Après Balladur et Fillon : Ayrault.
La ministre socialiste Marisol TOURAINE a déclaré : « Il n’y aura plus de pension en dessous de 800 € par mois ». Avec 1,4 millions de patrimoine déclaré, a-t-elle idée de ce que représente 800 € pour manger, se loger, s’éclairer, se chauffer, se distraire,… ? Elle a également annoncé que le minimum vieillesse (allocation de 787 € par mois) serait l’an prochain revalorisé du montant de l’inflation ; sauf que le coût de l’énergie augmente largement plus vite que cela. Nous sommes bien loin des 1 700 € mensuels revendiqués par la CGT pour le Smic et les pensions les plus basses.
La majorité étant trop incertaine, le gouvernement a eu recours au vote bloqué pour faire passer son texte, ce qui a conduit Gaëtan GORCE, sénateur socialiste de la Nièvre, à s’abstenir en disant : « A quoi ça sert d’être parlementaire, si c’est pour acquiescer à tout ce que dit le gouvernement ? ». C’est d’ailleurs une réflexion qui pourrait s’appliquer à tous les niveaux d’assemblées élues, depuis les communes jusqu’au parlement européen en passant par les conseils généraux et régionaux, dans lesquelles les dirigeants ne veulent voir qu’une seule tête et n’entendre qu’un seul son de godillots.
Donc voilà la pierre supplémentaire ôtée à l’édifice de nos retraites par répartition issu du CNR (vous savez, Les jours heureux). Les chiffres sont tirés de Sud Ouest de ce jour.
Vous êtes nés en 1955 ; lorsque vous avez commencé de travailler, vous visiez 2020 pour partir à la retraite à l’âge de 65 ans. Puis, sous la présidence de Mitterrand et avec le socialiste Pierre MAUROY, vous eûtes la grande joie d’envisager partir à 60 ans en 2015. Grâce ( ???!!) au gouvernement « socialiste » Ayrault, c’est à 67 ans que vous pourrez partir, après avoir cotisé 41,5 ans, si vous désirez une retraite à taux plein (ne sont pas concernés les dirigeants de PSA ou Renault !).
Vous êtes nés à partir de 1973, il vous faudra cotiser un an et demi de plus, ce qui retardera d’autant votre âge de départ, soit 68,5 ans.
Merci qui ? Merci not’ bon maître Ayrault !
Et ce n’est pas fini…