MRIFEN, ça vous parle ?
« Face à des évolutions économiques de plus en plus fortes et imprévisibles, nous sommes aujourd’hui convaincus que l’UMR ne peut rester isolée. C’est pourquoi nous avons entamé un processus de rapprochement financier avec le groupe VyV, dont nous étions partenaire depuis sa création en 2017. Si l’Assemblée générale du 30 juin confirme ce choix et ses modalités, nous bénéficierons dès 2023 de tous les avantages d’appartenir au plus grand groupe mutualiste français. »
Voici la fin d'un message du président de l'UMR, dernier avatar (ou avorton ?) de l'antique Mutuelle Retraite des Instituteurs et des Fonctionnaires de l'Education Nationale. Des erreurs de gestion ont amené cette dernière à une quasi disparition, et les questions que nous, les « boomers », posions à nos anciens à l'initiative de cette belle œuvre, ont toujours été balayées d'un revers de main. Plusieurs fois la MGEN est venue au secours du Cref (autre nom intermédiaire) pour le renflouer ; elle a même diffusé pendant quelques années le Corem (nom actuel) avant de jeter l'éponge.
Or voici qu'on nous annonce un « rapprochement financier » avec le groupe VyV, dont, si je ne m'abuse, la Mgen est un des deux piliers. Que faut-il entendre par ce « rapprochement » ? Pas grande explication.
Ce n'est pas sans me rappeler le rachat de la Camif par la Maif (d'où elle était issue) que j'ai évoqué plus haut.
On est bien loin de ces œuvres mutualistes crées à l'origine par la puissante Fédération de l'Education Nationale (qui prônait la réunification syndicale au sein de la CGT) et il semble que les syndicalistes n'ont vraiment plus leur mot à dire dans la gestion de ces monstres.
Et ce n'est pas fini...