Athènes.
J'avais protesté lors du précédent voyage contre le fait qu'une (courte) visite de la capitale ne soit pas organisée. Mais on le fait chaque fois, me fut-il répondu. Donc cette fois-ci c'était une de mes demandes et je pense que nous fûmes la majorité à apprécier cette visite. Avant d'y arriver, je pris soin de lire, comme je le fais souvent, le texte d'un grand auteur concernant la ville. En l'occurrence il s'agissait de Lamartine, dont la prose (je dois avouer que je connaissais surtout ses poèmes) m'a séduit. Je le situe au même niveau que Victor HUGO. Jugez plutôt : « Je passe des heures délicieuses couché à l'ombre des propylées, les yeux attachés sur le fronton croulant du Parthénon ; je sens l'antiquité tout entière dans ce qu'elle a produit de plus divin ; le reste ne vaut pas la parole qui le décrit ! L'aspect du Parthénon fait apparaître, plus que l'histoire, la grandeur colossale d'un peuple. »
Le groupe s'est scindé en deux : la moitié se dirigea vers l'Acropole, l'autre moitié éclatait de son côté, chaque petit groupe vaquant à ses occupations.
Ce fut donc la fin d'une frustration pour moi, depuis que certains de mes élèves de Langevin avaient visité ces monuments.
Nous partîmes donc de l'hôtel sous une pluie d'orage ; j'abandonnais donc casquette et lunettes de soleil au profit de l'imperméable et arrivés au pied de l'Acropole (deux stations de métro plus loin), le soleil était à nouveau éclatant sous le ciel bleu.
Après la citation du poète (tiré de la collection « Heureux qui comme... », publié chez Magellan & Cie, je me contente de vous faire profiter des nombreuses photos que j'ai prises à l'occasion (peut-être un jour si j'arrive à les importer !)
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En redescendant, du plateau, après m'être acheté une casquette grecque, halte dans un café sur la place du parlement en attendant la relève de la garde, un spectacle à ne pas manquer, et sans trop de spectateurs puisqu'il se produit toutes les heures.
Et ce n'est pas fini...