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Le blog de Bernard SARLANDIE

Orgueil et préjugés...ou presque.

5 Février 2025, 11:02am

Publié par Bernardoc

Pride and prejudice, Jane AUSTEN, souvenirs d’étudiants à Nice, en amphi avec M. Séjourné...Qu’est-ce qu’Isobel McArthur avait pu en faire ? J’allais découvrir cela du premier rang du balcon du théâtre St Georges, que je découvrais.

D’abord sur scène arrive une jeune femme avec une guitare électrique : c’est elle qui allait sonoriser l’ensemble de la pièce, la plupart du temps dans une loge la plus près de la scène.

Puis arrivent de la salle les comédiennes habillées en servantes délurées. La pièce a été transformée en comédie musicale, faisant alterner dialogues chantés ou parlés. Les comédiennes campent tous les personnages, y compris masculins, et nous racontent avec fantaisie et drôleries les péripéties de ces 5 sœurs et de leur mère, prête à tout pour les marier. La folie, l’humour ont infusé les situations, les personnages pour donner vie à un spectacle décapant, férocement drôle.

J’ai passé un excellent moment.

Et ce n’est pas fini...

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Dérapage.

4 Février 2025, 08:55am

Publié par Bernardoc

Comme chaque soir à Paris, je m’offre un spectacle vivant, à des prix largement inférieurs à ceux qui sont pratiqués en province (il paraît qu’il faut dire « en région »). J’avais choisi ce spectacle, qui se déroulait à La Scala, à quelques pas de mon hôtel. Je n’avais jamais entendu parle de cette troupe, et pourtant : Depuis 20 ans, Les Sea Girls enchantent le public avec leurs revues musicales savoureuses et irrévérencieuses. Aujourd'hui, elles décident de déraper un peu et de nous montrer l'envers du décor, le stress sous les strass. Avec la complicité de Pierre Guillois à la mise en scène, le joyeux trio vous invite dans son intimité à grands coups de plumes, paillettes et crises de nerfs.

Être une Sea Girl ? C’est être une femme. Autour de cinquante ans. C’est double peine ça, non ? Donc des femmes de cinquante ans, artistes de Music-Hall. Le boulot que ça demande ! La pression sur nos corps publics exposés ! Puis quelle visibilité il nous reste, au milieu d’un courant renouvelé, flamboyant : le code, on a intérêt à retrousser nos manches, pour continuer à le porter avec panache. C’est aussi de la sueur, du rire et des larmes. Une vie en communauté, une traversée : on chante, on pleure, on rit, on rote, on pète, on danse, on se moque, on s’admire, on se ratatine, on s’encense et on s’engueule, c’est ça notre quotidien ! C’est une joyeuse épreuve.

J’ai assisté à un spectacle complètement déjanté, avec trois filles qui multipliaient les personnages, interagissaient avec le public (nombreux) et rendaient un bel hommage aux techniciens, intermittents de spectacle sans qui rien ne serait possible.

Un seul bémol : je me suis trompé d’heure, et au lieu d’être trois quarts d’heure en avance, j’avais un quart d’heure de retard. Les ouvreuses ont été sympa et m’ont laissé entrer vers une place bien située et où j’ai pu m’installer sans déranger les autres spectateurs.

Et ce n’est pas fini...

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Rigolade !

3 Février 2025, 17:37pm

Publié par Bernardoc

Je viens de terminer un livre absolument hilarant. Connaissez-vous Etienne LIEBIG ? C’est un amoureux de la langue française comme en témoigne son billet dans Siné mensuel (qui va disparaître). J’avais déjà lu il y a plusieurs années Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle et cette fois-ci il s’agissait des Sexercices de style. Le titre doit vous rappeler quelque chose, non ? Oui, il s’agit bien d’écrire à la manière de...Raymond QUENEAU. Voici le thème :

« Un homme rentre chez lui par surprise après un voyage. La solitude l’a conduit à imaginer le plus beau des retours amoureux. Malencontreusement, il marche sur la queue de son chien, ce qui a pour effet de réveiller sa femme, et son amant. Ce dernier se cache dans la pièce et l’épouse accueille son mari avec gêne. Le mari suppose une entourloupe alors même que sa femme s’offre à lui. Malheureusement, l’amant se fait repérer, c’est le drame (ou pas). »

L’auteur, qui a un talent certain, commence en parodiant la Bible, puis en remontant à travers les siècles, utilisant tous les styles, de Molière à Lamartine, de Chateaubriand à Simone de Beauvoir, pour finir par se plagier lui-même (Comment draguer la femme du cycliste quand son mari fait le Tour de France). On y trouve même Jean-Baptiste BOTUL avec un titre qui rappelle bien l’escroquerie : Du grand trompage.

Malheureusement ce livre date de 2013 et était réservé aux adhérents du Grand Livre du Mois. Alors on peut le trouver peut-être dans des bouquineries, des vide-greniers,…mais je ne pense pas en librairie.

Et ce n’est pas fini...

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De la Mutualité au Chemin vert.

2 Février 2025, 12:24pm

Publié par Bernardoc

C’est l’itinéraire d’une des « Promenades nature dans Paris ». Il m’en reste 19 dans mon guide pour mes prochains voyages dans la capitale. Et la pluie nous a épargnés en cet après-midi du mardi 28 janvier.

Après le square Viviani, nous longeons le quai Montebello, d’où nous pouvons voir grue et échafaudages auprès de Notre-Dame, pourtant inaugurée en grande pompe quelques semaines plus tôt. Traversant un bras de la Seine par le pont de l’Archevêché, nous atteignons l’île de la Cité dans laquelle je découvre le mémorial des martyrs de la déportation : grand moment d’émotion, et pourtant j’ignorais son existence.

Le pont St Louis nous conduit jusqu’à l’île du même nom que nous traversons rapidement en la quittant par le pont Louis-Philippe. De belles maisons, moins anciennes toutefois que les vestiges des remparts de Philippe-Auguste bordent la rue où se trouve l'église St Gervais-St Protais à qui je paie une petite visite.

C’est en traversant l’hôtel de Sully, dans le quartier du Marais, que j’atteins la fin de ma pérégrination, la station de métro du Chemin vert.

Et ce n’est pas fini...

 

 

De la Mutualité au Chemin vert.
De la Mutualité au Chemin vert.
De la Mutualité au Chemin vert.
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De la Mutualité au Chemin vert.

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Mauvaise date ?

1 Février 2025, 11:45am

Publié par Bernardoc

Bien peu de monde hier soir au cinéma de St Médard en Jalles pour assister à la projection du film de Pedro ALMODOVAR La chambre d’à côté. Et oui, c’était le premier match du Tournoi des six nations entre la France et le pays de Galles !

Cette projection était à l’initiative de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) car le film illustrait de façon remarquable le combat mené depuis une cinquantaine d’années par l’association. La loi qui était sur le point d’être votée a été mise aux oubliettes par la dissolution et le premier ministre actuel, obéissant aux directives du Vatican, veut scinder la loi en deux : soins palliatifs et droit de choisir sa mort. Le représentant de l’ADMD a bien expliqué que l’association était pour le développement des soins palliatifs, mais que cela demandait d’abord un effort budgétaire de façon à ce que la totalité des départements français bénéficient de tels services. Et n’oublions pas que la présidente de l’Assemblée a indiqué que le temps manquerait pour voter deux lois distinctes.

Il est temps de se mobiliser encore davantage pour faire respecter cette dernière liberté.

Et ce n’est pas fini...

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