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Le blog de Bernard SARLANDIE

Tolède.

18 Octobre 2013, 22:37pm

Publié par Bernardoc

         Au sud de Madrid, sur le Tage, Tolède, ville du patrimoine mondial,  se dresse fièrement sur une colline, et l’on peut admirer la ville de l’autre rive, ce que nous avons fait en car, mais que beaucoup d’habitants font à pied. Plusieurs visites prévues avec Maria, une guide locale : la cathédrale, l’Alcazar, l’église Santo Tome et deux synagogues, et ce, rien que pour la matinée. Nous avons zappé l’Alcazar (le grand bâtiment qui domine la ville) par manque de temps (tiens au fait, Gallimard n’a toujours pas accusé réception de mon courriel dans lequel je me disais choqué du terme « délivré » accolé aux troupes nationalistes).

         Tolède est une ville tout en hauteur donc, mais depuis quelques années de nombreuses volées d’escaliers roulant favorisent grandement l’accession à la vieille ville. Nous avons commencé par l’ancien hôpital de Santa Cruz, à l’architecture finement ciselée, et qui abrite maintenant un musée avec des restes archéologiques et quelques toiles du gréco. Ensuite, nous déambulons à pied jusqu’à la cathédrale à la richesse arrogante et avec quelques inventions architecturales remarquables, tel le puits de jour derrière le maître autel.

         Il était temps alors de se restaurer, puis de refaire la grimpette par les escaliers roulants. Et c’est donc l’après-midi que nous visitons les deux antiques synagogues et l’église San Juan de los Reyes, avant d’entreprendre la descente par les petites rues pittoresques jusqu’à un des ponts sur le Tage pour rejoindre notre car qui nous attendait sur l’autre rive.

         Les photos (et je suis content de certaines d’entre elles) sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Tolede02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCI30lv320P-ynQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…       

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Las Ventas.

17 Octobre 2013, 09:10am

Publié par Bernardoc

         C’est le nom de la plaza de Toros de Madrid. Si on m’avait dit que je prendrais du plaisir à visiter des arènes, je n’y aurais pas cru. Mais c’est peut-être parce qu’il n’y avait pas de toros. Toujours est-il que cette visite terminait notre première demi-journée et nous y fûmes accueillis par Yohann, un jeune Français passionné qui, tout en retraçant l’historique du bâtiment (inauguré en 1931) a tenté de nous faire partager sa passion.

         Ce qui frappe en arrivant, c’est la majesté de la construction en briques roses (tiens, ça me rappelle quelque chose), la vaste esplanade parsemée de diverses statues dont Yohann nous expliquera la signification : il y a un monument dédié au dernier torero mort dans les arènes, mais aussi la statue d’un autre saluant le Docteur FLEMING, dont la pénicilline a sauvé nombre de vies au sortir de la salle d’opération, car il y en a deux au sein des arènes, avec des chirurgiens de garde à chaque fiesta.

         Nous entrons par la grande porte et ce passage est décoré de céramiques, dont une avec le drapeau républicain, alors que sur l’autre côté se trouve la liste des toreros qui sont sortis par la grande porte, ce qui est relativement rare. Le guide nous explique ensuite les trois phases d’une corrida, la variation des prix des places en fonction de leur situation (sol ou sombra), les coussins à louer pour adoucir les gradins, mais qui finiront peut-être sur le sable quand le torero est mauvais. De même, c’est le public qui peut imposer la première oreille, alors que le Président est souverain après, avant que le taureau abattu soit tiré hors de l’arène et mis à disposition des bouchers qui vont le débiter sur place.

         Quelques photos de cette visite sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/LesArenes?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNb3m8Cn9dDVJQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

          

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19ème UFEO.

16 Octobre 2013, 10:21am

Publié par Bernardoc

         Partir pour mieux grandir ? Un titre qui ne pouvait que m’attirer, car c’est effectivement ce qui a rythmé ma vie, depuis mon premier départ à 15 ans pour un mois seul à Londres jusqu’à nos deux derniers voyages au Vietnam et à Madrid.

« Les apports de la mobilité internationale et de l’éducation interculturelle en débat » : tel était le sous-titre du thème de l’université. Et c’est quelque chose que j’ai essayé de faire vivre au cours de ma carrière professionnelle, que ce soit au cours d’échange de postes avec l’Irlande, d’échanges syndicaux, soit bilatéraux avec le Québec, soit multilatéraux grâce aux programmes européens. Programmes européens et ouverture des collégiens sur des cultures différentes, en accueillant au collège des « assistantes Comenius » venant de pays dont la langue n’était pas enseignée : d’Italie, de Grèce, de Hongrie…

Antoine GODBERT, le directeur de l’agence 2e2f, a, avec son enthousiasme habituel, rappelé toutes les possibilités qu’offre le nouveau programme Erasmus +, alors que différents intervenants régionaux, au cours des tables rondes, comme dans les ateliers, ont pointé les efforts d’accompagnement proposés par la région. Un atelier, dans lequel je n’ai pas participé (je connaissais déjà le début de l’expérience), illustrait l’engagement de nos voisins de Martignas dans le cadre de la coopération décentralisée avec le Sénégal.

J’ai découvert, à table cette fois-ci, que les infirmières en formation partaient elles aussi en stage à l’étranger.

C’est donc avec les forces vives et jeunes que l’on construit un avenir radieux et métissé, et pourquoi pas avec l’esperanto ?

Quelques photos des intervenants sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131016UFEO19?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLLZ19rZoO77ZQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…       

 

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Premier jour à Madrid.

15 Octobre 2013, 19:29pm

Publié par Bernardoc

         Cette fois, contrairement à certains autres voyages, notre hôtel était situé en plein centre-ville, mais les gens au sommeil léger ont beaucoup souffert des bruits nocturnes de la rue. Tito nous avait bien dit qu’on appelait les Madrilènes « les chats » car ils vivaient la nuit. Néanmoins, tout le monde était à l’heure, et ce fut le cas pendant tout le voyage.

Comme la plupart du temps quand on arrive dans la capitale d’un pays, ou simplement dans une grande ville, une visite panoramique en car s’impose. Gaetan, notre guide, aurait dû nous indiquer sur la carte où nous passions, puisque chacun de nous était doté du plan de Madrid. Mais comme il ne l’a pas fait (personne ne lui a demandé) je suis incapable de vous décrire notre circuit. Mais j’ai appris une chose au cours de cette découverte : le roi doit demander au gouvernement l’autorisation d’utiliser les palais royaux dont il ne peut être que locataire éventuel. Quelques photos vous éclaireront sur notre visite qui fut ponctuée par plusieurs arrêts : la place d’Espagne avec la statue de don Quichotte et Sancho Pança, la chapelle où est enterrée Goya (un nom qui parlait à plusieurs d’entre nous, anciens du collège du même nom), puis une visite approfondie des arènes (article à suivre).

         Le déjeuner fut pris à la terrasse de notre hôtel, puis le car nous conduisit jusqu’au musée du Prado, tout proche. Bien entendu, il n’était pas question de tout voir, mais l’eau nous a été mise à la bouche par trois grands peintres : Le Greco avec notamment La Trinité et Le Chevalier à la main sur la poitrine, Velasquez dont nous avons pu admirer Le Triomphe de Bacchus et Les Ménines, un exemple de composition remarquable, sans oublier GOYA, omniprésent, dans trois tableaux de style complètement différent : La Famille de Charles IV, La Maja et Le trois mai.

         Ceux qui voulaient poursuivre la visite le purent, puisque nous rentrions à l’hôtel à pied.

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/PremierJourAMadrid?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNevpYKrlPDPqQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…    

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Madrid 2013.

14 Octobre 2013, 09:02am

Publié par Bernardoc

         Deux occasions s’offraient à nous pour un voyage à Madrid cette année : le congrès de SAT (Sennacieca Asocio Tutmonda – Association anationaliste mondiale) au mois d’août ou le traditionnel voyage culturel de l’AMOPA en octobre. Nous avons opté pour le deuxième choix.

         Nous voici donc, mardi 1er octobre à 16h30 à l’aéroport de Mérignac, où nous apprenons la triste nouvelle du décès d’un membre de notre association qui se faisait pourtant une joie, avant son hospitalisation, de participer, comme d’habitude à notre voyage annuel. 

         Première surprise, le bagage à main de Rose ne serait pas en cabine mais en soute (l’avion étant minuscule selon l’hôtesse). Et comme d’habitude à Mérignac nos sacs sont trop gros et nous devons les porter à un tapis roulant spécial. Curieux pour un aéroport international, car c’est vraiment le seul dans lequel cela se passe ainsi.

         Vol sans histoire, mais sans rafraîchissement offert, jusqu’à Madrid. Décidément, Ryanair fait des émules ; mais nous nous en étions déjà rendu compte avec Aer Lingus. Nous sommes pris en charge par Tito, notre guide spécialisé dans les accompagnements francophones, et nous arrivons à l’hôtel Victoria, à deux pas de la Puerta del Sol, le point zéro des distances en Espagne.

         Nous dînons ensemble à l’hôtel et nous allons nous installer. Le lendemain, début de nos visites madrilènes.

         Quelques photos de ce début de voyage sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Depart?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIPLl6-3m7LymwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Légion d'honneur.

13 Octobre 2013, 08:50am

Publié par Bernardoc

         La salle de l’espace culturel de Créon était comble hier matin pour assister à la remise de la légion d’honneur à Jean-Marie DARMIAN. Ce dernier avait en effet invité tous ceux qui l’avaient côtoyé à un moment ou un autre, et ça en faisait du monde. Jean-Marie avait fait les choses en grand, mais ce qui était surprenant, c’était la présence de trois préfets. L’explication nous fut dévoilée par le récipiendaire : Jean-Marc REBIERE, président du Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'Etat, était en fait de la même promotion à l’école normale que lui. D’ailleurs, ils étaient nombreux les anciens normaliens pour leur traditionnel repas de promo.

         Faisant fi du protocole, ce préfet a d’ailleurs tutoyé son ancien camarade tout au long de son discours qui a retracé la longue carrière de Jean-Marie au service de différents secteurs de la population, dans le cadre professionnel, mutualiste, syndical, citoyen,…

         La réponse du maire de Créon, qui selon le protocole était censée être courte, dura une bonne quarantaine de minutes, au cours desquelles il évoqua ses maîtres, à commencer par ses parents, jusqu’à ses mentors politiques, sans oublier un hommage appuyé à un grand inspecteur d’académie, Roger SAVAJOLS. Plusieurs fois il dut s’interrompre, terrassé par l’émotion qui le submergeait. Il fut remercié par une longue ovation.

         Lorsque je le félicitai, ce fut l’espéranto qu’il vit à travers moi, souvenir encore vivace de nos congrès du mois de mai. Il a donc eu droit à : « Mi gratulas vin. »

         Au moment du cocktail, je croisai une demi-douzaine de camarades du Parti de Gauche qui, comme moi, étaient venus rendre hommage à cet ami.

         Quelques photos, pas très nettes, sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131012LegionJMD?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMidy7usqOvGYA&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Un grand moment de vie syndicale.

12 Octobre 2013, 21:24pm

Publié par Bernardoc

         Je veux parler du 58ème congrès de l’Union Départementale de la CGT Gironde. Deux jours et demi de rencontres, de débats, d’argumentations pour faire le bilan des trois dernières années et d’envisager les prochaines années.

         Dans leur diversité, les militants sont tous arrivés à la même conclusion : cela valait-il la peine de changer de Président ? La réponse est oui : il fallait virer Sarkozy. MAIS, devait-on s’attendre à voir se poursuivre la contre-réforme des retraites ? Devait-on s’attendre à voir l’attaque frontale contre les retraités ? Devait-on s’attendre à voir tous ces cadeaux au patronat ? Voici ce qu’on a pu entendre après le rapport introductif très complet de Corinne ; un rapport écrit, fait pour être lu plutôt qu’écouté selon moi, mais j’étais le seul à penser cela.

         Je n’ai pas assisté à l’ensemble des débats, en particulier à la table ronde européenne avec Michael, représentant de la DGB et une représentante des CCOO, puisque je tenais le stand de l’IHS, un des multiples stands qui peuplaient une des salles du palais des congrès, lieux fort propices aux discussions, et pourquoi pas aux achats ou souscriptions.

         Le dernier jour, auquel je n’ai pas assisté pour cause de représentation théâtrale, avait lieu l’élection de la nouvelle commission exécutive départementale, et normalement, après plusieurs années d’absence, la CGT Educ’action devait y faire à nouveau son entrée, ce qui est bien la moindre des choses quand on se réclame de l’interpro.

         Si les échanges furent parfois rudes, c’était quand même la solidarité qui a baigné l’ensemble des débats. C’était seulement le deuxième congrès départemental auquel j’assistais, mais je pense qu’il fera date.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131010CongresUD2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPfB5M-Imv3jSg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Ca y est, elle est lancée...

11 Octobre 2013, 08:38am

Publié par Bernardoc

         …la pelote ! Ou plus exactement la coupe du monde de pelote basque, qui se déroulera au Haillan, une petite ville occitane de 10 000 habitants. 9 pays viendront s’y affronter dans les diverses spécialités de cette discipline, y compris, et pour moi c’est une surprise et une découverte, les Etats unis d’Amérique du nord et le Brésil.

         Les organisateurs nous avaient donc concocté une soirée intitulée « Esprit Coupe du Monde » au cours de laquelle ce sport fut présenté, en présence des pontes dirigeants au niveau national comme international. Et nous eûmes droit ensuite à trois matches de démonstration : main nue individuel, frontenis par équipe (2x2) – c’était des équipes féminines-, et paleta pelote de gomme creuse individuel qui opposait deux joueurs de l’équipe de France, Patxi de Bègles et Stéphane de St Jean de Luz.

         C’est la première fois que j’assistais à des matches de ce sport : quelle vitesse ! Parfois c’est au moins aussi rapide que le squash alors que le terrain est bien plus grand. Mais j’ai pu apprécier, disons autant que j’apprécie un match de tennis.

         Lorsqu’ils sont partis à la découverte du monde avec les Espagnols, les Basques ont emmené leur sport national avec eux, c’est pourquoi ce jeu est largement pratiqué aux Amériques. Mais ils ont essaimé en France également, et c’est ainsi qu’une douzaine de clubs girondins ainsi que les clubs de Périgueux, Royan et La Rochelle seront associés à l’évènement.

         Cela nous promet du beau spectacle, et n’hésitez pas à aller voir les détails sur le site : www.pelote-haillan2013.com

         Sous le lien suivant, des photos des équipes ainsi que Bernard LACOSTE, un des coordinateurs :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Pelote?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJeWpq6e_YO_Ow&feat=directlink

Et ce n’est pas fini… 

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Demain.

10 Octobre 2013, 00:06am

Publié par Bernardoc

Vous avez manqué nos deux précédentes représentations au Haillan ?

Nous vous offrons une chance supplémentaire de venir voir la troupe PANIK SCENIK dans Terre sainte, une pièce de Mohamed KACIMI, mise en scène par Yasmin BAU le

Vendredi 11 octobre 2013, à 20h30

à la salle du

 Château de Cadaujac

Entrée : 4 €.

N'hésitez pas à en parler à vos amis.

Et ce n’est pas fini…

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En attendant...

9 Octobre 2013, 10:50am

Publié par Bernardoc

En attendant…

 

         Pour vous faire patienter (plus de 800 photos à traiter, mais qui ne seront pas toutes sur le blog, rassurez-vous), voici, car je garde quand même une conscience militante, le courriel que j’ai envoyé au sujet du guide Espagne mode d’emploi.

 

Monsieur,

              J'étais à Tolède aujourd'hui, et j'avais pris connaissance de votre présentation de cette ville hier soir. Et je dois dire qu'une phrase, et en particulier un mot, de la page 141 m'a profondément choqué, pour ne pas dire bouleversé.

"Deux mois plus tard, l'Alcazar était DELIVRE par les troupes nationalistes."Etes-vous en train de réécrire l'histoire ? Ces "délivreurs" n'étaient autres que les troupes séditieuses du général Franco qui avait décidé de faire fi du résultat d'élections démocratiques et d'instaurer un fascisme meurtrier qui ne prendra fin qu'à la mort du dictateur.

Pour l'honneur de votre maison et pour l'honneur de notre République, je pense qu'il serait bon de revoir cette formulation dès la prochaine édition.

         Je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments républicains.

Bernard P. SARLANDIE

         Je ne manquerai pas de vous faire connaître la réponse éventuelle de Gallimard.

Et ce n’est pas fini… 

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