Je vous parle d'un temps...
...que les moins de...65 ans ne peuvent pas connaître. (Putain que je suis vieux !)
Lorsque j'étais petit, on évoquait les vacances en parlant de la semaine des 4 jeudis et des 3 dimanches ; en effet, à l'époque, le repos hebdomadaire dans l'enseignement élémentaire était le jeudi et non le mercredi.
L'école se terminait le 14 juillet et avec la chorale de mon école publique de garçons, nous allions chanter à la mairie du XVIII°. Le prof de musique, Daniel CHABRUN qui a fait son chemin depuis (je vous laisse chercher), pensait que La Marseillaise était inscrite dans nos gènes et nous ne l'avions donc jamais répétée. Comme dans "La table de multiplication " de Jacques BODOIN (encore mes références de vieux) on connaissait la musique, mais moins les paroles. C'est ainsi que je chantais à pleine voix "...contre nous de la tirelire...", ce que j'avais compris.
Comme nous finissions le 14 juillet, l'école reprenait le 1er octobre (si, si). Une année, mon père, qui venait d'être titularisé comme cuisinier à l'AP-HP, a réussi à obtenir le mois de septembre pour ses vacances. Bam ! C'est cette année que l'année était avancée au 15 septembre. Ça ne fait rien : j'ai fait ma rentrée en CE1 dans la classe unique, et mixte bien entendu, à l'école de Savignac Lédrier. Expérience intéressante qui a beaucoup comté pour moi.
Ensuite, au lycée, cours le mercredi matin...et le samedi après-midi pour les TP de Physique-chimie ; grosse frustration au moment du Tournoi des 5 nations (la 6ème est venue beaucoup plus tard).
Quand nos enfants sont entrés à l'école, il n'y avait pas cours le samedi après-midi, mais je dois dire que les maîtresses de maternelle ne sautaient pas de joie en nous voyant débarquer le samedi matin.
Maintenant, 4 jours de cours par semaine et résistance des syndicats pour maintenir l'intégralité du mois d'août pour les vacances.
Je n'ai pas calculé, mais il me semble que "de mon temps" on travaillait plus.
Et ce n'est pas fini...