Donc c'est possible !
L'Europe a ordonné à la France de respecter le code du travail pour ce qui concerne les militaires, des travailleurs comme les autres. (Ça me rappelle le slogan des comités de soldats – appelés – post '68 : « Sous l'uniforme tu restes un travailleur ».
Interrogée à trois reprises cet après-midi, la ministre des armées, la patronne donc, la jospino-macronienne Florence PARLY a répondu que le gouvernement n'avait rien à faire des directives européennes. Quand on se souvient des torrents d'injures qui s'abattaient sur Mélenchon lorsqu'il parlait de s'affranchir des traités européens contraires à notre souveraineté nationale, on remarque qu'il y a eu des progrès de faits dans la lecture des directives européennes. Quoique...
Les immenses vagues de privatisations, de dérèglementation concernant les entreprises nationalisées à la Libération (EdF, GdF), voire sous le Front Populaire (Sncf), voire avant (les PTT) sous prétexte de « concurrence libre et non faussée » étaient inévitables soi-disant, à cause des directives européennes. Alors, deux poids, deux mesures ?
En attendant, le nombre de pauvres en France est passé de 8,9 millions en 2017 à plus de 10 millions 4 ans plus tard. Quant aux actionnaires de ces sociétés privatisées, je vous laisse le soin de chercher par vous-même l'augmentation des dividendes dont ils ont bénéficié.
Et ce n'est pas fini...