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Le blog de Bernard SARLANDIE

sport

Paris 2024 : le handicap mental invisibilisé aux jeux Paralympiques ?

5 Septembre 2024, 11:53am

Publié par Bernardoc

In L’Humanité du 5 septembre 2024 (extrait)

Les éditions des jeux Paralympiques se succèdent et rien ne change. À Paris 2024, la place réservée au sport adapté est toujours aussi peu importante (lire aussi notre chronique). Sur 4 400 sportifs, seuls 157 athlètes présentant un handicap mental concourent pour des médailles. Uniquement trois sports (athlétisme, natation et tennis de table) leur sont ouverts pour un total de 10 épreuves, soit 2 % des 549 compétitions disputées en onze jours. La délégation française est à l’image de ces chiffres avec seulement 6 athlètes sur les 237 qui ont défilé sur la place de la Concorde lors de la cérémonie d’ouverture.

Si les raisons sont multiples, il faut remonter le temps pour mieux comprendre cette très faible représentation, alors que le handicap mental est pourtant le plus présent dans le monde sur le plus d’un milliard de personnes en situation de handicap. A Sydney, en 2000, le sport adapté dispute ses deuxièmes Jeux d’été après ceux d’Atlanta en 1996 et ses premiers Jeux d’hiver à Nagano en 1998. Sur une courbe ascendante, l’avenir semble radieux. Mais le scandale de l’équipe espagnole, victorieuse du tournoi de basket, ternit alors son image quand la presse révèle que, sur les 12 joueurs, 10 ne sont porteurs d’aucun handicap.

Au lieu de sanctionner la discipline ou le pays concerné, le Comité international paralympique (CIP) décide d’exclure tous les athlètes en situation de handicap intellectuel sine die, en raison des difficultés à déceler le niveau de déficience.

Et ce n’est pas fini...

 

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Le sport peut-il venir au secours de la politique de la ville ?

11 Août 2022, 15:23pm

Publié par Bernardoc

Titre dans lejdd.fr du 10 août 2022

C'est une question qui me paraît saugrenue, tant la réponse est évidente : oui, bien sûr ! Et ce n'est pas nouveau. Encore tous les sports ne sont-ils pas au même niveau, et il me paraît important d'associer des sports individuels et des sports collectifs.

Je mettrais en exergue deux sports individuels : les arts martiaux pour leur étiquette (on commence par saluer le tatami avant d'y monter dessus, avec les pieds propres!), le respect nécessaire du partenaire et la non contestation des arbitres. Je me souviens, à peine trentenaire, lorsque je pratiquais le judo, avoir été heureusement surpris de voir un jeune voisin de HLM quitter ses copains avec qui il roulait les mécaniques, traverser la rue et venir saluer le « vieux » que j'étais sans doute à ses yeux. Il était plus gradé que moi et cette attitude était le résultat direct de nos combats sur le tatami.

Un autre sport, que je n'ai pas pratiqué, aux compétitions duquel j'ai assisté de nombreuses fois en y accompagnant notre fils, est l'escrime, où là aussi le salut à l'adversaire, à l'arbitre et au public ne peut qu'influer positivement sur l'attitude.

Comme sport collectif, je pense au rugby, qui permet de se frotter virilement aux adversaires avec lesquels (mais ça c'était avant) on échangeait les maillots à la fin, signe de reconnaissance du plaisir provoqué par l'affrontement. N'oublions pas qu'on dit de lui qu'il s'agit d'« un sport de voyous pratiqué par des gentlemen ».

Il existe beaucoup d'autres sports qui pourraient avoir la même influence, mais à condition de les préserver des communautarismes : voiles, signes de croix, interdiction de se doucher à poil après la compétition...

Et ce n'est pas fini...

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TRAVAILLEURS SANS PAPIERS SUR LES CHANTIERS DES JEUX OLYMPIQUES : L’OLYMPISME À L’ÉPREUVE !

3 Mai 2022, 16:02pm

Publié par Bernardoc

Douze salariés sans papiers, qui travaillaient sur le chantier du futur village Olympique, se sont rapprochés de la CGT pour faire valoir leurs droits.
Ils étaient employés, déclarés ou non, par des sociétés sous-traitantes de l’entreprise GCC, sur le chantier du village Olympique.
Malgré la complexité de l’habillage, le fond de cette affaire reste habituellement banal dans le BTP. Des entrepreneurs peu scrupuleux utilisent la précarité de travailleurs pour les surexploiter, et au passage éluder les cotisations sociales, leurs obligations conventionnelles (notamment les salaires, les indemnités de petit déplacement, le paiement des heures supplémentaires, etc.) en s’appuyant sur les failles de la législation et l’organisation du travail bien souvent à l’œuvre dans la branche.
La précarité endémique, la sous-traitance en cascade favorisent le moins disant social et créent les conditions de la surexploitation des travailleurs, la dégradation des conditions de travail et le dumping social.
La CGT a immédiatement saisi les autorités compétentes pour exiger que ces travailleurs bénéficient de l’égalité des droits et sortent de cette précarité administrative. Nous avons aussi fourni tous les éléments qui nous avaient été communiqués aux administrations de contrôle afin que les responsabilités de ces entreprises soient établies.

Les douze salariés ont obtenu mercredi 20 avril leurs titres de séjour. Pour la CGT, la deuxième étape consiste à obtenir leur embauche directe par le donneur d’ordre GCC.

Cependant la CGT reste d’une extrême vigilance sur la situation des chantiers des J.O. Nous continuerons à œuvrer pour faire respecter l’égalité des droits. Par ailleurs, nous revendiquons la présence syndicale au cœur des chantiers, ce qui ne doit pas se limiter aux entreprises principales, aux maîtres d’ouvrages. La CGT exige cette présence syndicale pour veiller au respect des droits de tous les travailleurs qu’ils soient de la sous-traitance, de l’intérim, ou détachés. En effet, ce sont plusieurs milliers de salariés qui seront bientôt en activité sur le site dont certains sans organisation syndicales ou de représentants du personnel.

Ces travailleurs ont besoin du syndicat, les patrons doivent lever cette obstruction !

Dans le cadre des Jeux olympique et paralympique 2024, les autorités, les organisations patronales avec les organisations syndicales, ont pris des engagements dans le cadre d’une charte sociale. Pour la CGT c’est celle-ci qui doit s’appliquer et nous ne lâcherons rien pour qu’elle le soit !

La situation des travailleurs sans papiers, participant à la construction des infrastructures des JO, ne doit pas faire oublier la réalité quotidienne que connaissent des milliers de travailleurs sans papiers de la construction, singulièrement en Ile de France. Pour ces raisons la CGT revendique leur régularisation sur la simple relation de travail et indépendamment de la décision de l’entreprise.

Nous exigeons aussi le renforcement des moyens de l’inspection du travail, particulièrement en Seine-Saint-Denis, où près de 30% des postes sont vacants.


Montreuil le 2 mai 2022

Et ce n'est pas fini...


 

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Les J.O.

22 Juillet 2021, 15:54pm

Publié par Bernardoc

Les Jeux Olympiques de 2020 vont bientôt commencer. Je ne passerai pas mon temps devant la télé pour les regarder. Les seuls spectacles que j'essaie de ne pas louper sont le Tournoi des 6 nations et le Tour de France, sinon je préfère être sur mon vélo, dans mon jardin, à la campagne ou à la plage.

Mais hier soir il y avait un remarquable documentaire sur l'histoire des Jeux. Le réalisateur, Jean-Christophe ROSE avait choisi un thème ou une image pour chaque olympiade depuis le début. J'ai appris que les premiers JO se déroulaient en marge d'une exposition ou d'un salon, histoire d'attirer du monde. Le portrait d'une pianiste française, lauréate du conservatoire et médaillée d'or au lancer du poids et du disque, était très émouvant. Les jeux de Berlin en 1936, démonstration nazie s'il en fût, avaient en réalité été prévus pour aider la République, avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir.

A Rome en 1960, ce fut l'irruption sur la scène mondiale des athlètes africains, avec la victoire au marathon de l’Éthiopien aux pieds nus, Abebe BIKILA.

A Mexico, en 1968, ce ne fut pas la victoire de la Bordelaise Colette BESSON qui fut mis en exergue, mais le poing levé des champions noirs étatsuniens : c'était la première incursion de la politique dans les jeux, qui se poursuivit quatre ans plus tard avec le massacre de Munich.

Le boycott étatsunien des jeux de Moscou, et la participation des athlètes indépendamment de leur pays, récompensés au son de l'hymne olympique avec la levée du drapeau aux cinq cercles semblait revenir à l'idéal originel. Cela n'a hélas pas duré.

Le documentaire ne faisait pas l'impasse sur les ratés dispendieux (Montréal, Athènes), sur les manœuvres frauduleuses d'achat de votes qui ont émaillé cette saga plus que centenaire.

Si vous ne l'avez pas vu, je pense que vous pouvez le revoir sur france.tv.

Et ce n'est pas fini...

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C'est beau les Pyrénées !

20 Juillet 2019, 17:33pm

Publié par Bernardoc

On ne peut que s'émerveiller devant la beauté de ces paysages très bien filmés et mis en valeur par le service public. Moins de commentaires aujourd'hui que les jours précédents (on a trouvé le digne successeur de Jean-Paul OLLIVIER et ses leçons d'histoire-géo tout au long du Tour), l'important était le comportement des coureurs.

Et nous n'avons pas été déçus : une quasi arrivée au sprint au sommet du Tourmalet en a surpris plus d'un, et un doublé français qui marque le renouveau du cyclisme de chez nous.

J'ai bien aimé le motard qui a obligé deux abrutis à s'arrêter de courir et d'ennuyer les coureurs en plein effort. Là encore des progrès à accomplir dans le civisme.

Je regrette toujours la salle de télévision au camping, bondée lors des étapes de montagne et les encouragements qui fusaient dans toutes les langues : un moment de fraternité conviviale exceptionnel. Mais bon, quand on est un camping 4*, on n'a pas à proposer ce genre de moment collectif : chacun chez soi ou au café en payant : dommage !

Et ce n'est pas fini...

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Un collectif de mille cadres accuse Roxana Maracineanu de détruire le sport français

19 Avril 2019, 11:50am

Publié par Bernardoc

Le Monde avec AFP Publié le 19 avril à 18h21

Les cadres protestent contre le projet du ministère des sports de détacher des conseillers techniques sportifs dans les fédérations.

Dans un courrier virulent, un collectif de mille cadres d’Etat demande, jeudi 18 avril, à la ministre des sports, Roxana MARACINEANU, de renoncer au projet de transférer leur gestion aux fédérations.

Ce projet, réaffirmé par le ministère mardi, prévoit un détachement progressif, sur la base du volontariat, de ces conseillers techniques sportifs (CTS) dans les fédérations, lesquelles recevraient des subventions pour les payer. Les syndicats y voient une attaque en règle de leur statut, et des fédérations s’inquiètent que les compensations ne durent qu’un temps, ce que le ministère réfute.

Spécificité française, les 1 600 conseillers techniques sportifs (CTS) sont des fonctionnaires rémunérés par l’Etat (120 millions d’euros en 2016) et placés auprès des fédérations, où ils exercent un rôle essentiel pour le haut niveau et le « sport pour tous ». Il s’agit des directeurs techniques nationaux (DTN), des entraîneurs nationaux, et des conseillers techniques nationaux et régionaux.

« Vous persistez à envisager le détachement des CTS dans les fédérations et à hypothéquer l’avenir de notre ministère », écrit le collectif, qui revendique 1 152 signataires. Dans la liste figurent les DTN de l’athlétisme, Patrice GERGES, de la natation, Julien ISSOULIE, ou de la gymnastique, Kevinn RABAUD.

Dans leur courrier, les cadres évoquent une « opération de destruction du sport français ».

« La confiance que nous vous avions accordée à votre arrivée au ministère, en partie par votre connaissance du sport français et de votre parcours (jalonné de près ou de loin par des cadres d’Etat), a totalement disparu.

La majorité des cadres techniques, fiers de servir leur pays, ont fait preuve de loyauté pour l’Etat, menant des générations de sportifs sur les podiums, créant d’innombrables vocations, formant des milliers de cadres, de bénévoles ou d’officiels, développant le sport inlassablement. »

Les signataires demandent à la ministre d’« abandonner ce projet et d’engager de réelles concertations ».

Le ministère assure qu’aucun CTS ne perdra son emploi ni son statut de fonctionnaire, mais le syndicat majoritaire des agents du sport, le Snaps, assure qu’il n’y aura plus de recrutements et que l’Etat veut « éteindre le corps des CTS » en ne remplaçant pas les départs à la retraite. A la fin de la semaine dernière, trente-quatre présidents de fédérations olympiques, soit la quasi-totalité, avaient aussi écrit à la ministre pour lui demander un moratoire sur ce projet jusqu’aux Jeux olympiques de Paris en 2024.

Et ce n'est pas fini...


 

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Le tour.

3 Juillet 2017, 14:49pm

Publié par Bernardoc

Je vous ai déjà dit que chaque été, en fait depuis l'été 1991 quand j'étais plâtré, je me laisse avoir par le tour de France ;

J'avais écrit, l'an dernier me semble-t-il, combien je trouvais les reportages bien fades depuis la retraite de Jean-Paul OLLIVIER.

Eh bien, je viens de retrouver une chronique radiophonique qui me réjouit : c'est tous les matins sur France inter, et pas par un journaliste « sportif » puisqu'il s'agit de Denis CHEISSOUX ; vous savez, celui de CO² mon amour le samedi après-midi. Son intervention s'intitule « Un tour en France » et c'est tous les matins quelques minutes avant 9 heures, à la place de Sophie ARAM et de François MOREL entre autres.

C'est un véritable bijou plein d'humour et d'informations, qui mêle anecdotes cyclistes, mais aussi peinture des paysages ruraux, industriels ou politiques des régions traversées.

Même pour ceux qui se couchent tard, cela vaut le coup de se réveiller trois minutes pour l'écouter.

Un exemple : la chronique d'aujourd'hui :

 

https://www.franceinter.fr/emissions/un-tour-en-france/un-tour-en-france-03-juillet-2017

 

Et ce n'est pas fini...

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JO 2024 : le slogan de Paris sera en anglais !

3 Février 2017, 15:40pm

Publié par Bernardoc

Titre et arfticle tiré de franceinfo.

Mais où va-t-on ? Est-ce ainsi que l'on défend la langue française ? Quelle que puisse être l'idéologie droitière (extrême)véhiculée par Coubertin, est-ce une raison pour se mettre une fois de plus à plat ventre devant l'inculte réactionnaire Trump et la première ministre du royaume d'outre-manche, qui de toute façon n'est plus en concurrence avec nous. Un peu de fierté, que diable ! Et ce n'est pas avec trois mots en anglais que les Français défavorisés se mettront à apprendre le globish. La période qui s'annonce demande, que dis-je, exige, la Résistance face à une langue étrangère. Et au passage, rappelons-nous que les compétitions d'escrime, discipline où la France est capable de briller, se déroulent en français !

Les trois mots du slogan de la ville de Paris pour sa candidature aux Jeux olympiques 2024, seront dévoilés vendredi, mais les organisateurs ont déjà annoncé qu'ils seront en anglais.

Le français est bien la langue officielle du comité international olympique (CIO). Pourtant, Paris a choisi un slogan dans la langue de Shakespeare.

À l'occasion, vendredi 3 février, du dépôt à Lausanne, en Suisse, de la troisième et dernière partie du dossier technique de la capitale française pour l'organisation des JO de 2024, le comité de candidature va dévoiler son nouveau slogan, profitant ainsi du lancement de la campagne internationale.

Ce slogan en anglais va accompagner la candidature jusqu'au vote de Lima, le 13 septembre prochain. Un choix stratégique.

Avec un slogan, il s'agit de convaincre le monde, et surtout les membre du CIO de donner les jeux à la France. Les porteurs de la candidature ont cette ambition. Il veulent aussi éviter de répéter les erreurs du passé.

"L'Amour des jeux", le slogan de la campagne de Paris 2012, n'a certainement pas torpillé les chances tricolores face à Londres en 2005, mais ce choix n'avait fait que renforcer l'attachement trop fort à l'héritage du baron, Pierre de Coubertin.

Cette fois, avec trois mots en anglais et un message court et percutant, il s'agit de s'adresser directement aux 87 votants, sachant que 80% d'entre eux demandent à ce que les dossiers leur soient transmis en anglais. "Ce slogan doit à la fois montrer notre vision, autour du partage, autour de passions, et aussi parler au plus grand nombre à l'international", explique Etienne THOBOIS, le directeur général de Paris 2024.

Il est donc logique de choisir la langue de Shakespeare, sans pourtant oublier le français puisqu'une déclinaison dans la langue de Molière existera. "Il y a deux langues officielles de l'olympisme, français et anglais, et on ne l'oublie pas", explique Etienne THOBOIS. Ce nouveau slogan devrait être dévoilé vendredi soir.

Et ce n'est pas fini...


 

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Soirée télé.

11 Juillet 2016, 00:02am

Publié par Bernardoc

Hier soir, TMC programmait La traversée de Paris avec Bourvil et Gabin. C'était une version colorisée ; allait-ce être supportable ? Je m'installe un peu en avance et en zappant, que vois-je ? Finale footballistique sur M6. J'ai donc abandonné mon choix initial et j'ai regardé mon troisième match du championnat d'Europe, que la France était censée gagner comme le fait tous les seize ans.

Deux équipes qui se valaient apparemment, composées de joueurs qui avaient été retirés de leurs clubs anglais, italiens ou espagnols pour construire des équipes « nationales ». Je ne suis pas un spécialiste, mais j'ai remarqué deux joueurs, un dans chaque équipe : Sissoko pour la France et Rui Patricio, le gardien portugais. Ce dernier a fait des arrêts ou des sauvetages remarquables, aidé, il faut bien le dire par la barre et les poteaux, car il a été beaucoup plus sollicité que le goal français.

Au bout de 90 minutes, le score était toujours vierge, seul Ronaldo le capitaine portugais était sorti sur blessure.

Au cours des prolongations, la fatigue s'est fait sentir et les passes, côté français au moins, devenaient de plus en plus imprécises et les joueurs devaient courir après le ballon qui avait été intercepté et ne leur était pas parvenu. Et c'est sur ces entrefaites qu'un des rares tirs cadrés des portugais a terminé au fond des buts.

On n'est pas les champions, mais ce fut un beau match quand même. Et maintenant, rendez-vous le 15 septembre pour demander le retrait de la loi travail.

Et ce n'est pas fini...

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Dé(b)rouillez-vous !

18 Janvier 2016, 07:47am

Publié par Bernardoc

Dé(b)rouillez-vous !

Et ce n'est pas fini...

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