Décidément, les cheminots ont raison !
L'an dernier j'avais manifesté contre la suppression des guichets de ma gare de proximité (7,5 km), celle de Mérignac-Caudéran. Mais l'obsession macroniste de destruction des services publics est passée outre. Seulement voilà : non seulement ils ont fermé les trois guichets, mais ils ont également supprimé l'automate. Je me demande pendant combien de temps les trains vont continuer de s'arrêter. C'est vrai qu'une gare qui desservait le quadrant nord-ouest de la métropole, soit plus de 100 000 habitants ne servait bien évidemment à rien.
Il a donc fallu que j'aille retirer ma carte de vieux à la gare St Jean, celle ou aboutissent tous les trains de grandes lignes. Le trajet est simplement deux fois plus long et le stationnement est payant. Voilà, tout s'explique !
Alors oui, honneur à tous ces gens du rail qui ont accepté de perdre plusieurs milliers d'euros pour tenter de défendre ce grand service public, qui avait pris tant d'extension lors de la création des congés payés.
Mais quand on prend un avion de la République pour faire 110 kilomètres, comment peut-on comprendre cela ? N'oublions pas que ce sont « ceux qui ne sont rien » qui, eux, prennent le train.
Et ce n'est pas fini...