Réveil.
Lorsque j'ai entendu que l'invité de la matinale de France inter était Hulot, j'ai failli éteindre le poste ayant du mal à supporter celui que je considère comme un pantin de caution. J'ai bien fait de ne pas le faire car ce fut un grand moment de radio avec des journalistes incapables de poser une question lors de son annonce non prévue de sa démission. Pour une fois les animateurs n'ont pas cherché à se mettre en valeur et le 20 minutes habituelles d'entretien se sont transformées en quasi-monologue de 40 minutes. La voix émue, brisée, cet ancien ministre (qui aura une confortable retraite qui viendra s'ajouter à son patrimoine de multimillionnaire) n'a cependant pas cessé de tresser des louanges au gouvernement qu'il abandonne, histoire quand même de préserver ses arrières.
Sur une autre chaîne au même moment, le porte-parole du gouvernement a déploré le manque de courtoisie ; il a peut-être été un peu trop rapide, n'ayant pas encore entendu la voix de son maître puisque un peu après l’Élysée a dit que Hulot pouvait être fier de son bilan.
En tous cas, ceux qui peuvent être contents, ce sont les chasseurs qui voient avec plaisir disparaître un emmerdeur.
Rappelons-nous cependant qu'avant de céder aux sirènes du pouvoir, Hulot avait déclaré que le plus écolo des candidats à la présidentielle, celui qui s'y connaissait le mieux, était Jean-Luc MELENCHON. Ecoutons-donc avec attention maintenant la voix de la France Insoumise et ses propositions pour une planification écologique.
Et ce n'est pas fini...