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Le blog de Bernard SARLANDIE

Brunei instaure la charia la plus stricte au monde.

9 Avril 2019, 06:23am

Publié par Bernardoc

Et la superbe réponse de Sophia ARAM hier matin sur France inter.

 

https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-sophia-aram/le-billet-de-sophia-aram-08-avril-2019

Et ce n'est pas fini...

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Fusillés pour l'exemple.

8 Avril 2019, 09:47am

Publié par Bernardoc

Extrait de presse

Le premier monument en mémoire des 639 soldats condamnés à morts et exécutés au front lors de la Première Guerre mondiale est inauguré à Chauny ce 6 avril. De nombreuses voix s’élèvent pour leur réhabilitation.

Le monument, très émouvant, met en scène quatre poilus de deux mètres de haut. Trois ont les mains liées au poteau d’exécution. Deux sont têtes basses, dont un des troupes coloniales. Le troisième hurle sa révolte. Le quatrième est à genoux, tête penchée… Le sculpteur parisien Frédéric Thibault l’a réalisé en pierre de Saint-Maximin (Oise). Antimilitariste, il avait été le premier à proposer un projet.

Aujourd’hui, à Chauny (Aisne), l’Association pour l’Érection d’un Monument en Hommage aux Fusillés pour l’Exemple touche enfin à son but en inaugurant son ouvrage dans le parc Notre-Dame.

Entre 1914 et 1918, il y eut 2 500 condamnés à mort dans les conseils de guerre et 639 furent fusillés sur le front. Choisis au hasard ou parfois désignés comme « meneurs », ils furent exécutés pour l’exemple. À l’heure actuelle, seuls 40 fusillés ont été réhabilités par la justice française, la plupart dès les années 1920-1930.

« Il ne faut pas que les générations suivantes oublient, martèle Nicole Aurigny, présidente de la Libre pensée de l’Aisne, qui porte le projet depuis cinq ans. C’est une des pires injustices qui soit. Être fusillé par ses compagnons, qui souvent ont été traumatisés… Ce monument est une étape. Ce que nous demandons, c’est leur réhabilitation. » Une demande jusqu’ici toujours refusée par l’Etat.

L’armée a tué pour une démonstration de pouvoir

Francisque Durantet est l’un des six fusillés pour l’exemple de Vingré (Aisne). Il lui était faussement reproché d’avoir abandonné son poste en présence de l’ennemi. Tiré au sort parmi 24, il avait été passé aux armes le 4 décembre 1914. Ce père de deux enfants avait 36 ans.

Il a été réhabilité en 1921 : « C’est un scandale que l’armée ait tué des gens pour faire une démonstration de pouvoir. Ma grand-mère, qui n’en parlait pas, a beaucoup souffert. Aucun président n’a voulu réhabiliter ces soldats alors qu’ils ont été tués par des Français et leurs compagnons d’armes. »

La ville de Chauny s’est tout de suite portée candidate pour accueillir le monument : « Il se veut message de tolérance et d’humanité, explique Emmanuel LIEVIN, directeur de cabinet à la mairie de Chauny. Il ne sera pas inauguré en catimini. Le préfet, invité, ne viendra pas.

Nous n’y déposerons pas de gerbes les 8 mai et 11 novembre mais les agents municipaux le fleuriront toute l’année. » Les 100 000 euros du projet proviennent d’associations, de communes, de plus de 1 500 particuliers.

De son côté, Jean-Michel Revol, maire de Saint-Marcellin (Isère), poursuit le combat pour faire réhabiliter son arrière-grand-père, Jules Berger, fusillé à 32 ans pour abandon de poste et mutilation le 14 septembre 1914 à 5h45.

Avec sa famille, ils ont participé financièrement à la réalisation du monument de Chauny : « Il a été fusillé le lendemain de la sentence. Il n’y avait pas d’appel. Ça a été un traumatisme pour toute la famille. »

Et ce n'est pas fini...

 

 

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J'veux du soleil !

7 Avril 2019, 22:29pm

Publié par Bernardoc

Ciné-débat ce soir à 18 heures à L'Entrepôt. Malgré l'heure un peu bizarre, la salle était relativement pleine pour assister à la projection du dernier film de François RUFFIN, et de Gilles PERRET, l'auteur du remarquable film La sociale.

Et le film tient ses promesses, notamment grâce à un montage remarquable faisant alterner portraits de « gilets jaunes » et extraits présidentiels ou télévisuels.

Si la plupart des gens s'accordaient sur la qualité du film, le débat n'était pas du même niveau. Il y avait quelques spectateurs qui se réclamaient de ce mouvement, et on a pu se rendre compte qu'en 21 samedis (et non 21 semaines, ce qui aurait sûrement pu faire avancer les choses) la conscience politique se résumait toujours à « Non aux syndicats ! Non aux partis politiques ! »

Il faut dire que mon intervention dès le début, faisant remarquer qu'on voyait un peu des drapeaux tricolores, mais pas du tout celui qui était « arboré sur maints beffrois » depuis le moyen âge, le drapeau rouge, et que les avancées sociales du siècle dernier avaient nécessité d'autres engagements pouvait apparaître comme provocatrice, même si j'avais pris soin de dire que je n'avais rien contre les GJ et que les éborgnages et les amputations étaient scandaleusement inhumains et qu'ils n'auraient sans doute pas été pires si l'autre avait été élue. J'ai également rappelé qu'une voix de plus par bureau de vote pour JLM, ce dernier aurait été au second tour avec des chances de l'emporter.

Le résultat le plus voyant a-t-il été dit, c'est que les gens se sont mis à se parler en allant sur les rond-points. Et effectivement, c'est vraiment un constat de misère si on n'est pas capable de parler à son voisin dans l'escalier, mais qu'au froid et dans les intempéries c'est possible. C'est sans doute pour cela que nous sommes des privilégiés : en 1977 quand nous sommes arrivés dans notre HLM de la rive droite, tout le monde se parlait. Et partout où nous sommes passés, nous avons toujours noué des relations avec les gens proches de nous. Même depuis qu'il y a internet, ce ne sont pas des relations virtuelles : on ne chatte pas, on parle !

Je pense que la macronie a encore de beaux jours devant elle, hélas !

Et ce n'est pas fini...

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Enfin !

6 Avril 2019, 16:37pm

Publié par Bernardoc

Extrait de Libération du 6 avril 2019.

Grève des IVG : face à la provoc de gynécos, le conseil de l’ordre passe à l’acte et a décidé vendredi de porter plainte contre trois membres du syndicat Syngof qui avaient menacé de ne plus pratiquer d’avortements.

Le conseil national de l’ordre des médecins n’a pas apprécié la dernière provocation du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof) et vient clairement de le faire savoir. Vendredi, l’institution a décidé de porter plainte contre trois responsables de ce syndicat pour avoir incité, le 12 mars, leurs quelque 2 000 médecins adhérents (environ 40 % de la profession) à se tenir prêts à entamer une grève des interruptions volontaires de grossesse. Le motif de cette menace ? Se faire entendre par la ministre de la Santé, Agnès BUZYN, et obtenir que le fonds de garantie de la profession couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales.

Au lendemain de la publication de ce mail, Agnès BUZYN dénonce «la prise en otage des femmes» et le «caractère inadmissible de ces menaces» tandis que Marlène SCHIAPPA, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, condamne «un chantage inacceptable». Les féministes montent au créneau. Des associations (#NousToutes, le Planning, les Effronté·es…) adressent une saisine collective à l’ordre des médecins et le bombardent de 13 000 courriels. L’instance finit par se réveiller et annonce qu’elle se réunira début avril pour étudier «les manquements à la déontologie médicale». C’est chose faite : après un vote largement adopté, le conseil a donc saisi la juridiction ordinale à l’encontre du président et de la secrétaire générale du Syngof, Bertrand de ROCHAMBEAU et Elisabeth PAGANELLI, ainsi que de Jean MARTY, l’ex-président du syndicat et actuel membre du conseil d’administration. Ces trois médecins seront poursuivis devant les chambres disciplinaires régionales dont ils dépendent, présidées par un magistrat administratif. Il faut dire que le Syngof n’en est pas à son coup d’essai dans le registre du dérapage. En septembre, interrogé par l’émission Quotidien, Bertrand de ROCHAMBEAU déclare : «Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies.» Et le gynéco de comparer dans la foulée un avortement à un «homicide».

Le tollé est tel que le Syngof lui-même prend ses distances avec les déclarations de son président : «[Il] s’est exprimé en son nom et pas au nom du Syngof, qui ne remet nullement en cause l’IVG. Nombre de gynécologues au sein du Syngof les pratiquent.» Pas de quoi calmer l’ire des associations féministes, et de nombre de femmes (une Française sur trois avorte au cours de sa vie). Resurgit alors une (vieille) revendication qui n’a toujours pas été satisfaite : la suppression de la fameuse clause de conscience spécifique à l’avortement, qui permet de refuser de pratiquer cet acte. Cette clause avait été accordée comme une concession dans la loi Veil en 1975, mais elle persiste encore. Et elle fait de l’IVG un acte médical à part, donc un droit à part, donc fragile.

Le Syngof a également créé une polémique en 2016, en relayant sur sa page Facebook une publication de sa secrétaire générale, Elisabeth PAGANELLI. La gynécologue y suggérait que les femmes pourraient s’arranger pour prendre un jour de congé ou avorter un jour férié. Selon la gynécologue, un arrêt de travail ne doit être prescrit qu’en cas de «complications». Le tout au nom de l’égalité…«Si on considère que la femme est l’égale de l’homme au sein du travail et qu’elle puisse enfin être payée comme l’homme et avec égalité, il faut que les professionnels de santé évitent les arrêts de travail injustifiés à leurs patientes», écrivait-elle. Feignant sans doute d’oublier que l’homme tombe rarement enceint…

Et ce n'est pas fini...


 

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Ecole et handicap.

5 Avril 2019, 19:47pm

Publié par Bernardoc

Aujourd'hui se déroulait au lycée Victor Louis de Talence une journée de sensibilisation au handicap. Cette action se déroule chaque année auprès des élèves de 2nde qui côtoient un grand nombre de camarades en situation de handicap plus ou moins visible.

Mais pourquoi une telle concentration dans cet établissement ? Une des raisons principales est que juste à côté se trouve l'Institut d'Education Motrice qui héberge et prend en charge un certain nombre de jeunes en situation de handicap. Et je me souviens, la première fois que j'ai visité le lycée Victor Louis pour un stage, au début des années 1990, j'avais été très surpris par le nombre de fauteuils.

Plusieurs ateliers avaient été mis en place et les classes arrivaient pour environ une demi-heure, afin de poser des questions, autant diverses que variées. J'ai assisté à deux passages : l'un dans l'atelier intitulé « Paroles d'élèves », animé par une équipe de quatre jeunes : une paraplégique, une avec un handicap visuel, et deux IMC (un garçon et une fille). Ah oui, l'un de ces derniers a précisé à l'ensemble de l'assistance : « Infirme Moteur Cérébral ». Chacun a insisté sur la fatigabilité qui les freinait dans leurs efforts, le gros problème lorsque l'AESH n'était pas là (et pour une cela faisait un mois que cela durait) car ce n'est pas évident de quémander l'aide des camarades qui le font plus ou moins volontiers.

Second atelier visité : celui consacré au sport. Ils étaient quatre et pratiquaient le sport de haut niveau en s'entraînant au CREPS, lui aussi voisin du lycée. Ces témoins débordaient de joie de vivre et insistaient sur le sens de l'humour que possèdent la plupart des handicapés. L'une pratiquait le sprint et elle a fait circuler deux lames, celle consacrée au sprint et une autre, différente, qu'elle utilisait pour le cross. A chaque fois, elle précisait le prix de ses prothèses, comme dans l'atelier précédent le prix des fauteuils était toujours mentionné.

Les questions des élèves débordaient largement des questions scolaires et permettaient aux intervenants de faire part de leurs difficultés dans la vie quotidienne, notamment concernant les transports. Et là il y a encore des progrès à faire !

Et ce n'est pas fini...

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Action glyphosate.

4 Avril 2019, 08:53am

Publié par Bernardoc

L'association Campagne glyphosate lance une campagne nationale et invite les volontaires à dépister leurs urines afin de connaître leur teneur en pesticides. L'objectif est de déposer plainte pour mise en danger de la vie d'autrui et atteinte à l'environnement.
Connaissez-vous la quantité de glyphosate et de pesticides contenue dans vos urines? C'est en tout cas ce que propose l'association Campagne glyphosate.  Vous en aurez forcément, puisque jusqu'à présent, sur les 1 300 prélèvements réalisés en France, 100% des échantillons étaient positifs.
"Les teneurs relevées en glyphosate atteignent facilement les 1,4 nanogramme par litre alors que le taux admissible est de 0,1 nanogramme/litre dans l'eau du robinet", dénonce Jacky BERRAHIL, responsable de l'association en Gironde.

Dans le département, la campagne débute par des réunions d'information, qui seront organisées à partir du 6 avril à Saint-Pierre d'Aurillac, au Haillan, la Teste de Buch et dans le Libournais. Des actions similaires sont mises en place en Dordogne et dans les Landes.
L'objectif est double : tout d'abord tous ceux qui le désirent peuvent connaître le teneur en pesticides dans leurs urines. Mais surtout, précise Jacky BERRAHIL,
l'idée est d'inviter ces personnes à agir en portant plainte. Des plaintes individuelles, rédigées sur un modèle unique, et portées collectivement.

Toutes les plaintes seront transmises au pôle santé du Tribunal de grande Instance de Paris. Nous espérons avoir un maximum de plaintes afin d'appuyer l'idée d'une interdiction du glyphosate, et des pesticides chimiques

Des plaintes déposées à la fois contre les fabricants de pesticides et contre les responsables politiques autorisant leur mise en vente sur le marché, pour mise en danger d'autrui tromperie aggravée et atteinte à l'environnement.

Comment se déroule le prélèvement ?

Tout d'abord il faut se lever tôt. Le prélèvement se déroule entre 6 heures et 9 heures, idéalement avec les premières urines, dans des lieux définis au préalable par Campagne glyphosate. Un huissier est présent sur place pour s'assurer de la conformité de l'opération. Des bénévoles soumettent également les volontaires à un questionnaire anonyme, permettant d'établir par la suite un lien entre la concentration en glyphosate et le mode de vie des personnes testées (mode de vie, lieu d'habitation, habitudes alimentaires, pratique du jardinage…)

Campagne Glyphosate 33
Nous vous informons qu'une série de réunions d'information sur les modalités de la campagne de prélèvement va se tenir en Gironde.
Vous y seront expliqués les formalités et les protocoles à observer pour son bon déroulement et la validité des plaintes qui seront déposées. Au cours de ces réunions, il sera répondu à toutes les questions que vous pourriez vous poser.
Il vous sera remis un formulaire d'inscription à compléter et à rendre sur place.
Le 13 avril 2019, de 15h00 à 18h00 - Salle du Forum à LE HAILLAN - 33185 (Bordeaux métropole)
118/120 avenue Pasteur (route de Bordeaux à Saint-Médard-en-Jalles) à gauche en venant de Bordeaux.
Et ce n'est pas fini...

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2 000 € / jour.

3 Avril 2019, 10:40am

Publié par Bernardoc

Vous savez de quoi il s'agit bien sûr : le montant de la retraite de l'ex-PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi, Carlos GHOSN. Et encore, si j'ai bien compris, il s'agit de la seule retraite de Renault. Mais que va-t-il bien pouvoir faire de cette somme quand il va retourner en prison ? Car j'ose espérer que la justice sera la même pour ce monsieur que pour celui qui vole un sandwich parce qu'il a faim et plus d'argent le 15 du mois.

2 000 € par JOUR alors que la retraite moyenne est de 1 376 € par MOIS ! Mais quel sens de la réalité peut-il avoir ? Tenons - nous notre futur Trump ?

Et dire qu'au siècle dernier on disait : « Quand Renault tousse, la France s'enrhume ». Mais à l'époque, on parlait de la Régie Nationale des Usines Renault, c'était une entreprise nationalisée à la Libération, suite aux activités collaboratrices de son patron durant la guerre. C'était l'époque des voitures populaires que furent la 4CV, la Dauphine ou la 4L.

Transformée en société anonyme en 1990 par Michel ROCARD, la Régie sera finalement privatisée en 1996 par Jacques CHIRAC, son ami de Sciences-Po.

Et donc, en bon PDG du CAC 40, celui qui a été emprisonné par la justice japonaise a fait tout ce que font tous les patrons, il s'en est mis plein les poches, et entend bien continuer à la retraite.

Encore un qui soutiendra Macron jusqu'au bout pour qu'il maintienne l'abrogation de l'ISF. Non mais vous imaginez, si on lui « confisquait », comme disent nos spécialistes financiers, et qu'on ne lui laisse que 1 000 € par jour ? Sûrement qu'il finirait sur la paille.

Non, décidément, je ne peux pas m'y faire ! Je dois trop être attaché à l'ancien monde.

Et ce n'est pas fini...

 

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Jamais il va fermer sa gueule ?

2 Avril 2019, 18:46pm

Publié par Bernardoc

Dimanche soir sur France 2, dans Le Parisien, sur France info, ce matin sur France inter, et ce n'est sans doute pas fini !

Vous voyez de qui je veux parler, bien entendu : celui qui nous a imposé Valls, celui qui a enfanté Macron, celui qui a bloqué nos pensions, qui a entamé la baisse des dotations aux communes, celui qui prétendait que son ennemi était la finance ; mais oui, c'est lui, pour lequel j'avais voté au deuxième tour des présidentielles en 2012, celui qui continue de dire qu'il est très content de son quinquennat et qu'après la droite extrême qu'il a largement contribué à mettre en place, nous prédit l'arrivée de l'extrême droite.

Mais enfin, Monsieur l'ex-président, un peu de décence : TAISEZ-VOUS !

Ce matin vous vous glorifiiez d'avoir dirigé le PS pendant plus d'une dizaine d'années. Après cinq ans de pouvoir où ce parti vous avait porté, il est beau le résultat : combien de départements perdus ? Combien de régions perdues ? Combien de députés perdus ? Votre politique était tellement claire que plusieurs de vos anciens ministres ne voient pas la différence avec celle de Macron qu'ils ont rejoint.

Et vous osez squatter les plateaux ou les colonnes des différents média ? Mais à votre place, j'aurais honte, je me tairais et me cacherais en tentant de me faire oublier. Mais non, vous faites le fier, vous jouez au sage en donnant des conseils. Mais ON S'EN FOUT ! Au point où vous nous avez menés, la seule solution pour que ça aille mieux, c'est de changer de République. Vive la Sociale ! Vive la VI° !

Et ce n'est pas fini...

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Aux Etats-Unis, des centaines de villes, croulant sous leurs déchets, ne recyclent plus

1 Avril 2019, 07:37am

Publié par Bernardoc

Extrait d'un article de lemonde.fr du 29 mars 2019

A Philadelphie, les déchets recyclables de la moitié des habitants – ils sont 1,5 million – sont désormais incinérés. Les canettes, bouteilles et journaux qui s’accumulent dans les bacs de recyclage de l’aéroport international de Memphis finissent dans une décharge. Et la ville de Deltona, en Floride, a récemment suspendu son programme de recyclage municipal.

Le 18 juillet 2017, Pékin a notifié à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qu’il allait interdire l’entrée sur son territoire à vingt-quatre catégories de déchets – plastiques, papiers et textiles – solides. Pour justifier ce changement, les autorités chinoises ont mis en avant l’argument environnemental et la nécessité de développer leur propre industrie de recyclage. La mesure est entrée en vigueur fin 2017 et en novembre 2018, Pékin a annoncé que trente-deux nouveaux produits, allant des rebuts d’acier inoxydable au bois en passant par les pièces automobiles et de navires, allaient s’ajouter à la liste de ceux déjà bannis.

Entre 1992 et 2017, la Chine et Hongkong ont importé 72,4 % de tous les déchets plastiques destinés au recyclage. Chaque jour, 4 000 conteneurs de plastique recyclable partaient des Etats-Unis vers la Chine. Mais entre janvier et octobre 2018, les déchets en plastique, papier et métal importés par Pékin ont diminué de 51,5 % par rapport aux dix premiers mois de 2017, affirment des chiffres des douanes chinoises cités par l’agence officielle Chine nouvelle.

Conséquence : le tri du papier, des plastiques, du métal et du verre, ainsi que la recherche de débouchés pour ces produits se révèlent aujourd’hui des opérations trop onéreuses pour nombre de communes américaines. Même pour la plus grande ville de Pennsylvanie, dont les habitants produisent 400 tonnes de déchets recyclables par jour.

Lorsqu’ils étaient recyclés, la municipalité de Philadelphie gagnait de l’argent : en 2012, Republic Services, l’un des géants de la gestion du secteur, versait 67,35 dollars (environ 60 euros) à la ville pour le traitement d’une tonne de déchets. Mais après la décision des autorités chinoises, la donne a changé. A l’été 2018, lorsque Republic Services renégociait le contrat, l’entreprise envisageait de facturer 170 dollars le recyclage d’une tonne de déchets.

Trop cher pour la ville, qui a décidé de recourir aux services d’un concurrent, Waste Management. Mais celui-ci n’est en mesure de traiter que la moitié des ordures municipales, pour 78 dollars la tonne. Le reste est incinéré par Covanta Energy, un autre acteur du secteur des déchets et de l’incinération. « La plupart d’entre nous pensent que le recyclage est un service offert par notre ville, mais c’est en réalité un business », rappelle le site Earther.

De petites villes comme Broadway en Virginie, Blaine County dans l’Idaho ou Franklin dans le New Hampshire ne sont pas épargnées. En 2010, Franklin (8 600 habitants) a lancé un programme de recyclage qui ne pesait pas sur ses finances, raconte The Atlantic : une tonne de déchets recyclés lui rapportait 6 dollars, ce qui était suffisant pour amortir le service de tri sélectif. Mais depuis le changement de politique en Chine, elle doit débourser 125 dollars pour recycler une tonne de déchets, ou 68 dollars pour l’incinérer. Avec 18,4 % de sa population sous le seuil de pauvreté, la municipalité ne se voit pas augmenter les impôts pour financer le recyclage : elle a aussi choisi la solution de l’incinération, mauvaise pour la qualité de l’air.

Quand elles ne recourent pas à l’incinération ou au tri, les municipalités sont obligées d’ouvrir des décharges à ciel ouvert. Celles-ci sont la troisième source d’émission de méthane d’origine humaine aux Etats-Unis : elles représentent environ 14,1 % de ces émissions en 2016, selon les chiffres de l’Agence pour l’environnement (EPA).

Les villes américaines ne peuvent pas non plus miser sur les autres pays importateurs de déchets. L’Indonésie, le Vietnam, la Thaïlande ou l’Inde sont incapables d’absorber les dizaines de millions de tonnes que la Chine importait. Et quand ces pays acceptent d’en importer une partie, ils imposent un cahier des charges drastique.

Alors que faire ? Travailler en amont pour réduire l’utilisation de plastique semble l’une des seules solutions. « Plus tôt nous accepterons que le recyclage est économiquement impraticable, plus tôt nous pourrons faire des progrès en réglant le problème de la pollution plastique », a souligné Jan DELL, la directrice de l’association Last Beach Cleanup.

Des municipalités comme San Francisco essaient aussi de faire changer les mentalités. En plus de réduire leur consommation, de réutiliser et de recycler, la ville incite ses habitants à refuser de consommer. Un pari loin d’être gagné en pleine Silicon Valley, et alors que l’économie américaine tourne à plein régime et produit plus de déchets que jamais : en 2015, la dernière année pour laquelle des données nationales sont disponibles, les Etats-Unis ont produit 262,4 millions de tonnes de déchets, soit 4,5 % de plus qu’en 2010 et 60 % de plus qu’en 1985.

Et ce n'est pas fini...

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