C'est donc possible !
Réélu à une large majorité, le dirigeant du Parti travailliste britannique inflige une défaite cinglante aux députés du Labour qui voulaient se débarrasser de lui. Titre du monde.fr
L'ancien premier ministre britannique Tony BLAIR qui ne croyait plus au socialisme (il parlait du « new labour », comme en France à une période antérieure on parlait de « néo-socialistes ») va définitivement tomber dans les oubliettes de l'histoire et entraîner avec lui tous ceux qui le prenaient pour modèle (Macron?).
Un leader, résolument à gauche, a provoqué une vague d'adhésions massive au parti, délaissé depuis des années par les gens qui croient encore au socialisme authentique, ce qui en fait, avec plus de 650 000 adhérents, le plus gros parti du monde occidental, selon les dires de son leader.
Créé à l'origine par les syndicats qui voulaient une représentation au parlement, le parti travailliste retrouve ses racines : 70% des adhérents des syndicats le soutiennent, de même que les nouveaux et anciens adhérents. Les députés devraient donc se poser des questions : rejoindre les lib-dem ou faire amende honorable. Le choix des candidats pour la prochaine élection générale risque d'être intéressé.
Et nul doute qu'un véritable changement de politique encouragera les électeurs à se rendre aux urnes, ce qui n'est pas évident chez nous.
Et ce n'est pas fini...