Panique au grand hôtel.
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C'est le cinquième polar de François FERBOS, paru aux Editions Sonoir, mais c'est le premier que je lis. L'auteur est un flic girondin marin et globe-trotteur, et il connaît donc fort bien Bordeaux et le Bassin. En effet, si l'histoire commence entre l'hôtel de police et l'Intercontinental, toute la deuxième partie se déroule autour du Ferret. L'auteur connaît parfaitement tous les endroits où il situe son intrigue qui met en scène un oligarque russe, bientôt naturalisé français et la mafia russe, qui se révèlera en fait être les services secrets poutiniens.
On sent une jubilation dans l'écriture : l'auteur s'en donne à cœur joie lorsqu'il fait parler maladroitement Tovaritch et lorsqu'il pointe tous les dysfonctionnements de la police, ou plutôt comment il se passe de l'obligation aveugle aux consignes hiérarchiques pour mener à bien ses missions. Là aussi, il parle en connaisseur.
Je continue donc mes lectures de polars locaux, parenthèse dans mes lectures plus militantes, dont un exemple viendra sous peu.
Et ce n'est pas fini...