Pour que vivent nos langues !
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A Bordeaux, comme un peu partout dans l'hexagone aujourd'hui, il y avait un rassemblement pour protester contre l'action initiée par le ministre de l'Education nationale auprès du conseil constitutionnel, afin de faire annuler une loi votée très majoritairement par l'Assemblée et par le Sénat. Si les drapeaux occitans étaient très largement majoritaires, il y avait aussi des drapeaux bretons.
Ce rassemblement était à l'initiative de la calandreta de Pessac, qui nous fut présentée par son président qui a expliquée qu'il s'agissait bien d'une école républicaine laïque.
Il y avait pas mal de verts (candidats aux régionales ?) et la présence de deux sénateurs : un breton et Monique de Marco, la verte talençaise. Les deux se sont exprimés pour nous montrer le cheminement de la loi « Molac » et la manipulation des députés marcheurs emmenés par Aurore Bergé pour tenter d'empêcher la mise en place de cette loi.
La sénatrice a ironisé sur notre future Carte Nationale d'Identité, rédigée en anglais, alors qu'il est interdit d'utiliser les langues historiques (j'aime bien ce terme, utilisé hier par Natacha Polony) dans l'enseignement.
Il commençait à tomber quelques gouttes alors j'ai repris le tram et j'ai vu en passant que les manifestants s'étaient mis à défiler. Tant pis !
Mais pourquoi laisser ce combat aux verts ? La défense de ce patrimoine immatériel ne concerne-telle pas les autres partis ? Je me souviens d'un ancien député communiste de Dordogne qui faisait sa campagne en utilisant sa langue maternelle sur les marchés. Eh oui, les temps changent.
Et ce n'est pas fini...