Peine de mort
Le bilan du nouveau rapport d'Amnesty international est alarmant : il recense 883 personnes exécutées dans 20 pays en 2022, soit une hausse de 53 % par rapport à 2021. Ce chiffre est le plus élevé qu’Amnesty International ait enregistré au cours des cinq dernières années.
De façon inquiétante, 90% des exécutions recensées dans le monde en dehors de la Chine ont été réalisées par seulement trois pays : l’Iran, l’Arabie Saoudite et l’Égypte.
Tandis que le nombre des exécutions a augmenté, celui des condamnations à mort prononcées en 20
Dans ce contexte peu réjouissant, l’espoir vient de six pays qui ont aboli, entièrement ou partiellement, la peine de mort durant l’année : Kazakhstan, Papouasie-Nouvelle Guinée, Sierra Leone, République Centrafricaine, et pour les crimes de droit commun : Guinée équatoriale et Zambie.
À la fin de l’année 2022, 112 pays avaient aboli la peine de mort pour tous les crimes, et neuf uniquement pour les crimes de droit commun.
« Au moment où de nombreux pays continuent de faire tomber la peine de mort dans les oubliettes de l’histoire, il est temps que les autres suivent cet exemple », déclare la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard.
Continuons à nous mobiliser jusqu’à ce que la peine de mort soit abolie partout dans le monde ! Défendons ensemble ces personnes qui sont condamnées à mort telles que Majid Kazemi, Saleh Mirhashemi et Saeed Yaghoubi. La condamnation à mort de ces trois hommes iraniens vient d’être confirmée par la Cour suprême iranienne et ils risquent d’être exécutés à tout moment. Demandez l’annulation de leur condamnation à mort !
Et ce n'est pas fini...