Coimbra.
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C'était not
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re deuxième ou troisième visite puisque nous avions eu l'occasion d'aller voir Guilhem, qui y était à l'université. Car l'université est bien ce qui caractérise cette ville. Elle se dresse sur une des collines que sépare le fleuve Mondego. Fondée en 1290, elle fut créée après Bologne et la Sorbonne et rivalisait avec Salamanque et Oxford. On n'y enseignait ni la magie, ni l'astrologie : au XIII° siècle ils avaient déjà les pieds sur terre ! Ce n'est pas un hasard si Sciences Po Bordeaux est jumelée avec elle, à travers la langue portugaise.
Elle a abrité des personnages aussi divers que Camoes au XVI° siècle et Salazar au siècle dernier, à la fois comme étudiant puis comme enseignant, ce qui ne l'empêcha pas de faire tirer sur les étudiants en 1968.
Les étudiants de Coimbra sont reconnaissables à la capa e batina, uniforme noir dont nous avons vu quelques spécimen. Mais l'année universitaire était terminée, et la plupart, selon la tradition, avaient déchiré leur cape une fois leur examen final réussi.
Nous avons, bien entendu, visité la bibliothèque Joanine (photos interdites) dont les chauve-souris protègent les 60 000 ouvrages du XVI° au XVIII° siècles en avalant la nuit tous les insectes dévoreurs de papier. Une particularité : la bibliothèque est bâtie au dessus de la prison académique utilisée jusqu'en 1832 (non, Salazar ne l'a pas remise en fonction!).
Nous ne manquerons pazs non plus de visiter la chapelle Sao Miguel, à droite de la bibliothèque. Ces visites venaient après le passage par la Sala dos Capelos (la salle des actes) et la vue sur le Mondego du dernier étage extérieur de l'université.
Et ce n'est pas fini...