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Le blog de Bernard SARLANDIE

La Polynésie autrement.

5 Septembre 2016, 15:10pm

Publié par Bernardoc

Excellent reportage de France Ô hier soir qui faisait découvrir la Polynésie dite « française » par les chemins de traverse. Il y a cinq ans, lorsque nous y étions retournés 22 ans après, on avait remarqué que beaucoup de choses avaient changé, et hier soir, à travers plusieurs îles, pas parmi les plus connues, c'est tout un patrimoine culturel qui était mis en vedette.

La première île visitée était Rangiroa et son immense lagon qui pourrait contenir Tahiti et sa presqu'île. D'abord, la recherche des coquillages qui serviront à préparer les colliers de départ (à l'arrivée ce sont des fleurs), puis l'étude des dauphins dans la passe de Tiputa, et enfin, last but not the least, le vignoble aux deux vendanges par an produisant 38 000 bouteilles de vin blanc ou rosé, que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de goûter.

Ensuite (peut-être pas dans cet ordre) l'île de Ua Huka aux Marquises, dont je n'avais vu que l'aérodrome lors d'une escale. On y assistait au débarquement du fret de la goélette mixte Aranui 5. C'est toujours un spectacle impressionnant, d'autant plus lorsqu'il n'y a pas de quai (j'avais assisté à un tel débarquement à Hiva Oa ; le reportage nous apprenait que c'était une des deux îles sans rat, d'où un contrôle très strict lors du débarquement des marchandises. Incontestablement, la croisière sur ce bateau depuis Tahiti est une expérience qui m'a manqué.

Tahiti n'était pas oubliée, et nous la visitons d'abord par le biais du marché de Papeete avec un cuisinier tahitien (sans accent !) qui achetait des produits pour son restaurant, qui ne réussissait pas ensuite à attraper un mahi-mahi et qui composait ensuite des plats à base de produits locaux. Enfin, une randonnée sauvage et très sportive nous faisait découvrir la prequ'île hors des sentiers battus, autour de Tehaupo'o, fameux site de surf où un biologiste bouturait du corail.

Après l'île du vent, une île sous le vent : Raiatea, pas vraiment touristique, mais berceau de la civilisation polynésienne, île d'où sont partis les Ma'ohi à la conquête des autres îles du Pacifique. La fleur endémique, symbole de l'île, le tiare Apetahi aux cinq pétales, y est hélas en voie d'extinction.

Enfin, pour finir, une des îles australes, Rimatara, qui n'était pas desservie par avion à l'époque, et dont la spécialité est la culture et le traitement du pandanus, qui sert à beaucoup de choses, des chapeaux jusqu'aux toits traditionnels.

Cela donnait vraiment envie d'y retourner à nouveau.

Le programme se prolongeait par un autre documentaire « Une fleur dans le Pacifique », et lorsque j'y ai jeté un œil, Philippe POUPON rencontrait Joan de KAT, dont un tableau lumineux, peint sur du bois flotté, orne mon bureau depuis plus de trente ans.

Et ce n'est pas fini...

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It's World Beard Day.

4 Septembre 2016, 16:50pm

Publié par Bernardoc

It's World Beard Day.

So let's celebrate !

Et ce n'est pas fini...

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Trafic d'art : les fausses chaises qui valaient 3 millions.

3 Septembre 2016, 16:57pm

Publié par Bernardoc

Panique chez les antiquaires. Alors que leur biennale s’ouvre samedi prochain au Grand Palais, une vaste fraude éclabousse la profession : du faux mobilier certifié XVIIIe siècle a été réalisé à la demande d’un spécialiste renommé, puis acquis au prix fort par le château de Versailles.

Lu sur liberation.fr : c'est le style d'info qui me fait hésiter entre la franche rigolade et le gros doute concernant tous ces « professionnels » qualifiés.

Ce n'est pas facile de travailler autour du patrimoine : un concours à bac+3 doit conduire à l'école du Louvre suivie par un nouveau concours. On pourrait donc penser qu'aucun recrutement n'est laissé au hasard et que les fausses antiquités sont facilement détectées. Or ce ne fut pas le cas et Versailles s'est obstiné à nier ce fait pendant des années.

Alors, toutes mes félicitations aux habiles faussaires : ils ont réalisé des copies conformes parfaites. Ce sont indéniablement de formidables artisans, mais le problème est qu'ils vendent leur œuvre comme s'il s'agissait de meubles conservés depuis 300 ans, et qui ont donc pris de la valeur en vieillissant suffisamment (s'ils avaient 50 ans, ils auraient perdu de la valeur par rapport à leur état neuf ; mais s'ils ont résisté 300 ans, leur valeur a explosé).

Mais ce qui est choquant, c'est le prix : environ 150 ans de SMIC, et payés avec des fonds mis à la disposition d'un établissement public. Alors, je n'ai plus envie de rire ou de douter, mais de hurler !

Et ce n'est pas fini...


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Retraite.

2 Septembre 2016, 07:56am

Publié par Bernardoc

Aujourd'hui, j'entame ma huitième année de retraite, et c'est bien ! Continuez à vous battre contre le report de l'âge de départ pour pouvoir en profiter au maximum. J'ai toujours de quoi m'occuper et j'ai un seul regret : ne pas avoir pu partir à 58 ans en CFA (Congé de Fin d'Activité), malgré mes 40 annuités. Mais Jospin n'avait pas pérennisé cette possibilité qui était votée chaque année lorsqu'il était premier ministre.

Et ce n'est pas fini...

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Les calanques.

1 Septembre 2016, 13:57pm

Publié par Bernardoc

Les calanques.

Nous n'allions quand même pas quitter Marseille sans faire un tour (maritime) dans le parc national des calanques, d'autant que temps s'y prêtait : soleil, absence de vent et mer d'huile. Mais ça a failli ne pas se faire car nous n'avions pas pris de réservation la veille et le bateau était complet...sauf si le groupe de touriste attendu était moins nombreux que prévu. Nous attendîmes donc un petit quart d'heure et pûmes nous embarquer à 11 heures pour le « petit » circuit commenté, sans baignade, d'un peu plus de deux heures.

Ce parc, établi en 2012, est menacé par des boues rouges résultant du traitement de la bauxite (je crois). Nous n'en avons pas vues, mais quand vous voyez les photos, avouez que ce serait vraiment dommage d'abîmer le paysage sous-marin. C'est pour cela que j'ai signé la pétition demandant l'interdiction de ces rejets.

Nous partons du fond du vieux port, juste à côté du miroir aérien, et nous le quittons en prenant la passe entre le fort St Nicolas et le fort St Jean, destinés à l'origine à assurer la protection du lieu. Nous laissons les îles du Frioul, dont celle sur laquelle se dresse le château d'If, à tribord et allons jusqu'au cap Croisette que nous doublons par l'étroit chenal qui le sépare de l'île Maïre. Ensuite, à bâbord, nous avons le massif de Marseilleveyre et nous atteignons la première calanque, celle de Sormiou. Avant d'atteindre la suivante, Morgiou, nous passons au large d'une grotte sous-marine, la grotte Cosquer (du nom de son inventeur) découverte il y a 25 ans. Ses murs sont ornés de peintures rupestres qui, d'après les dires, n'ont rien à envier à celles de Lascaux. Car il faut dire qu'il y a plusieurs dizaines de milliers d'années le niveau de la mer se situait 130 mètres plus bas. Nous continuons jusqu'à la calanque de Sugiton, terme de notre excursion de ce jour, qui fit ressurgir des souvenirs vieux de 45 ans, avec une de mes premières expériences naturistes sur les « pierres tombées » qui se trouvent au fond de cette calanque.

Le retour, sur notre bateau hybride l’Hélios, fut plus rapide et nous donna l'occasion de méditer sur ce territoire, le plus aride de France avec autour de 300 mm de précipitations par an.

Bonne visite !

Et ce n'est pas fini...

Les calanques.
Les calanques.
Les calanques.
Les calanques.
Les calanques.
Les calanques.
Les calanques.
Les calanques.
Les calanques.
Les calanques.
Les calanques.

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