Maigre soutien aux hospitaliers.

C'est ce qui nous a frappés en arrivant place Pey-Berland à Bordeaux. On était loin des 7 à 8 000 personnes de la dernière fois ; je dirais environ 10 fois moins. Les Ultramarines étaient 3 000 l'autre jour : le foot à Bordeaux est plus important que l'hôpital. A part les hospitaliers (tous corps confondus) en grève dans les différentes structures hospitalières publiques ou privées, il y avait surtout des retraités. Un camarade postier remarquait l'absence de son syndicat, et je lui disais qu'il en était de même pour le mien, même s'il n'y avait quasiment que la CGT (un seul drapeau de Sud) et c'est tout. A noter une présence importante (compte-tenu du nombre) du PCF et de LO.
Heureusement il y a eu quatre prises de paroles fortes, appelant à continuer la lutte et surtout à imaginer une action en boycott du 14 juillet présidentiel qui veut faire défiler au pas les soignants. C'était toujours plus parlant que les chorégraphies qui font sans aucun doute plaisir à ceux qui y participent, mais ne font pas avancer, à mon humble avis, les justes revendications.
Je suppose que la venue de la nouvelle équipe municipale bordelaise aurait été appréciée, mais je n'ai vu qu'un élu « Bordeaux en Lutte » (le gilet jaune qui a eu la main emportée par une grenade policière) et il ne s'est pas exprimé.
Les applaudissements sont terminés, le soutien continue.
Et ce n'est pas fini...