Macron nous fait vraiment marcher.
C'était la quatrième fois, me semble-t-il, depuis la rentrée. Gros bataillons de la CGT (comme d'habitude !), forte présence de FO, Sud, outre ses militants, regroupait ceux qui ne savaient pas où se mettre ; il paraît qu'il y avait la FSU (j'en ai vu deux) ; pas vu l'Unef ni les lycéens. Les politiques étaient en nombre très restreint : pas de point fixe du NPA ni du PCF, les traditionnels vocalisateurs de LO et La France Insoumise trois fois plus nombreuse (mais moins que les fois précédentes cependant) avec beaucoup de drapeaux. Malgré la re-naissance du PG départemental, celui-ci n'est pas apparu en tant que tel.
Il faisait beau, L'Internationale a à nouveau résonné à l'arrivée place de la comédie et les flics devaient se demander ce qu'ils faisaient là car il ne serait venu à l'idée d'aucun manifestant de prendre l'assaut de la bourse (du commerce, pas du travail !) qui sonnait la fin de la manifestation.
Mais plutôt que de continuer à marcher, ne faudrait-il pas mieux nous arrêter et arrêter tout en faisant un pas de côté pour inventer et construire quelque chose de nouveau ?
Enfin, s'il y a encore une manif, j'en serai malgré tout.
Et ce n'est pas fini...