’un champion de lutte ;

• Dénoncé à tort par un collègue, un assigné fait reculer le ministre.

Et quand les assignés sont confrontés à la justice, ils peuvent avoir quelques surprises.

• A Rennes, le juge administratif recommande de sécher les cours ;

• A Paris, les CRS n’aiment pas l’harmonica ;

• Près de Lyon, fouilles et palpations de sécurité dès la maternelle ;

• A Orly, des agents licenciés pour une barbe trop longue.

Et ce n’est pas fini…