Vers la fin de la générosité ?
Une étude a révélé que les dons des Français sont en baisse de 4%. Et hier matin au poste, je n'ai entendu personne mettre en cause les politiques de droite menées depuis...bien longtemps.
Si l'on regarde les associations de solidarité et leurs militants bénévoles, on se rend compte que la plupart d'entre eux ne sont pas issus des classes aisées (et je ne parle pas des « riches » à 1 200 € par mois) mais des gens du peuple, qui bien souvent ont été sortis de la galère par ces associations, qu'ils remercient en venant donner de leur temps. Il s'agit très souvent de retraités, ceux qui après avoir été attaqués frontalement par les gouvernements Valls, vont à nouveau subir une perte de leur pouvoir d'achat suite à l'augmentation de 22,6% de la CSG (n'oublions pas qu'en son temps macron fut rocardien, comme le premier ministre!).
C'est ma réponse de fonctionnaire retraité aux nombreuses sollicitations téléphoniques (bloctel n'est pas très efficace) : vous vous trompez d'interlocuteur : adressez vous à ceux qui touchaient l'ISF et à qui on vient de faire le cadeau de l'IFI.
Et c'est vrai que je suis en train de piocher dans mes quelques économies pour essayer d'éviter de me retrouver trop dans le rouge. Donc, à part deux ou trois associations soigneusement choisies, je reste en retrait lors des sollicitations.
En revanche je suis prêt à donner de mon temps pour aider ; je l'avais proposé dès ma retraite à Solidarité laïque, qui n'a jamais voulu de moi. C'est pour cela que je refuse systématiquement leurs courriers, d'autant que je dois appartenir, et donc cotiser, à une bonne dizaine d'associations fondatrices, qui, je suppose, donnent une partie de ma cotisation à cette asso.
J'ai hâte de pouvoir à nouveau manifester ma solidarité financière, mais il faudra attendre – au moins – 2022.
Et ce n'est pas fini...