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Le blog de Bernard SARLANDIE

On était vraiment très beaucoup !

23 Mars 2018, 09:11am

Publié par Bernardoc

Pas loin de 20 000 hier : 55 minutes de défilé au départ, plus d'une heure et demie à la fin. Belle réussite, mais Macron n'a rien vu. Il devrait descendre de sa tour et se rendre compte que NOUS sommes le nombre. Et les vieux, cible privilégiée de ce gouvernement de riches pour les riches, étaient bien entendu présents dans la rue, une semaine après le succès de leur manifestation à eux.

Le PS départemental était présent en masse ; on aurait aimé le voir l'an dernier combattre la loi travail, mais là c'étaient les copains qui étaient au pouvoir. J'ai été aussi choqué de voir, à côté de La France Insoumise les drapeaux hamonistes, comme s'ils se sentaient tout à fait étrangers, avec les 6% de leur candidat, à l'absence de Mélenchon au second tour. Un peu facile de se refaire une virginité...Surprenant aussi : la présence de flics d'Alliance  dans le défilé et un point fixe de l'UPR.

Mais n'oublions pas, il s'agissait avant tout d'un défilé syndical, et je ne me serai pas vu défiler avec un autre drapeau que celui de mon syndicat. Comme d'habitude, c'était la CGT qui fournissait les plus gros bataillons. Devant cette mobilisation, je me demande si la CFDT et l'UNSA ne se sentent pas un peu isolées, d'autant qu'à la SNCF elles sont mobilisées avec le reste des cheminots.

La radio, quand les programmes étaient assurés par des jaunes, se complaisait dans les questions auprès des gens qui étaient gênés par la grève, notamment concernant l'école. Mais lorsque j'étais parent d'élève et qu'un mouvement de grève était annoncé à l'école, je me gardais bien d'y envoyer mes enfants, et si la FCPE avait sorti ses drapeaux hier, les parents étaient venus sans leurs enfants : double langage ? Le problème se posait effectivement pour les travailleurs du privé, puisque l'appel concernait les services publics (même si à Bordeaux les Ford étaient présents – le contraire eût été étonnant) ; d'où l'importance d'aller vers la convergence des luttes public/privé (même si 2/3 des salariés du privé, contrairement aux fonctionnaires, n'ont pas de jour de carence en cas d'arrêt maladie).

Alors, on continue ? Nous sommes prêts.

Et ce n'est pas fini...

On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
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On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
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On était vraiment très beaucoup !
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