Fin de campagne présidentielle.
J'espère qu'elle se poursuivra pour le deuxième tour. Pour la deuxième fois, nous avons pu voir les onze candidats dans une même émission. Le format était différent de la première fois ; certains candidats l'ont regretté, moi pas. Le ton était posé, le format identique pour tout le monde ; il n'y en a qu'un seul qui a cru faire le malin : c'était Micron, prenant prétexte de l'attentat qui venait de se commettre sur les Champs Élysées. Il est à noter que les suivants, tout en réagissant, ont quand même répondu à la commande.
C'était une émission utile, bien plus compréhensible que le « débat » précédent, surtout quand La Poste n'a pas diffusé les professions de foi, ce qui est véritablement scandaleux. Vivement sa re-nationalisation, qu'elle retrouve toute sa compétence de service public.
Ce fut Jean-Luc MELENCHON, très sobre, souriant et pédagogue, qui a débuté (par tirage au sort) les deux parties de l'émission ; on avait vraiment l'impression que Léa SALAME buvait ses paroles avec délectation. Et l'intérêt de ce genre de format, c'est qu'on pouvait s'absenter un quart d'heure de temps en temps pour éviter ceux qui monopolisent habituellement les antennes, tout en appréciant ceux qui en sont privés si souvent au nom de la démocratie (!!!). je ne comprends pas tout ce que dit Cheminade concernant la finance, mais j'ai beaucoup apprécié son discours sur la culture et sa suggestion d'utiliser les églises trop souvent inoccupées pour faire répéter les chorales scolaires à développer. Il parlait de musées départementaux ; en son temps, j'avais suggéré d'ouvrir un petit musée sur la commune, mais ce n'avait même pas été retenu par mes camarades du FdG ; pourtant avec tout ce qui sera ressorti pour les 150 ans, je suis sûr qu'il y aurait une base de départ, augmentées par toutes les œuvres acquises par la mairie suite aux expositions artistiques annuelles.
Ce fut une belle campagne, que j'ai suivie en spectateur attentif, avec toutefois moins d'enthousiasme qu'il y a cinq ans. Peut-être m'engagerais-je davantage si le candidat que j'ai choisi est qualifié pour le deuxième tour, sinon, je me contenterai seulement de mettre son bulletin dans l'enveloppe, le vote blanc n'étant toujours pas comptabilisé.
Et ce n'est pas fini...