Marseille, 1er jour.
Nous avons fini par y arriver, après une panne sèche à 4 km de notre point de chute. Et il faisait aussi chaud à Marseille qu'à Bordeaux lorsque nous partîmes à la recherche d'une station service qui pourrait nous délivrer suffisamment d'essence pour terminer notre voyage. Les Marseillais étaient très sympas – cela s'est confirmé au cours des quatre jours suivants -, mais soit leurs explications manquaient de précision, soit c'est nous qui comprenions mal, et nous avons fait beaucoup plus de chemin que nécessaire.
Nous avons donc loupé notre premier rendez-vous et sommes partis à la découverte de la cité phocéenne, à pied, après une bonne douche. Nos pas nous ont conduits, à travers des petites ruelles, les « traviolles », parfois en escalier du Parc Chanot jusqu'à Notre Dame de la Garde, que nous avons atteinte au moment de la fermeture, et du relevage du pont-levis. C'était je pense la troisième ou la quatrième fois que j'y grimpais, la première montée il y a plusieurs décennies s'étant effectuée par funiculaire. Mais nous eûmes quand même le temps de profiter de la vue sur la ville et ses ports sous les feux du soleil déclinant.
Le soir, nous avons pu nous rendre compte que Marseille avait réalisé elle aussi son « plan lumière », qui n'a rien à envier à celui de Bordeaux.
Nous avons dîné dans un restaurant vietnamien où bien entendu je fus baptisé « Papa » par la serveuse, notre compagne : « Maman ». mais le troisième ne fut pas appelé « fiston » !...
Et pour notre premier soir nous regagnâmes nos pénates à 23h30, qui allait être l'heure habituelle, même si à chaque fois nous nous promettions de rentrer tôt, ce qui ne nous aurait pas fait de mal vu que le réveil sonnait à six heures le lendemain matin.
Je vous laisse le soin d'apprécier (ou de décrier) les photos, la première ne datant bien entendu pas d'hier !
Et ce n'est pas fini...