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Le blog de Bernard SARLANDIE

Hier soir au Pin galant.

2 Mars 2022, 09:57am

Publié par Bernardoc

Le spectacle était donné par Fabien ROUSSEL, candidat communiste à la présidentielle. Cela faisait un moment que je n'avais assisté à un meeting politique. Le ton était donné dès mon arrivée sur le parvis : il y aurait du monde ! Je connaissais beaucoup de monde, mais je ne sais pas s'il y avait beaucoup de personnes comme moi, c'est à dire non-adhérents.

Je suis entré tout de suite, il y avait déjà du monde dans la salle, mais à 19 heures, heure où devait débuter la réunion, il restait encore beaucoup de places vides.

Nous avons d'abord assisté à une partie de l'intervention du député à l'Assemblée nationale l'après-midi, puis un couple de jeunes a joué les maîtres de cérémonie, introduisant le secrétaire fédéral, un collègue enseignant que j'avais salué avant de m'asseoir, deux représentantes de la commission féministe du PCF, et annonçant la projection de différents clips. Parmi ceux-ci, deux témoignages de soutien marquants : celui d'une député européenne espagnole et celui de Henri PEÑA RUIZ, toujours aussi clair dans ses explications qui motivent son soutien au candidat. Tout cela a duré une heure, le temps que sièges et strapontins soient occupés.

Puis le candidat est arrivé par le haut, il jubilait devant la salle comble ; il en a serré des mains en descendant jusqu'à la scène ! Il est passé juste à côté de moi, mais mes photos sont floues !

Il a commencé par remercier la Sncf et les cheminots qui lui avaient permis, après l'Assemblée, d'être là à l'heure pour le meeting et a dit qu'il avait salué les 300 personnes qui n'avaient pu trouver place à l'intérieur.. Il a ensuite salué et remercié tous les élus qui lui avaient apporté leur soutien, et a commencé son discours par un plaidoyer pour la paix. Roussel n'est pas Mélenchon : il lit son discours, mais est quand même suffisamment à l'aise pour s'en détacher de temps en temps.

Ensuite, le thème principal de son discours était consacré au féminisme, en hommage à Chahinez, la dernière femme assassinée à Mérignac. Il a enchaîné sur la promesse de créer une quatrième fonction publique, celle du lien afin de faire sortir toutes ces professions, à plus de 90% féminines, de la précarité ; elles sont 1,3 million et il a promis d'en recruter 500 000 de plus au cours de son quinquennat « si je suis président ». Dommage qu'il n'y croie pas davantage et n'ai pas utilisé la formule « quand je serai ». Mais il s'est rattrapé plus tard en disant qu'il fallait rester mobilisés jusqu'au 24 avril.

Il a bien entendu fustigé ces patrons du CAC 40 qui après des bénéfices faramineux se contentent de donner des primes (et « les primes, c'est la déprime ») plutôt qu'augmenter les salaires. Les luttes locales (papeterie de Bègles, Ford,...) n'ont pas été oubliées et hommage a été rendus aux syndicalistes qui avaient mené les batailles.

Au bout d'une heure de discours, ponctuée de l'agitation de drapeaux rouges et tricolores, ce furent La Marseillaise et L'Internationale, reprises en choeur par les milliers de personnes présentes qui clôturèrent le meeting.

Après le programme de l'Union populaire, il me reste maintenant à lire celui des jours heureux.

Et ce n'est pas fini...

Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
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