Un grand moment de vie syndicale.
Je veux parler du 58ème congrès de l’Union Départementale de la CGT Gironde. Deux jours et demi de rencontres, de débats, d’argumentations pour faire le bilan des trois dernières années et d’envisager les prochaines années.
Dans leur diversité, les militants sont tous arrivés à la même conclusion : cela valait-il la peine de changer de Président ? La réponse est oui : il fallait virer Sarkozy. MAIS, devait-on s’attendre à voir se poursuivre la contre-réforme des retraites ? Devait-on s’attendre à voir l’attaque frontale contre les retraités ? Devait-on s’attendre à voir tous ces cadeaux au patronat ? Voici ce qu’on a pu entendre après le rapport introductif très complet de Corinne ; un rapport écrit, fait pour être lu plutôt qu’écouté selon moi, mais j’étais le seul à penser cela.
Je n’ai pas assisté à l’ensemble des débats, en particulier à la table ronde européenne avec Michael, représentant de la DGB et une représentante des CCOO, puisque je tenais le stand de l’IHS, un des multiples stands qui peuplaient une des salles du palais des congrès, lieux fort propices aux discussions, et pourquoi pas aux achats ou souscriptions.
Le dernier jour, auquel je n’ai pas assisté pour cause de représentation théâtrale, avait lieu l’élection de la nouvelle commission exécutive départementale, et normalement, après plusieurs années d’absence, la CGT Educ’action devait y faire à nouveau son entrée, ce qui est bien la moindre des choses quand on se réclame de l’interpro.
Si les échanges furent parfois rudes, c’était quand même la solidarité qui a baigné l’ensemble des débats. C’était seulement le deuxième congrès départemental auquel j’assistais, mais je pense qu’il fera date.
Quelques photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…