Langue de bois.
Hier à midi sur une radio de service public, la parole était à Gabriel ATTAL, député LREM. Il pourrait quasiment être mon petit-fils, mais heureusement que je ne suis pas son grand-père, sinon je me dirais que j'aurais loupé quelque chose dans son éducation.
Lorsque Najat VALLAUD-BELKACEM était porte-parole du gouvernement, elle maniait avec un art consommé la langue de bois. Et à l'époque, ce jeune député de droite, opportuniste, militait au PS. Comme ses illustres anciens, Collomb, Le Drian, Valls,...il a rejoint sans vergogne le mouvement de droite « En marche », soutenu par l'ensemble des médias. Ce qui était important, c'était non pas les idées, mais les places. Mon député a fait le même choix, mais lui on ne l'entend pas !
Je suppose que le général délégué de LREM, Castaner - à qui j'ai écrit http://bernard.sarlandie.over-blog.fr/2018/02/lettre-ouverte-a-monsieur-christophe-castaner-secretaire-d-etat-aupres-du-premier-ministre-charge-des-relations-avec-le-parlement-10 et dont j'attends la réponse - l'a désigné à ce poste justement pour cette absence totale d'esprit critique et sa capacité à se comporter en bon godillot à œillères.
Hier, avant de l'entendre, j'ai fait une remarque sur FB : Et si la révolution partait des vieux cette fois ? Eh bien effectivement ce ne sera pas avec ce genre de jeunes que l'on pourra changer la société ; quand je dis « changer », cela veut dire « progresser » car ce gouvernement et ses députés muets la fait changer à la hussarde, mais là il s'agit d'une régression. Comme le disait en substance l'ancien mao Denis KESSLER, un temps vice-président du Medef : La lutte de classes existe toujours, mais moi j'ai changé de camp et nous sommes en train de gagner. Continuons à détricoter les conquis du CNR. Et il a hélas raison : la CSG des vieux en place des cotisations sociales des actifs pour leur retraite, c'est bien l'effondrement de toutes les valeurs pour lesquelles mes parents puis moi avons combattu.
Heureusement, il reste quand même quelques jeunes pour lesquels « militantisme » n'est pas un gros mot. Tout espoir n'est donc pas perdu. Et en revenant de Pont Lasveyras, je ne peux m'empêcher de penser à l'âge de tous ces martyrs « Morts pour la France » : aucun n'avait 30 ans.
Et ce n'est pas fini...